19 mai 2012
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samedi 19 mai 2012
Entre 2 présentations de ministres la nouvelle tombe, un enfant de 8 ans se serait suicidé.
Un acte que je ne comprends pas et qui me semble de plus en plus fréquent.
J’ai beau tourner et retourner la question, je ne trouve aucune explication.
Un psy a beau m'expliquer que la mort est vue comme un refuge pour des enfants de cet âge, je ne comprends toujours pas.
En surimpression à toutes mes questions je vois Henrichéri qui semble habité par une joie de vivre inoxydable…
Ce qui était peut-être aussi le cas du petit garçon dont la radio parlait hier.
Il y a des choses que l’on ne peut même pas formuler, le « Et si… » ne franchit pas mes lèvres, j’ai même du mal à
l’écrire.
Drame épouvantable dont une famille brisée ne peut sans doute jamais se remettre.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
18 mai 2012
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vendredi 18 mai 2012
Contrariée, agacée, ennuyée, chagrinée, mécontente ou simplement fatiguée, un seul remède pour évacuer ce mal être diffus.
Faire chauffer de l’eau, choisir le thé avec soin, la tasse en porcelaine la plus fine, le livre qui accompagnera la dégustation et s’installer
confortablement.
La première gorgée brûlante diluera tous ces petits agacements, envolées les tensions.
Le thé-réconfort requiert tout un cérémonial et ne se boit pas sur le pouce entre 2 activités ménagères contrairement au café.
Tout aussi brûlant dans une tasse aussi fine je le bois le matin accoudée au plan de travail dans la cuisine devant la fenêtre, ouverte de
préférence, en regardant le jardin.
Aucun sentiment de réconfort dans le café du matin juste une habitude agréable.
Et vous thé ou /et café ?
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
17 mai 2012
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jeudi 17 mai 2012
D’abord il y a les chats occupants clandestins du jardin. Un roux, un vieux tigré, un noir espiègle, un blanc et noir qui aime la castagne et se
croit chez lui, une Chipie des voisins qui a bien du mal à se faire respecter, tous ces matous du voisinage se donnent rendez-vous chez nous pour des siestes au soleil et guetter lézards et
oiseaux.
Empêcher les carnages est presque un travail à plein temps.
Maky fait le casque bleu au pied du rosier qui abrite la couvée de merles et surveille le nid pendant que madame Merlette fait son marché, en
même temps il sauve quelques abeilles de la noyade, elles s’agglutinent sur le bord de la vasque en pierre pour boire.
De la fenêtre de la cuisine nous surveillons les pies qui se feraient bien un festin des œufs de madame Merlette, à grand renfort de cris et
gesticulations nous tentons de les éloigner.
Pigeons, tourterelles, merles et corbeaux se régalent déjà de cerises encore vertes, rien ne les fait fuir et toute cette agitation a lieu sous
les cris perçants des hirondelles qui attaquent les chats en piqués aériens parfaits.
Après avoir eu des chiens et des chats nous avons décidé que nous ne nous ferions plus de soucis pour des animaux de compagnie, les
petits-enfants suffisaient à notre bonheur et à nos inquiétudes, même pas un papillon comme disait une vieille tante, ben on est servis !
Avec tout ça, à peine le temps de s’occuper de la marche du monde !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
16 mai 2012
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mercredi 16 mai 2012
Ou traces de doigts, celles laissées par 4 enfants sur la porte du salon, visibles surtout le matin très tôt quand le soleil daigne se lever et
comme c’est le moment où je suis penchée sur le clavier je ne les vois pas…ou si peu.
Ce matin un éclairage particulier, un regard plus critique et je ne vois qu’elles, petites mains d’Eugénie, moyennes d’Henrichéri, adolescentes
de Victor et Arthur, souvenir des dernières vacances et preuves incontestables que je suis une souillon, j’assume, je déteste faire les vitres et quand je m’y mets elles sont plus sales qu’avant
mon intervention, alors je vais faire venir la laveuse de carreaux.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
15 mai 2012
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mardi 15 mai 2012
Traîne, papillonne, déplace une tasse, regarde par la fenêtre, ouvre un tiroir, bois un café, tourne un peu en rond, me disperse, bref je ne
fais rien de réellement productif.
