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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 08:48












Encore une fois je suis privée de photodonc je vous mets le titre.
26 a
Diana Evans.

Pas facile pour une jeune Nigériane de vivre dans les brumes anglaises. Ida en fait l’expérience tous les jours, pas facile passés les premiers temps de vivre avec un mari qui n’aime que l’Angleterre, mais Ida à une faculté particulière,dès qu’elle revêt sa robe de chambre informe et douillete, sa mère apparaît et les conversations-confidences vont bon train. Ses filles, 4, dont des jumelles mènent leur vie au rythme des petites traditions familiales, ramasser les pommes, arroser le rosier, guetter l’arrivée du père, s’enfermer dans leurs chambre pour bavarder à l’abri d’oreilles indiscrètes, leur métissage ne les gène pas dans ce quartier de Londres cosmopolite, jusqu’à ce qu’elles partent en Afrique pour quelques années. Ida n’a plus froid, les grands-mères font la connaissance de leurs  petites-filles et celles-çi passés les premiers jours d’adaptation ne pensent plus aux locataires qui habitent la maison anglaise. Le père a peu de place dans cette famille de filles, Anglais coincé dans certains préjugés, complètement dépassé par toutes ces robes qui virevoltent, les vernis à ongles qui envahissnt la table basse et surtout par les jumelles qui vivent dans leur monde, excentrique et farfelu, il semble bien falot à côté des personnages féminins. Roman fantasque et attachant qui met le doigt sur la miximité, l’éloignement de son pays d’origine, la difficulté d’être 2 en une ou une en deux, beaucoup de sujets graves sont abordés avec humour et sensibilité. En lisant qu’Ida, la mère, a toujours froid, refuse de perdre son accent, d’ailleurs le voudrait-elle qu’elle ne pourrait pas, je pense à Pompette, propulsée à 25 ans en Seine et Marne, en pleine forêt, le premier magasin à 10 kms. Elle quittait le soleil à l’année, un village bien vivant, tous ces amis, sa famille, ses repères…pendant un an elle fut enrhumée. Finalement quitter l’Afrique pour l’Angleterre ou l’Hérault pour la Seine et Marne c’est un peu pareil.

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commentaires

L
Je suis confuse quand j'ai vu le titre, j'ai aussi pensé à ta dent...Hum.
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B
mais en plus c'est d'actualité, 2 extractions d'un coup.
M
Le plus difficile en quittant ma région ne fut pas la température mais le fait de ne plus voir ma famille.
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M
Déracinée...Tu parles de ta dent ?
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B
très drôle!
M
Et encore en Grande Bretagne il n'y a pas tous ces problèmes liés à l'intégration qu'on veut nous faire avaler ... je suis petite fille d'italiens venus du Piémont "manger le pain des français" au début du siècle dernier, je peux t'assurer que mes grands mères avaient les larmes aux yeux quand elles me racontaient tout ce qu'elles avaient enduré !
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B
Je te crois aisément.
F
Mon ancêtre a quitté Dampierre-sur-Boutonne en Poitou-Charentes au 17e siècle pour se rendre dans ce Nouveau-Monde mystérieux et chargé de promesses.  On ne peut pas déraciner le coeur.  Je suis fier de mes profondes racines françaises, je suis fier de la langue que mes aïeux ont su conserver et me transmettre.
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B
une belle déclaration d'amour pour le français.