14 juillet 2009
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05:47
Quand on veut partager ses révoltes, ses choix politiques, ses coups de gueules, on ouvre un blog mais on ne vient pas polluer
anonymement celui des autres.
La politique, je ne sais pas en parler, d’autres font ça très bien, alors moi j’évite.
Quand un commentaire hors sujet, écrit en gros et gras me saute à la figure le matin, direct à la poubelle.
Venir déverser une violente diatribe, peut-être justifiée, contre celui qui nous gouverne en utilisant des mots grossiers semble avoir été le passe temps de la nuit d’une femme en colère, j’ai vu
qu’elle avait sévi ailleurs.
En 3 ans de blog, c’est la troisième fois que je censure un commentaire, je n’aime pas ça mais après tout je suis chez moi et reçois qui je veux.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
13 juillet 2009
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06:20
Des photos des enfants reçues ce matin au lever du jour.
Hier cela m’a traversé l’esprit une ou deux fois, mais occupée par mes multiples chantiers, j’ai juste pensé que si le 12 juillet 1965 je n’avais pas scellé mon destin (comme on dit dans les
romans de gare) à celui de Maky je ne serais pas en train de me décarcasser pour 3 garçons et une fille.
44 ans de mariage, de nos jours c’est une durée assez rare. Je n’ai pas besoin de réflêchir longtemps pour dire que ces 44 années sont légères sur mes épaules.
Mais si ce jour-là on m’avait prédit 4 petits-enfants…alors que je ne pensais même pas encore à la promesse d’une Fille-Unique. La seule à avoir pensé à cet anniversaire.
Pour non- fêter cette date, sous une chaleur accablante, j’ai commencé le décor du coffre à couettes, mis une dernière couche de peinture sur une petite table (devinez pour qui ?), rangé ma
lingerie-atelier, brodé l’avant dernière fleur de la nappe en cours, pesté parce qu’il n’y avait rien pour siester devant la télé, réorganisé les tiroirs à couverts, lu quelques pages d’un nouveau
livre et enfin 20h30 est arrivé !
Parfois j’envie celles qui peuvent rester des heures à bailler aux corneilles, sans rien faire, la tête vide.
J’ai essayé, je n’y arrive pas !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
12 juillet 2009
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06:31
La chambre est celle de Sister qui prend celle laissée libre par maman.
Le tissus bleu a presque 30 ans, la commode est celle de son arrière grand-père, les tableaux sont à ses grand-tante, arrière grand-mère et grand-mère, la lampe à son grand-père, l’ours sur la
commode est l’œuvre de Mamilou, la Bécassine que l’on ne voit pas a été faite par « Amiedetoujours » pour sa mère, il ya 35 ans, les meubles de poupées peints et rétapés, achetés sur un vide
grenier, les légos, héritage de ses frêres.
Rien que de la récup, je vous dis, et du travail.
Pas vraiment une chambre de petite fille mais j’en profite avant quelle ne tombe dans la « rosattitude » ou qu’elle décroche les tableaux pour y mettre les posters de ses premières idoles, punk,
rasta, ou heavy métal, tout est possible avec les enfants.
Hier j’ai encore rangé, vidé et trié, la mezzanine dans la chambre des garçons est prête à recevoir celui qui voudra, Victor en rêve depuis longtemps, pour ses 10 ans il aura le droit d’y
dormir.
Avant de me coucher je me suis livrée à une petite expérience : 26 pas me séparent de lit à lit, d’Eugénie, trooooop loin ma petite* ! ! ! ! Jusqu’à maintenant elle ne s’est jamais réveillée la
nuit, que ça dure !
Constation au bout de ces 2 jours de travail intensif, la maison est bien trop grande, un peu plus chaque année ou bien ce sont mes jambes qui sont plus lourdes.
*J’envisage de camper dans le couloir.
Je sais, je sais, trop gâtée la demoiselle!
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
11 juillet 2009
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09:30
Bouger des meubles, tirer, pousser, monter, descendre les bras chargés (le téléphone sonne
toujours à ce moment), vider des tiroirs, trier, faire des tas (à jeter, à donner, à laver) regarder d’un œil neuf certaines choses exhumées du fond d’une armoire, chercher sans trouver (je n’adore
pas), imaginer les lieux quand tout sera fini, se dire que peut-être ce serait mieux autrement, (on verra plus tard).
C’était hier le grand chambardement, la chambre d’Eugénie est prête, chambre de petite fille sage…
Une commode rien que pour elle, les robes ne copinent plus avec les jeans des garçons. Un joli dessus de lit que je gardais depuis 10, au cas où une fille viendrait mettre un peu de douceur
dans ce monde de mâles, des tableaux plus féminins mais pas cucus et surtout un espace rien que pour elle et ses poupées.
Le dortoir des garçons est vidé des trucs de fille, l’armoire aussi, leur domaine semble s’être un peu agrandi.
