mercredi 14 juillet 2010
Comme chaque année Cerisette et son mari nous ont offert une retraite aux flambeaux en tous points
parfaite.
Grande tablée sympatique, victuailles comme pour un mariage, du fin, du raffiné, du délicieux.
Un temps de vrai juillet, chaud mais pas trop, de l’air juste assez pour éloigner les vapeurs du rosé bien frais.
24 adultes et 10 enfants, et c’est là que je suis chiffonnée.
Les soixantenaires ont leurs enfants et petits-enfants avec eux, ça se caline, ça s’embrasse, ça s’envoie des piques, une complicité de longue date et travaillée par des rencontres
fréquentes.
Les jeunes couples habitent au plus à 30 minutes de leurs parents.
Et nous cette année nous sommes comme 2 vieux, orphelins de notre fille, de nos 4 petits, réduits à photographier les enfants des autres et à répondre « Non ce n’est pas la Normandie qui est
loin, c’est « Cécile à la ferme » qui page après page l’éloigne de nous.