Je l’ai toujours dit, un jour (le plus tard possible) je partirai des extrémités, c’est sûr. Je souffre toujours d’un petit quelque chose à un doigt ou un orteil. Presse-livre en marbre reçu sur un orteil à la veille de partir en vacances, doigts coincés dans une porte, marteau malencontreusement réceptionné sur un index toujours placé au mauvais endroit, écharde qui s’infecte, dernièrement morsure de chaton en colère. Hier soir c’est un tube (grand modèle) de mitos*l dont je tartine généreusement l’auguste postérieur d’Eugénie, qui s’est rué sur l’orteil du pied gauche, bouchon la tête la première, j’aurais du mal à me chausser…
Un accident ne venant jamais seul je sens comme un panaris qui voudrait s’inviter à la fête, toujours à gauche, trempage de l’index dans un liquide censé lui faire retrouver une dimenssion normale. Pas mieux à raconter dans ma petite vie rythmée par les grosses siestes d’Eugénie, les multiples, « viens enlever la couche, viens te sécher, allez on sort de l’eau ! Tu es ridicule à te rouler ainsi par terre en hurlant » Ceci pour la demoiselle, avec Henri c’est moins directif et plus chantant, nous connaissons je crois tout son répertoire maintenant, il serait bien volontaire pour nous apprendre d’autres choses plus intéressantes mais il connaît notre mépris pour tout ce qui concerne le sca*o. « J’te la chante pas mais juste l’air… » C’est ainsi que j’ai appris que l’enseigne des mousquetaires dégageait une odeur nauséabonde des pieds. Toujours très instructifs les séjours des petits !