Le 18, Eugénie dormira dans sa chambre et Henri…avec moi, j’en suis sûre, pas question pour lui de dormir seul. Je fais celle qui ne veut pas mais en réalité j’adore le voir sombrer dans le sommeil
au milieu d’une phrase, reprenant sa figure de joli bébé.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
10 juillet 2009
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Pour tout vous dire sur notre palpitante vie, sachez que nous mangeons à la cuisine avec Elise Lucet, grande prêtresse du « merci d’être avec nous sur le plateau du 13 h de France 2 »
(prononcé chaque jour, au moins 3 fois en 40 minutes).
Une légère raideur de la nuque fait que ma tête se tourne plus facilement vers la fenêtre que vers le petit écran dans le salon.
Mon audition encore tout a fait convenable est bien suffisante pour suivre les mauvaises nouvelles .
Hier donc, petite respiration entre l’imprudente sexagénaire perdue en montagne pendant 11 jours et le procés d’un monstre : Les répétitions de la Garde républicaine pour le défilé du 14 juillet,
la Garde va innover et nous présenter une parade et comme dit le commentateur « ce sera la même parade que la Garde républicaine du Moyen Age »
Mon sang ne fait qu’un tour, aurais-été absente de l’école le jour où le Moyen age a basculé dans la république ?
Et le plus fort c’est que Dame Elise a laissé passer cette énormité, tout comme le zapping de C+ !
mab bricol-girl
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9 juillet 2009
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Dans 3 heures je serai une femme heureuse, enfin !
Dans 3 heures une magicienne armée de raclettes en caoutchouc s’attaquera à mes vitres.
Je suis lucide et reconnaît bien volontiers mon incompétence notoire à faire briller les carreaux, je suis capable après m’être escrimée pendant des heures de les rendre plus barbouillés qu’avant
mon intervention.
J’ai donc pris la grande décision de ne plus passer le peu de jeunesse qu’il me reste à tenter vainement de décrasser les nombreuses fenêtres de la maison.
Il y à des gens qui font ça très bien et rapidement en plus.
20 minutes pour 4 fenêtres, 5 € la séance, calcul rapide pour 15 € le soleil brillera dans toute la maison. La grosse baraque étincellera de mille feux et la pluie viendra rapidement mettre à mal
ce travail. C’est bien connu quand les vitres sont propres il pleut aussitôt.
Pendant que la fée des carreaux oeuvrera je pourrais faire mes mélanges de peintures pour le coffre à couettes, trois côtés à peindre, le tissus de l’habillage du couvercle est trouvé, le
rembourrage aussi, yapuka !
Hier soir j’ai bien ri devant la télé, c’est assez rare pour le souligner :
Un couple de grands-parents, la petite soixantaine reçoit chaque été pendant 15 jours leurs enfants et petits-enfants, 16 petits de 10 à 4 ans, 12 jeunes parents et eux 2, ça fait 30 personnes, la
maison est grande, le jardin aussi.
Les jeunes parents se croient aussi en vacances, dorment jusqu’à 10 heures et pendant ce temps le grand-père s’occupe de la joyeuse troupe et de…fermer la porte des toilettes 100 fois par jour. La
grand-mère constate avec une pointe de regret qu’à part faire les lits et les repas, elle n’a pas une minute à consacrer à ses petits.
Je ne me plaindrai plus d’être fatiguée avec mes 4 loustics!
mab bricol-girl
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8 juillet 2009
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C’est le test de la lapine qui a confirmé la promesse du grand chambardement, aucune
échographie pour me dire que tout allait bien, le médecin de famille suffisait alors à rassurer les futures mamans, pas de téléphones fixes et encore moins de portables au moment crucial, juste un
jeune futur papa de 22 ans qui a sonné à la porte du Dr G. en pleine nuit.
J’avais choisi pour ce grand moment celui qui suivait depuis 9 mois l’évolution de mon tour de taille,( celui qui était beau comme Omar Sharif).
Surprise totale, c’est une fille qui est arrivée, la plus belle bien sûr.
42 ans plus tard, le bébé parfait est devenue une guerrière, une femme qui a appris à triompher des diverses infortunes que cette garce de vie lui a mis sur son chemin, mais toujours avec un
sourire renversant.
42 ans plus tard elle élève avec bonheur 3 garçons et une fille-récompense.
42 ans plus tard, c’est toujours mon bébé, mon Unique, mon tout, mon soleil.
Bon anniversaire ma poulette
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
7 juillet 2009
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La journée avait bien commencé avec des photos dans ma boite de réception. Gentille attention d’une amie de Fille-Unique qui m’envoyait un mini reportage de la journée de mes petits chez elle.
La journée aurait pu continuer avec les photos envoyées par Fille-Unique, on y voit Eugénie de plus en plus jolie, dixit ses parents, les garçons…et la Caro, amie de Fille-Unique, sourire
éblouissant, un léger duvet sur la tête.
