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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 06:07





Dans un local poussiéreux, pendant des années Pomponette a rangé, étiqueté, inscrit dans de grands registres et surtout conseillé, des livres, des livres et encore des livres.

Chargée quelques heures par semaine de remettre sur pieds une bibliothèque municipale agonisante, elle a donné à des générations d’enfants le goût de la lecture, avec tact elle a guidé des vieilles dames aux cheveux bleus vers d’autres rivages que ceux teintés à l’eau de rose et rapporté à la maison des brassées de livres que nous pouvions garder aussi longtemps que nécessaire.

J’étais chez moi dans ses rayons derrière le comptoir.

Un jour Pomponette n’a plus eu le temps de jouer les Pivot, mais elle avait formé sa remplaçante, les registres remplis à la main étaient toujours là, et grande nouveauté, les abonnés pouvaient choisir eux-mêmes leurs livres en parcourant les rayons…

J’étais toujours chez moi, même si le classement avait changé.

Puis l’informatique est arrivée, une autre équipe, je peux toujours demander n’importe quels livres, on me les réserve avant de les mettre en circulation, je suis toujours chez moi…

Mais 2009 marquera un tournant dans ma vie d’abonnée, je suis maintenant détentrice d’une carte, à ne pas oublier, sinon l’ordinateur qui dans ce cas là n’est pas mon ami, refusera de me prêter des livres ! Je me sens moins chez moi…

Tout change, c’était mieux du temps de Pomponette.

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 06:08





Réveillée depuis 3 h du matin, levée à 4h30 je n’ai vraiment pas l’impression de tenir le monde* dans mes mains.

Sur l’île déserte de la maison endormie j’entrevois une interminable matinée, les blogs du matin sont encore à la date d’hier, le jour ne se lèvera pas avant 3 bonnes heures, et je ne pourrai pas finir ma peinture avant d’avoir la pièce éclairée par la lumière naturelle.

Vivement ce soir que je me couche…mais avant, tradition oblige, une pièce d’or dans la main gauche, j’aurai fait sauter les crèpes.

Convaincue d’avoir ainsi bonheur et argent toute l’année je pourrais me laisser aller à la gourmandise sans aucune culpabilité.

Crèpes au sucre pour moi, à la confiture de fraises (de l’île de Ré) pour Maky, le monde et ses petits plaisirs seront dans l’assiette.

Celui qui a dit « *Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt » est sans doute le même qui affirme que l’argent ne fait pas le bonheur, il devait non seulement bien dormir mais en plus avoir un livret A bien rempli, avec un taux extravagant !

Sans oublier le fameux « Quand on a la santé… »

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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 06:21





Du fin fond de ma campagne je découvre une nouvelle peuplade, les BRICS.

Le journaliste m’explique qu’il s’agit là de Brésiliens, Russes, Indiens et Chinois, les nouveaux milliardaires, ceux pour qui les palaces parisiens, entre autres, refont entièrement des suites à 10 000 eus la nuit, celles existantes n’étant pas adaptées aux besoins des ces pauvres gens.

Jusque là tout va à peu près bien, si ça donne du travail aux métiers du bâtiment…j’ai quand même quelques doutes quant à la provenance de ces briques à briquer...Argent propre, argent sale, pour 100 briques t’as plus rien !

A peine une heure plus tard, un autre reportage nous montre une fois de plus les retraités des grandes villes fouiller dans les poubelles des magasins pour y trouver de quoi manger.

Un jour des briques voleront dans les vitrines…

Bric à brac de bonnes et mauvaises nouvelles, il y en a pour tout les goûts, Picasso et ses 3 heures d’attente, c’est semble t-il  du dernier chic d’aller admirer les toiles sur les coups de 3 heure du matin. Le déjeuner de « réconciliation » entre les 2 patrons du luxe français, les hand-balleurs qui doivent  gagner le match de leur vie, sans oublier les foyers encore privés d’électricité, mais là je sens que l’intérêt des rédactions s’essouffle.

