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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 06:41

Printemps 1946, Pomponette me promène dans les rues de Carcassonne, j’ai 2 ans, l’air boudeur et une poussette dont je me souviens très bien, siège en moleskine verte, craquelée, un peu rouillée, je me demande bien quels enfants elle a trimballé avant moi et surtout je me demande comment Bon-papa a consenti à ce que l’on me mette dans ce qui même sur la photo semble déjà fort vétuste, 6 ans après moi Sister y fera ses premières balades à Valras. Tout à l’heure Pomponette me racontera l’histoire de cette poussette que j’ai déjà dû entendre, histoires avec un pluriel car à l’époque mes parents se déplaçaient en vélo, Olonzac-Narbonne, ça fait le mollet svelte, papa toujours bricoleur attache la poussette au vélo, avec moi dedans bien sûr et…j’ai bien failli ne jamais bloguer, la poussette s’étant détachée par je ne sais quel coup du sort. . Pareille mésaventure n’arrivera pas à Eugénie, elle est pourvue d’un grand-père bricoleur, d’un coup de baguette magique et de pinceaux il a transformé la citrouille rouillée en carrosse flambant neuf. Vivement cet été qu’il frime dans les rues

Vendredi-fraises, vendredi treize, si je joue, si je gagne…je sais bien ce que je ferai avec le pactole !

* Le carrosse sous tous les angles chez Maky bien sûr


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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 08:14

Quant au décryptage du ciel, côté cuisine ça ressemble à l’été, côté salon c’est bien gris, la ligne de partage du temps se situe donc au milieu de la maison, je ne vais pas choisir la cuisine comme lieu de résidence pour la journée mais mes incursions dans le jardin risquent d’être plus nombreuses qu’à l’accoutumée et ce n’est pas peu dire :rentrer la poubelle, visite au potager, porter les cartons et journaux dans la poubelle jaune, revenir au potager pour arracher un peu d’herbe , mesurer le bambou qui refuse de grandir plus mais s’étoffe avec grace, porter les bouteilles vides dans ma voiture, faire  un tour des plantations pour le plaisir, étendre le linge, aller le rechercher, ne pas oublier la séance de coaching pour tomates et salades, tout cela se passe à une bonne centaine de mètres de la maison, le soir mes jambes crient « repos » mais j’adore arpenter, faire des allers et retour, un peu moins vite peut-être certains jours mais je ne réfléchis pas encore à 2 fois avant d’aller au fond du jardin. Ceci explique pourquoi je me couche tôt, je suis une grande marcheuse et la reine des pas inutiles!


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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 07:31


L’été est là, hier il a mis du tigre dans le moteur de Pomponette, infatiguable dans le jardin, elle déplace,  déplante, replante, va, vient et tout ça en pleine chaleur, pendant que je trainais lamentablement ma fatigue pour finir par aller à la piscine, pas envie du tout, mais une fois dans l’eau c’est agréable de se bouger sans effort. Ce matin la journée est aussi une promesse estivale, profitons-en je doute que cet état de grâce dure jusqu’en novembre, l’été est là et les programmes intéressants de seconde partie de soirée disparaissent un à un, les rediffusions des meilleurs moments (pas eu beaucoup quand même ) envahissent le petit écran et j’enrage de n’avoir rien à me mettre sous les yeux, même pas Poirot le mercredi, comme c’est le jour des enfants on remplace Hercule , so soft, par un polar bien sanguinolent…

Mais il fait soleil, je n’ai pas envie de raler plus que nécessaire à mon bon fonctionnement, bonne journée à tous. La Rolls d’Eugenie est presque finie, une vraie pièce de musée !