Je savais que la maladie avait frappé chez elle, j’avais suivi les chimios, les rayons, les hauts et les bas, mais voir ainsi celle qui venait souvent à la maison, celle qui avait, bien trop tôt,
été bousculée par la vie, à peine sortie de l’adolescence, celle qui nous avait reçu chez elle à Amsterdam, celle qui a été présente pour son amie dans tous les moments difficiles, oui la voir
ainsi c’était trop.
Un trop adoucit par un coup de fil de Normandie, Henri la pépite me dit combien il est content d’être en vacances, Eugénie demande si son Maky est réveillé.
La journée qui avait bien commencé continue à se pourrir petit à petit avec la visite à une amie qui ne va pas très bien.
La journée qui avait bien commencé se termine dans la perfection la plus absolue avec les « Vestiges du jour » film vu déjà plusieurs fois mais toujours avec autant de
plaisir.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
6 juillet 2009
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05:47
Dans la cuisine de maman*
L’optimisme qui se dégageait de vos commentaires encourageants n’est pas arrivé jusqu’aux vendeurs et acheteurs.
12 heures passées dans la chaleur et la poussière pour 34 € et 10 de dépense me font grandement hésiter pour l’année prochaine, mais au moins j’ai fait du tri, du vide, Secours Catholique et
Béthanie seront contents et j’ai pu faire une looooooooongue étude des mœurs de mes concitoyens.
Je crains fort que la génération montante, celle qui est encore dans les poussettes, ne développe un grave allergie aux dimanches vide-greniers.
Se faire cahoter avec plus ou moins de patience toute une journée dans la chaleur et la poussière n’a rien de réjouissant,être rabroués par des parents énervés, ce n’est pas digne d’un long
dimanche tranquille en famille, les biberons d’eau qui tombent par terre, pas hygiènique, les têtes sans cheveux et sans chapeaux ni casquettes avec plus de 30°, c’est de l’inconscience, des arrêts
prolongés devant des jouets, pour papoter longuement avec des copains, c’est tentant et frustrant.
Les frites-merguez-coca à 2 ans à peine, ça prépare une surcharge pondérale que je vois déjà déambuler dans les groupes d’ados.
Je peux comprendre que ces manifestations soient un but de promenade, mais y passer toute une journée, y trainer des enfants et des chiens dans le seul but de partager des bières avec des copains
rencontrés dans les allées, j’ai des doutes sur l’éducation donnée à ces petits.
La tranche d’âge des 6-13 ans court partout, bouscule sans s’excuser et ingurgite frites-merguez-cocas-glaces, à peu près toutes les heures.
Et pendant ce temps les acheteurs potentiels « exigent » que l’objet à 1€ leur soit laissé à 50 centimes…
A 18 heures je remballais tout, déçue de n’avoir pas trouvé la bonne affaire à acheter, même pas une petite robe pour Eugénie, seulement des protège- poignets pour mes rollers-boys.
*Parce que ça fait 3 mois aujourd'hui...
mab bricol-girl
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5 juillet 2009
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04:50
Et qui commence à 3h45, pas la peine de me rendormir pour être sur place à 6h et n’imaginez pas que je suis la première levée, en ouvrant les volets sur la nuit pas étoilée, j’ai vu passer une
voiture encore plus chargée que la mienne.
Chargement que nous appelons « en route pour Tizi-Ouzou » en souvenir de nos traversées « Marseille-Alger ». Les Algériens qui rentraient au pays avaient des voitures aussi hautes qu’un
immeuble, chargées de cuisinières, matelas, moteur de « Pigeot », frigos, sacs Tati, valises, télés et à l’intérieur, femme, enfants, cousins, cousines, oncles et tantes.
Il fait déjà ou encore chaud mais j’ai prévu la bâche en plastique en cas d’orage, le parasol et le fauteuil de jardin pour attendre le client confortablement.
Petite reminiscence du temps où avec Sister et maman nous faisions les foires et salons d’antiquaires. Epoque révolue, trop de fatigue, pas assez de camelote et surtout trop de manifestations de ce
genre et trop de vide-greniers qui tuent le métier.
Si j’entends le sempiternel « ma grand-mère avait le même » je mords !
J’entrevois déjà un petit problème : Où et comment éliminer, thé et café ? Bien qu’à 5 minutes à pied de la maison, je ne vais pas laisser mes « trésors » pour un vulgaire problème de vessie. Une
seule solution, Maky devra venir me remplacer de temps en temps, à une heure décente pour lui bien sûr.
Bon dimanche à tous et bonne route à ceux qui partent en vacances.
Petit message personnel au cousin, roi de l’informatique : Je suis de plus en plus satisfaite de son intervention, à part mes émails perdus, bien sûr !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
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