La journée avait pourtant bien commencé, monter, descendre de l’échelle, positionner le pochoir, faire de l’auto-satisfaction, le coup de fil de Fille Unique et ses bonnes nouvelles.

Je n’aurais jamais du m’affaler sur le canapé pour regarder Laurent Delahousse déverser son bric à brac.


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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 05:56

 


C’est sa fête aujourd’hui, et comme il est aussi « mon meilleur ami de toute la vie » d’Henri ça mérite bien quelques lignes.

60 ans séparent les 2 amis mais tant de choses les rapprochent.

La connaissance de l’un du monde agricole permet au petit d’avoir des conversations d’homme à homme et ça vaut de l’or de les voir tous les 2, partageant le même fauteuil en discutant des mérites comparés des vaches à viandes et laitières, des brebis  et des engins agricoles.

Rendez-vous est pris pour les vacances de février.

Afin de justifier le nom de ce blog, j’ai repris hier  pinceaux, échelle et courage (en fait non pas courage, ce n’est jamais une corvée de peindre).

La succursale de Beaubourg  (une forêt de tuyaux)  habilement dissimulée par Maky aux mains d’argent (quand il veut) je me dois de peindre ce superbe coffrage.

Pour quelqu’un qui n’aime pas travailler le bois il s’est débrouillé comme un chef.


A part ça...

Passé une heure à chercher un pochoir qui se cachait entre 2 livres…C’est fou le temps perdu à rechercher des objets qui se dissimulent à nos regards.

Fait quelques mélanges pour arriver à la couleur désirée.

M’en suis mis plein les doigts, je n’aime pas travailler avec des gants.

Fait la liste de tous les petits riens à dire à Fille Unique au téléphone.

Ai repris la broderie pour le tabouret d’Eugénie.

Une journée ordinaire comme je les apprécie.

 


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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 06:06




 

Il est parfois fort distrayant et surprenant de voir quels mots du blog amènent le plus de visites via google.

 En ce qui me concerne « récolte de pommes à Vidauban et boutis » viennent largement en tête.

Quelle ne fut ma surprise il y a quelques jours de constater que 2 mots, 4 lettres, 2 voyelles et 2 consonnes avaient rameuté un nombre impressionant de « pasnetdunet ».

"Je me", ces 2 petites choses sans conséquence et employés sans penser à mal ont fait le bonheur des adeptes de pratique solitaire…

Les amateurs de pommes se cacheraient-ils dans les vergers pour assouvir des pulsions inavouables ?

Je n’ose penser à ce qu’ils pourraient faire sous un boutis, par contre je ne peux que leur conseiller de se faire soigner au plus vite afin que je puisse utiliser le « je me » sans craindre une explosion de mon compteur de visites.

Moi qui croyais faire dans le soft me voici référencée dans le hard…

Je me moque comme de ma première brassière de ces malades qui hantent le net.

Je m’accorde le droit d’écrire ce que je veux, bien que souvent je m’autocensure.

Je me demande toujours si je n’ai pas tort de mettre des photos des petits.

Je me, moi je, je tout seul, il faudrait que je me creuse pour changer la formulation, mais je ne suis pas Alain Delon qui pratique la 3 ème personne comme un roi.

Juste une petite précision : Si quelqu’un trouve un jour un foulard de soie sous mon oreiller qu’il n’en tire pas de conclusion hative, dans notre vie de couple nous ne pratiquons pas la strangulation, c’est juste que la soie est souveraine pour tenir à distance les douleurs cervicales. Déçus ?

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 05:55





 

Cernée toutes part par une actualité* qui plombe nos journées à chaque bulletin d’infos, il est bien difficile d’ecrire léger.

L’horreur en Belgique, je n’ai pas les mots pour en parler.

Les éléments qui se déchaînent  une fois de plus installent le désarroi moral et financier dans des régions à peine remises d’une autre tempête.

Des mécontents qui vont promenr leur grogne ce jour sans beaucoup d’espoir au bout de la route.