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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 07:21


Et peut-être encore aujourd’hui « ils » l’ont dit, c’était l’été et c’était la journée choisie pour recevoir à dîner, et pas n’importe qui des virtuoses du fourneau, des Mozart de la sauce, des Léonard de Vinci de la présentation, bref prise de tête et angoisse pour moi qui suis loin de jouer dans la même cour, mais en même temps ce sont des copains alors j’ai le droit de tricher et d’aller me fournir chez tonton Pic**rd et de le dire sans complexe, parce que la cuisson des  paupiettes (un peu trop je crois), c’est moi , les coquilles saint Jacques, les gâteaux  c’est moi aussi, et finalement quand je vois qu’il ne reste rien dans les assiettes je me dis que 2 possibilités s’offrent à moi, ou ils avaient très très faim, ou le repas était bien. Les vins, je ne me pose pas la question, l’ambiance rien à dire, la table joliment mise, si je participais au "dîner presque parfait » je me mettrais 7/10.

Mais les lendemains sont durs, j’ai les jambes en compote, la cuisine en champ de bataille, juste envie de faire « canapé » et pourtant je viens de me lever.

Allez dans quelques cafés ça ira mieux. Une très bonne soirée, on aurait pu manger dehors.


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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 07:09

Hier dimanche.

Je viens de laisser Pomponette et Sister à Fontainebleau, elles partent à   Paris avec belle TT, chauffage à fond dans la voiture une douce quiétude m’envahit, j’écoute une émission consacrée à St Exupéry, depuis qu’enfant j’ai lu tout ce qui se rapportait à l’aéropostale, ces hommes et leurs exploits ne me laissent pas indifférente, chevaliers des temps modernes, ils m’ont fait vibrer au même tître que les missions Apollo. Berçée par le ronronnement du moteur, la chaleur qui se diffuse et les interventions des invités, je me réveille en sursaut, sans quitter la route des yeux : Quoi, qu’entends-je, Guillaumet n’aurait jamais prononcé son célèbre « ce que j’ai fait aucune bête sauvage ne l’aurait fait » après son crash dans les Andes et son retour à la civilisation après des jours et des jours à se traîner comme une bête affamée et blessée et pas de cellule psychologique à l'arrivée, juste l'envie de repartir et un bon verre d'alcool…Non mais c’est quoi çà ? Toute mon enfance j’ai glorifié ces héros de l’aviation et l’un d’eux n’aurait même dit cette phrase mythique, la faute à ST Ex, qui l’a mise dans un de ces livres, à ce stade de ma désillusion un doute énorme m’envahit, manquerait plus que Jacques de Mollay, grand maître des templiers, au moment de brûler n’ait jamais dit à la monarchie régnante « maudits, soyez maudits jusqu’à la 13 ème génération »Je sais, je sais c’est Maurice Druon qui l’a écrit et les 40 siècles qui nous contemplent, il l’a dit ou pas Napoléon. Ras le bol qu’on me démystifie tout.

Maintenant il est grand temps d’avouer à la face du monde que St Ex en tant qu’écrivain je n’ai pas vraiment apprécié, que le Petit Prince, je n’ai rien compris,(je suis une lectrice primaire) et que je n’ai pas pleuré quand la maman de Bambi a été tué par le chasseur, mais à part ça je suis presque normale !!! Et je doute encore aujourd’hui qu’il fasse beau et chaud.


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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 07:06
                                                                       Il neige des roses...

C’est un miracle, tout bonnement, il fait soleil, pas chaud mais pour un mois de novembre ce n’est pas mal surtout après la journée d’hier et celle d’avant et encore avant, tout de suite le moral est meilleur j’envisage même d’aller murmurer des insanités à l’oreille des tomates, si ce n’est pour les faire rougir, au moins activer la floraison. La terrasse est sêche, les voitures ne roulent pas en faisant jaillir des éclabousssures, que se passe t-il en ce bas monde !Si je monte annoncer la bonne nouvelle à Maky la réponse fusera : « Ils l’avaient dit. Le « ils » englobant tous les bulletins météo vus dans la journée précédente, « ils » ne se sont pas trompés, ce qui est à signaler, mais je constate qu’ « ils » ne se risquent pas à donner la moindre tendance pour cet été, j’ai juste entendu hier que pour les foins c’était pas gagné, rien de plus normal ça faisait bien quelques semaines que Fille-Unique n’avait pas eu de désagréments (c’est un euphémisme) dans la série «Ils ont quitté la ville pour s’installer à la campagne » mais tout cela n’est rien en comparaison de ce que je dois endurer le dimanche soir depuis la semaine dernière, l’absence de Barnaby, la vie est parfois bien cruelle…




