le blog attentiontravaux.suite

Jeter quelques mots quotidiennement sur un blog n’est pas difficile, visiter fidèlement les amis est un plaisir matinal mais la difficulté commence quand je dois laisser un commentaire.

Faire dans l’humour n’est pas à la portée de tout le monde, écrire quelques mots bien sentis, ne me vient pas toujours spontanément, mais compatir à une situation décrite, à un malaise qui transparait au travers de quelques phrases est peut-être plus facile.

J’admire celles qui manient la formule ou la répartie avec bonheur, celles qui en 2 lignes touchent la cible, celles qui se dévoilent plus en commentant que sur leur blog. J’envie celles qui savent  répondre avec intelligence, humour ou sensibilité.

Finalement je ne sais que passer, laisser un petit mot en guise de bonjour fidèle, souhaiter une bonne journée, c’est tout ce que sais faire.

Alors merci à vous tous pour vos commentaires, toujours lus avec délectation, toujours appréciés, merci aux anonymes qui passent sans laisser de traces (avec blog-it) vous étes « fliqués ».

J’ai bien lu vos conseils avisés concernant  l’achat des sandales mais je suis passée outre, la pluie cessera bien un  jour, le printemps pourri se transformera bien en été radieux, au moins quelques jours…

C’est un parcours du combattant que de trouver chaussures à son pied.

A partir de la pointure 24, les petites filles qui sont encore de presque bébés n’ont droit qu’à des paillettes, des violets violents, des semelles compensées, du mauvais goût qui ne maintient pas les chevilles encore bien fragiles.

A 2 ans et demi je n’ai pas envie de voir Eugénie transformée en petit singe de pré ado. Je n’ai pas à proximité un magasin de chaussures digne de ce nom, je n’ai qu’une Halle, enseigne bien connue qui fleurit partout.

Alors débusquer la paire qui tient bien le pied, qui reste presque classique tient du miracle, d’autant plus que je dois subir les « conseils » de  certaines mamans qui me font remarquer que la paire enfin trouvée fait plus garçon que fille.

Pas le temps ni l’envie de rétorquer que la demoiselle va arpenter les champs et pas le bitume.

L’achat de socquette ne pose aucun problème mais la quète d’une petit ensemble, sympa, classique, …là j’oublie. Je ressors avec 3 « colottes » et basta !

Quand elle a son soleil de Maky.

Averses, ondées, giboulées, pluies diluviennes, tous les cas de figures se sont présentés tout au long de la journée.

Trouver dans l’armoire des chaussures, un peu grandes, tant pis, essayer des pantalons, trop petits, mettre la main enfin sur un pull d’hiver et sortir un manteau, ça prend du temps, quand la coquette donne son avis, essaie, dis « pas beau », et jette enfin son dévolu sur des chaussons avachis qui lui plaisent.

Merci à Héloîse et Jeanne-Amélie, dans le cercle amical, rien ne se perd, tout se recycle et me dépanne bien quand Eugénie vient pour 2 jours et reste un peu plus longtemps.

J’ai ingurgité toute la journée des litres de café (eau) sucré avec des macaronis !!! Le macaroni qui trempe dans l’eau froide, c’est pas délicieux contrairement à ce que me dit la demoiselle, elle, fait pour de faux, mais moi je suis contrainte de faire pour de vrai !

Cette petite à une autorité naturelle qui devrait lui permettre d’envisager une carrière militaire, « bois, assis, finis tout, dodo » j’obtempère, mais non le macaroni détrempé ne passe pas !

Ce mauvais temps m’a permis de me mettre à jour pour le repassage en attente, un petit fer pour Eugénie qui repasse avec application son bébé, l’avenir me fait peur…

Ils sont arrivés à 14 h, vite des embrassades et le « on se baigne ! » redouté sort de 4 bouches impatientes.

4 enfants qui ne comprennent pas que la pluie, le froid, des rhumes qui traînent vont les empêcher de se baigner.

Mais pourquoi ????? il fait beau ! Du point de vue parental il fait froid, il pleut et le non devient de plus en plus sévère.

Les casse-pieds sont de sortie, une alternative pour Eugénie se profile, petits suisses et au lit, en se réveillant 3 heures après elle n’aura pas oublié la piscine…

Pour les grands, la terrasse enfin sêche, permet les acrobaties en rollers, avec un œil quand même sur la forme bleue bien tentante. Et puis on peut toujours demander n’est-ce pas, mais c’est non, non et non.

Moi je suis toute à la joie de voir ma Fille Unique, de plus en plus mince et rajeunie. Mr gendre est en forme, libéré de la corvée des foins, il nous fait rire comme au temps où les soucis ne polluaient pas sa vie.

Une bonne journée, un repas apprécié par tous et enfin mon lit, j’ai les jambes en compote !

Sûr que je vais m’endormir, c’était sans compter avec un Arthur qui se bat contre un cauchemar, un film vu en cours de franças, mi horreur, mi thriller, je demande le titre pour que nous en parlions, « je préfère pas » . La discussion est close, échange d’oreillers, Maky ira dormir dans le dortoir et Arthur avec moi, après tout 13 ans c’est encore petit…

Je ne dirai rien sur la fête des mères, c’est agréable de recevoir des marques d’affections, mais ne plus pouvoir en donner...

Rares sont les jours depuis 3 ans où je n’ai pas ici relaté l’insignifiance de ma vie.

Un deuil, quelques jours en Normandie, des vacances en septembre (pas de connection) sont les seuls moments pendant lesquels je ne publie pas.

La régularité est un peu ma marque de fabrique, d’où me vient alors cette incapacité à tenir un agenda correctement, c’est pratique pourtant un agenda, on peut y marquer les rendez-vous, les dates à ne pas oublier, les petits riens, les grands chagrins, les bonheurs à venir.

Un agenda c’est sympa à acheter en novembre et attendre janvier, promesse d’une autre année.

Des agendas commencés et jamais finis j’en ai ouverts plusieurs fois sur le PC, j’en ai plein des tiroirs, des jolis, des moches, des grands, des petits, des commencés, interrompus, repris mais jamais finis.

A l’agenda je préfère le calendrier de cuisine et ses : RV Dr, dîner L, soirée P, arrivée petits, départ petits, piscine, footing, courses, prise de sang, Paris, Normandie, 65 ans Mab, 10 ans Victor, JL et A, tailler buis et bien d’autres choses illisibles.

Au calendrier posé sur le radiateur s’ajoute la porte peinte en vert avec les menus, la liste de courses, les choses importantes à ne pas oublier, les barbouillages d’Eugénie, les dates de séjour des visiteurs, amis ou famille.

Au calendrier et à la porte se superposent encore les petits papiers, semés ici ou là, les emails que Sister m’envoie, ceux que je m’adresse, ceux  de Maky et avec tout ça il m’arrive d’oublier certaines choses, d’intervertir des dates, de demander des confirmations.

C’est décidé en janvier je reprends un agenda !