Des usines qui ferment sans se demander ce que vont devenir ces pauvres gens privés de leur travail.

Mais tout va bien madame la marquise, le commerce des bateaux de luxe est des plus florissant, les agences de voyages enregistrent des réservations pour les destinations les plus lointaines.

Comme je n’ai pas le pouvoir d’analyse de certains, juste mon indignation, je joue l’autruche et enfourche mon sujet favori.

Henri le petit reporter du mercredi n’a pas pu faire sa chronique téléphonique hier, il était parti vendre des agneaux avec son père, aujourd’hui il n’a pas classe, même dans le privé on manifeste.

 Aux évaluations il a eu de très bonnes notes, les parents sont contents.

Eugénie travaille beaucoup son rôle de maman, elle cuisine, gronde ou caline ses poupées, les promène, le tout sans le moindre sourire, ça rigole pas une maman en devenir !

Un moins déjà qu’ils sont partis, je sens le manque me gagner.

 Maintenant j’ai besoin de dates précises quant à leur  séjour de février.

Les dates précises à communiquer à une grand-mère impatiente font parties des choses insurmontables à gérer semble t-il !

Un grand au ski, un second aux scouts, je sens comme des complications…

Mais enfin Mab de quoi te plains-tu ?

Ta fille chérie, au bout d’un mois à quand même trouvé 30 secondes pour te donner les mesures que tu attendais, tu vas pouvoir attaquer la nappe que tu lui offriras pour son anniversaire.

Et pour la cuisine soldée à presque 50%, en bois comme elle aime, avec 50 accessoires et vendue pour « à partir de 3 ans » tu as eu une moitié de réponse, sauf qu’Eugénie doit être une géante puisque sa mère pense que c’est un peu petit.

Pas grave quand elle aura bien réflêchi, ce sera épuisé, et on la paira plen pot à noêl prochain.

Bon, bon d’accord les problèmes de chaudière occupe toutes les pensées de ta fille…

Allez Mab, tout ça n’est pas bien grave en regard de ceci*, tout va très bien madame la marquise !

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 07:19






Le mercredi a remplacé le jeudi, quand nous étions en Algérie, le lundi a pris la place du mercredi et le jeudi celle du samedi, le dimanche est devenu vendredi, vous suivez ?

Mais une chose ne change jamais, les goûters, appelés aussi "mon 4 heure"

Enfants, Pomponette nous régalait de  larges tartines beurrées recouvertes de sucre en poudre, sous la langue la pellicule blanche crissait et brillait comme la neige sous les pieds, mon addiction au pain-beurre doit dater de cette époque.

Autre variante et non  moins délicieuse, pain, beurre et cacao en poudre, celui qui était « ya bon » à peine enfourné dans une bouche gourmande, une sensation de suffocation s’emparait de moi avec un certain délice, surtout ne pas respirer si l’on ne voulait pas faire voleter la précieuse poussière chocolatée dans les narines.

Quand je me régale je mange salement, j’en avais donc partout au grand désespoir de maman.

Le meilleur du meilleur, (parce qu'exceptionnel) restait le bol de vin sucré bien frais,  avec du pain, par temps d’orage et de grosse chaleur.

Des mets de rois pour des goûters d’enfants, bien loin des pains au chocolat, qui font faire la queue dans les boulangeries à l’heure des mamans, pas de céréales trop sucrées, non du simple, du rustique dont je garde encore le souvenir.

Pas d’œuf surprise qui coutent un demi-bras, des plaisirs simples qui devraient revenir avec ce que l’on nomme pudiquement la « crise ».

J’ai bien essayé avec les petits de les emmener dans mes souvenirs gustatifs, peu de succés…

 

Précision concernant la photo d’hier, ne cherchez pas, je n’y suis pas.

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 06:58




Merci à toi tante  Préférée de nous avoir donné 4 cousines.

