14 mars 2010
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08:50
Dans notre cercle amical il y a les plus de 60 ans, ceux qui deviendront sexa dans l’année et un égaré qui flirte encore avec la quinquitude (j’ai le droit moi aussi d’inventer des tudes)
Hier soir une amie a passé le cap, sans états d’âme, juste le plaisir de nous recevoir et d’être bien gâtée, elle le mérite.
Nous nous connaissons depuis plus de 30 ans et je savais que la table serait bonne, l’ambiance aussi et les verres toujours pleins.
Les hommes se sont branchés voiture, à mon avis ce n’est pas rendre hommage à notre hôtesse.
Pour les 40 ans, les 50 ans nous avions gaillardement passé le cap des 2h du mat, hier soir à minuit tout le monde tentait de dissimuler son envie de dormir.
Pour les 70 ans nous ferons un goûter…
mab bricol-girl
13 mars 2010
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08:26
La mercerie, retouches, bonneterie, relais VPC, pressing et conseils en couture, ferme, au grand dam des tireuses d’aiguilles, dont je suis.
A présent pour trouver, du fil, une fermeture éclair, des ciseaux, de la doublure, ou un dé à coudre, il faudra faire 12 kms.
Contrainte de fermer car elle subit la crise depuis des années.
Ce qui fait que dans ma rue il y aura désormais, côté pair, 8 commerces, dont 4 cafés !
Côté impair, 5 commerces, dont 2 banques et un assureur.
Village qui se meurt lentement malgré les promesses, la main sur le cœur et juré craché, de faire revivre le centre ville, ben y a du boulot !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
12 mars 2010
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07:59
...Votre correspondant n'est plus joignable.
Dure période que celle qui vient de commencer chez Fille-Unique. Les brebis agnèlent, avec plus ou moins de
bonheur et la vie tourne autour de celles qui vont poser l’agneau sans aide extérieure, celles qui attendent Fille-Unique, reconvertie sage-brebis, celles qui nécessitent le véto, pour des mises
bas plutôt sanguinolentes, il y a les mauvaises mères qui refusent de nourrir les bébés et devinez qui s’en charge ?
Dure période pour Fille-Unique mais aussi pour moi : « allo ma chérie, heu là maman c’est pas le moment, je pars à la bergerie »
Fin de la conversation.
Inutile de compter sur Henrichéri, il est aux premières loges, guettant le prolapsus ou l’agneau qu’il faudra découper à l’intérieur de la brebis, un film d’horreur !
Ce jour-là j’ai eu Eugénie, comme toujours elle m’a raconté une sombre histoire de frère, de sang, de rhume.
Après explications du concerné, rien de grave, juste un peu d’exagération de la part d’Eugénie.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
11 mars 2010
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08:14
Pour effacer l’espace d’un instant télévisuel la vision des catastrophes naturelles qui sévissent un peu partout dans le monde, il
fallait bien cette émission.
Nice et les façades déclinant tous les ocres et le vert amande si difficile à reproduire quand ils ne sont pas réchauffés par le soleil.
La mer et sa palette de bleus, je ne m’en lasse pas.
Les pins parasols, du vert au presque noir, tous penchés par le Mistral dans le même sens, c’est un peu l’armée de l’ombre.
Et les villas, palais, modestes maisons fraiches, jardins extraodinaires, ruelles et promenade des Anglais, Nice dans tous ses états c’était bien beau, à voir et revoir en vrai
!
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
10 mars 2010
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07:04
Le vieil homme est assis à côté du petit garçon qu’il a été, dans ses yeux les larmes dissimulent à peine l’incompréhension qui s’est
installée en juillet 1942.
Pas de haine, pas de révolte, pas d’esprit de vengeance, il pleure sur le petit garçon de 11 ans qui a été séparé à jamais de sa mère.
Il pleure sur une enfance fracassée par la bêtise humaine.
C’était sur France 2, hier soir, le vieil homme pleure, à ses côtés le petit garçon qui joue son rôle dans La raffle à bien du mal à dissimuler son plaisir et sa fierté de passer à la
télé et je me demande si sous couvert de ne pas les traumatiser, il a été assez expliqué aux enfants du film l’horreur de ces journées d’été.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
9 mars 2010
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06:02
De « il faudrait » en « je devrais » non exprimés mais fortement pensés, les matinés me propulsent comme un rien à midi et le soir
arrive comme par inadvertance, repoussant au lendemain ce qui aurait pu être fait le jour même.
La bonne excuse que la tendinite.
Celle qui m’empêche de dégivrer le congélo par exemple.