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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 07:05

                                               Pour l'instant tout va bien mais il ça manque de soleil.

Que le temps s’arrêtait pour 2 semaines, c’était hier que mon cœur battait la chamade, hier que je l’insultais, hier que je me voilais la face, que ma tête allait indéfiniment de droite à gauche, hier que j’allumais une cigarette après l’autre, elles étaient censées calmer le stress, horrible et délicieux quand une étape était franchie. «  Allez encore un effort, allez juste un point et tu y es ». C’était hier que je ressortais de cette période épuisée, le moral souvent en berne, mais j’avais engrangé des souvenirs et des émotions pour tenir jusqu’à la prochaine rencontre…Et voilà que j’apprends que non ce n’était pas hier, c’était il y a 25 ans, dans une autre vie en somme, un autre temps, celui qui est immuable , il faisait un temps de juin, beau et chaud, un dimanche éreintant, jeu, set et match Yannick Noah !!!!Je n’en peux plus de joie, je ne l’ai pas suivi en vain durant toute sa jeune carrière, ma panthère noire des courts de tennis ( là je peux vous en faire dans le genre pendant des kilomètres), le ridicule ne tue pas mais je vous épargne et garde pour moi tous les qualificatifs que je suis capable de lui donner.

Hier j’ai cru que le miracle allait se reproduire, il a bien joué, très bien même le gamin mais il lui manque, pour la ménagère de plus de 60 ans, la chute de reins évocatrice, le sens du spectacle et pis c’est tout, un Gaël ne vaut pas un Yannick, m’en fiche j’ai la cassette de 83…


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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 06:16

Extrait de ce succulent petit livre .
Silence: rechercher la compagnie des êtres avec qui l'on peut se permettre de ne pas parler, y compris pour converser avec eux.

4h52, à peine une vague lueur blanche dans le ciel que déjà en face ça se réveille bruyamment, que peuvent-ils bien avoir à se dire de si bon matin, la nuit a été calme dans la rue, par conséquent pas de quoi se raconter les dernières nouvelles, une voiture passe, le bruit est « mouillé »il  a plu ou il pleut, mes voisins devraient rester au chaud un peu plus longtemps, moi aussi d’ailleurs mais je sens que le lever ne va pas tarder, j’attends une heure plus décente, le bruit  s’amplifie de minute en minute, ça piaille, ça cuicuite, ça se dispute à l’entrée des nids, ça cohabite plus ou moins pacifiquement dans le maronnier entre tourterelles, moineaux et autres volatiles, surveillés de haut par les hirondelles perchées sur ma gouttière, les feuilles volent quand de petits délinquants font mine de fuguer, mais attention ici le laxisme on ne connaît, les parents ne démissionnent pas, tolérance  zéro pour la racaille ailée. Bien, j’ai assez attendu, 5h15 c’est le bon moment pour assister au lever du soleil, mais de soleil point, c’est ainsi depuis lundi, je suis inquiète pour les tomates, par contre nous mangerons la première salade dimanche et la saga des fraises continue aujourd’hui avec une question primordiale, cueillette au sol ou en hauteur ? Ce sera la surprise en arrivant sur place.