Halte traditionnelle  attendue un an, sur la route de nos vacances, une respiration dans la chaleur étouffante d’Avignon en plein festival, 24 heures à arpenter le long couloir, aller de chambres en chambres, faire les folles aux fenêtres surplombant la rue de la République et parler, rire jusqu’à plus soif.

Puis ce fûrent les vacances au Pin de la Lègue, les facéties d’Oncle Yves, ensuite vinrent se greffer les maris, les enfants, le travail.

Le 14 février c’est la 3 ème qui traverse la Manche pour nous faire une courte visite. Pomponette et Sister ne l’ont pas vue depuis le mariage de Fille Unique en 1995, moi depuis 2004.

Autant dire que nous sommes sur des charbons ardents, c’est important les cousines dans une vie.

Elle vit à Cambridge, a 2 enfants.

A nous 6, (que des filles) nous avons eu 7 enfants (5 garçons, 2 filles) qui ont faits 5 petits-petits-cousins, ( 4 garçons et une fille) dont 4 chez Fille Unique,.

Les 6 filles ont donc inversé la tendance féminine, les garçons sont maintenant majoritaires.

Tous ces calculs idiots pour te dire Jas que nous comptons les jours…

Les cousines je vous ai mis la "danse du pauvre"


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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 06:12


On passe à autre chose, la 4ème de couverture de ce livre indique « Et si les enfants ne naissaient que pour corriger les erreurs de leurs parents ? Nos vies ressembleraient alors à des copies surchargées de remarques et ratures –faux, mal dit, à revoir- ponctuées de points d’exclamation ou d’interrogation.

Ces quelques lignes m’interpellent, me font réflêchir, j’y trouve peut-être un écho…

Fille Unique a dit un jour quelle pression c’était pour elle d’être seule enfant entourée de ses parents, grands-parents, tante et arrière grand-mère. Il y avait du vrai.

Mais je n’ai jamais eu le sentiment que nous la manipulions afin de corriger nos erreurs. Elle a suivi sa route, loin de nos sentiers battus, sa vie est l’inverse de la notre, ses expériences, son vécu ne viennent en aucun cas corriger les notres, à moins que je ne comprenne rien à ce qui est écrit précédement.

Dans la marge de nos vies, certes on peut y voir du rouge, des « peux mieux faire et des hors sujet » mais dans l’ensemble le devoir à rendre n’est pas si mauvais, la copie n’est pas parfaite mais la note serait tout à fait honorable, un peu au-dessus de la moyenne, pas trop pour ne pas susciter de jalousie du reste de la classe.

Dans le devoir de la vie la leçon change tous les jours et surtout on fait ce qu’on peut et ce n’est pas si mal.

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 07:01






Le 28 mai 1953, mon arrière grand-mère offrait à sa « princesse tant aimée » ce petit livre, lui-même offert en 1910 à son fils par sa petite sœur en souvenir de sa communion.

Recueil de passages bibliques, suivis de poésies religieuses pour tous les jours de l’année.

On y inscrit les naissances, mariages et décés qui surviennent dans la famille.

J’ai honte de dire qu’il n’est pas à jour, Henri et Eugénie n’y figurent pas encore, je n’ai pas suivi la recommandation de mon arrière grand-mère, écrite sur la première page « Je voudrais, ma princesse tant aimée que tu le lises tous les soirs comme je le fais, à la date, du jour et du mois, comme cela tu ne pourras pas oublier ta Mamine qui t’aime tendrement »

J’ai désobéi mais je n’ai pas oublié Mamine. Je lui ai même consacré de nombreuses pages sur ce blog.

De façon épisodique je cherche à me procurer un Pain quotidien, j’avais contacté l’éditeur, à Genève sans résultat, inconnu dans les foyers catholiques, je me demande si chez les protestants il a toujours la même place affective.

A mes débuts « bloguesques » j’avais déjà parlé de cette recherche, maintenant que j’ai du lectorat, quelqu’un m’indiquera peut-être une piste pour trouver ce petit livre.

Au-delà de toutes croyances, religions et pratiques, c'est un excellent aide-mémoire...quand on le tient à jour.





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