Maky s’est porté volontaire pourcette corvée quand il a eu du mal à sortir les glaçons, mais moi j’ai du mal à déléguer et je n’imagine même pas être assise et le regarder batailler avec la mini
banquise.
Les « j’aimerai » et « je voudrai » sont, je dois bien l’avouer, plus nombreux.
J’aimerai retrouver la sensation de l’aiguille qui traverse le tissu, entreprendre quelques petits travaux de peinture, lessiver la cuisine, étendre la lessive dehors, laisser les fenêtres ouvertes
toute la journée, ranger les garages, désherber et surtout acheter les pieds de tomate !
Désirs bien modestes mais essentiels si l’on considère que j’ai arrêté de fumer et de broder en même temps.
L’abstinence tabagique, chez moi, s’accommode mal de l’abstinence manuelle, mais je tiens bon et me contente d’espérer une hypothétique reprise des travaux pour bientôt.
Il me reste le clavier, les livres, les rangements de printemps, le classement des photos et vos billets à lire…
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
8 mars 2010
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08:01
Bon la choucroute, c’est fait, il en reste même pour un autre repas, finalement c’est assez pratique.
Un marché sans courant d’air c’est inimaginable alors imaginez le froid qu’il faisait hier dans les files d’attente et la haute teneur des conversations…
Ce froid m’a donné l’occasion de flemmarder sous la couverture en regardant Life, et en zappant sur François Cluzet, j’ai un boulot moi le dimanche !
Ensuite, bravant le vent glacial, un petit thé-chouquettes chez Cerisette.
Ses dipladénias installés comme des princes dans sa véranda profitent d’une clarté et d’un ensoleillement presque indécent.
Ils sont magnifiques, pas comme les notres qui manquent de jour et sont rachitiques, malgré les soins prodigués par Sister.
Du coup je suis rentrée bouder à la maison !
mab bricol-girl
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7 mars 2010
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07:46
Je ne voudrais que pour cause de Jeux Olympiques mon cher Barnaby s’imagine que je le boude, je tiens absolument à ce qu’il sâche
que sa déprogrammation n’était nullement de mon fait.
Cette mise au point étant posée, j’aurais presque hâte d’être à ce soir et de m’endormir devant un épisode déjà vu au moins 2 fois.
Je ne voudrais pas que pour cause de tempète la semaine passée, les absents du marché tentent de rattrapper la recette perdue, la pomme franchira t-elle la barre des 3e50 le kilo ?
J’irai en premier chez les 3 seuls courageux marchands qui nous ont permis de manger 5 fruits et légumes par jour (en fait pas vraiment) dans la semaine.
Vivement les ratatouilles ensoleillées et estivales.
Maky aimerait une choucroute à midi, j’aime pas et en plus ça parfume la maison d’un fumet persistant qui heurte mon sens olfactif.
En épouse aimante que je suis, il l’aura sa choucroute !
mab bricol-girl
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6 mars 2010
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En attendant-espérant des températures plus clémentes et plus propices au jardinage, je me suis penchée, avec l’application de l’élève qui craint le contrôle, sur les magazines de mars, avril
2009.
Parfaitement au point sur les travaux à faire, j’ai bien tout lu, pris des notes, je suis maintenant dans les starters, au signal du départ je me précipite sur sécateur et griffe, j’enlève les
voiles d’hivernage et retiens mon souffle…
L’hiver n’en finit pas mais des taches de couleurs font leur apparition.
Maky l’élagueur a joué de la tronçonneuse sur le cerisier, histoire que merles et corbeaux ne soient pas en manque.
Un coup d’œil par la fenêtre, c’est bien blanc…ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais jouer à la jardinière, j’opterai peut-être pour la panoplie de ménagère, enfin pas sûr non plus
!
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
5 mars 2010
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06:56
Après 13 ans et 4 petits-enfants je suis assez fière d’eux et de moi.
Leurs premiers puzzles, en mousse, faits et défaits des centaines de fois, un peu mordillés aussi, torturés et tordus dans tous les sens, sont complets et intacts.
Dès demain je vais leur offrir une seconde vie en les donnant à Béthanie.
Mes sempiternels « On range » n’ont pas été vains et ma préférence qui va au placard plutôt qu’au coffre à jouets complètement justifiée par l’état des jeux.
A son dernier séjour Eugénie s’est montrée méprisante envers ces puzzles qu’elle ne fait plus depuis des mois, trop grande, m’a t-elle dit !
Souvenir de leur petite enfance, de rhume, de jours de pluie, de colère parfois, mais toujours de fierté quand la petite main potelée et encore malhabile encastrait le bon morceau au bon
endroit.
Serai-je accusée de trahison quand ils verront la pile de puzzles diminuée ? Je le crains !
mab bricol-girl
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