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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 07:52




A 14 h Maky et moi comatons un peu devant la télé, hier errant dans les limbes d’un demi sommeil tout à la fois profond et léger j’entends sortant du petit écran le mot « fibromyalgie » maladie très pénible dont j’ai souffert 2 ans. J’ouvre un œil et une oreille afin de me réjouir de me mouvoir normalement, juste le temps t’entendre la confirmation de ce que je pensais, à savoir qu’un choc affectif peut être un déclencheur, pour moi le décés de papa et voilà que le téléphone sonne, déclenchement en chaîne de divers comportements : grognements de Maky, à cette heure-çi c’est lui qui se déplace, ralerie du même parce que j’ai  (nous) oublié de poser cet objet sonnant identifié à portée de mains, réaction immédiate de ma part « si c’est pour une cuisine, raccroche tout de suite » (il faut vraiment se mettre sur liste orange) et c’est alors que je vois le visage fermé et boudeur du standardiste s’éclairer .« Ah Arthur! », bizarrement me voici bien réveillée, l’esprit alerte, prête à parler de chevaliers, fantassins, seigneurs des anneaux, colis etc, oui le coup de fil n’était pas tout à fait désintéressé mais fort agréable, suivi par les réclamations d’Henri concernant Eugénie et le bouquet final…Fille Unique. Victor le mondain jouait au foot avec Eugénie...Jour de fête donc!

En manque Mab ? Toujours un peu…

Réveillée et l’esprit bien alerte je suis partie chez Béthanie, j’ai dépensé 12 eus pour une théière, une housse de couette et un TShirt, toujours pas trouvé le bac à sable avec couvercle (Flo le même que celui que tu avais offert il y a 11 ans à Titou) négligé le fauteuil-pot des années 50 pour la demoiselle, 10 eus c’est trop cher et compati aux malheurs de Pierrette (féminin de l’abbé Pierre) qui pleure depuis  15 jours la perte d’un…coq.

«  Vous comprenez me dit-elle un mari c’est bien mais ça ne comprend rien, Poulet il savait lui ! » C’est tout à fait le genre de chose que Maky aurait raconté avec brio, moi je ne sais pas, dommage pour vous c’était…du pur mélo à la sauce Audiard.


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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 07:59
                                          Ces fleurs sont pour toi, non non je ne fayotte pas.

Oh oh ce matin je ne te sens pas très coopératif, un peu paresseux, renaclant à la mise en route, pas de blagues hein ! Pas manger tous mes favoris pour la enième fois ! Sage et obéissant, gentil PC, gentil ! Avez-vous remarqué que je lui parle comme à un chien, compagnon fidèle entre tous, je le caresse toujours dans le sens du poil et il est très rare que je l’insulte, j’avoue il arrive parfois qu’un put*** franchisse mes lèvres, mais pas souvent, enfin pas trop, bon d’accord au moins une fois par jour, mais c’est toujours teinté d’affection. Il sait bien le bougre que je suis complètement accro et il en profite, me fait des farces. «  Tiens je ne vais pas obéir au moindre clic, ça lui fera les pieds, je vais faire un bruit bizarre, elle va s’inquièter » Rapport de force, moi Elisabeth Taylor et lui Richard Burton, quelque fois c’est moi j'ai le dernier mot, pas souvent je l’avoue. Si encore il avait des plaintes à formuler mais c’est loin d’être les cas, mon premier geste du matin est pour lui, des fois même qu’il a droit à un sourire avant le café, il occupe une place de choix dans le salon et peu importe que le bureau venant direct de chez B** fasse tache avec les meubles anciens, j’assume, oh en parlant de B** il fait absolument que je vous dise qu’au SAV il y a une machine à café extraordinaire, dans son reflet on perd 30 kilos, on gagne 30 cm et les rides sont estompées, tellement chouette que j’envisage d’y retourner rien que pour me regarder encore une fois !

Revenons à mon mouton, PC de mon cœur laisse-moi au moins faire passer ce billet d’un intérêt ébouriffant s’il te plait,sinon t’ouar ta gueule à la récré, non mais ! Qui est le chef ici ?


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