J’espère seulement que ma journée ne ressemblera pas à ce début de matinée. J’ai horreur de me trouver dans cet état d’esprit d’autant
plus que dans ma tête ça tourne à toute vitesse, repassage monumental, ourlet de la nappe à finir, passer l’aspirateur, ranger la lingerie, rien de bien excitant mais nécessaire.
Ce matin je flâne et décide que finalement ce n’est pas si désagréable.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
14 mai 2012
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lundi 14 mai 2012
Pavots en toute légalité.
Je m’y étais préparée, je savais d’expérience que ce ne serait pas facile mais pas question de laisser passer ça.
Les Bacri-Jaoui ont le don de me mettre les nerfs en pelote dès les premières images, surtout le Jean-Pierre.
J’aime leurs films, j’aime leur jeu d’acteurs, j’aime ce qu’ils veulent faire passer mais que de tension ils suscitent en moi.
Un peu comme des amis que l’on aime avoir à sa table mais dont on sait que le dîner ne sera pas sous le signe de la sérénité.
Au générique de fin j’ai senti que tout se dénouait en moi, tant mieux j’ai bien failli perdre le bénéfice d’une après-midi au
jardin.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
13 mai 2012
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dimanche 13 mai 2012
Habituellement je fais les courses tous les 15 jours, j’achète les fruits et légumes ainsi que la viande sur le marché le
dimanche.
Depuis 1 mois les Mousquetaires sont en plein travaux, nouvel agencement des rayons.
Au lieu de remplir mon caddy les yeux fermés je divague comme une âme en cherchant où ils ont bien pu mettre le dentifrice. Tout est à l’envers
et je plains les employées de travailler dans des conditions surréalistes.
Pour le moment l’incohérence la plus totale règne en maître absolu ce qui a pour conséquence fâcheuse de me faire oublier bien des choses, même
avec ma liste.
J’ai donc depuis hier un frigo avec des yaourts pour un régiment, un placard où se battent en duel une boite de thon et une de sardines mais il
y a du sel de céleri pour 6 mois...Je vais devoir me taper la corvée une fois de plus!
J’ai horreur de faire les courses, si en plus tout se ligue contre moi…
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
12 mai 2012
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samedi 12 mai 2012
Une femme découvre dans la correspondance de sa mère à quel point elle ignorait tout d’elle. Elle avait connu la mère, l’épouse mais ne savait
rien de la jeune fille aux espoirs déçus. Dans la correspondance échangée avec sa sœur elle cherche en vain l’annonce de sa naissance mais ne trouve qu’une phrase laconique la concernant
seulement 2 ans après son arrivée. C’est un choc pour elle.
Maman a laissé des années d’agendas, elle disait toujours « Vous les brûlerez » elle ne disait pas si nous pouvions les lire ou
pas.
Je n’ai pas voulu les ouvrir. Pas le courage.
Je lis souvent ses cahiers de jardinage, la première fois je pensais y être à l’abri de toute émotion mais quand entre 2 projets de plantation
elle écrit « Renaud me manque de plus en plus » je tourne vite la page tant je me sens indiscrète.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
11 mai 2012
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vendredi 11 mai 2012
Le peut-être snowflake*...
Finalement l’albizia de maman a survécu au froid. De minuscules feuilles attendaient sans doute la première journée très chaude pour se déplier,
c’est une bonne nouvelle, je ne vais plus passer mon temps à scruter sa renaissance.
Hier j’ai désherbé à l’ombre, le jardin est assez grand pour me permettre de choisir l’endroit où sévir.
Sous le snowflake* j’ai dû me mettre à plat ventre, pour l’instant ça ne me pose pas de problème, jusqu’à quand ?
Sur goo...le snowflake ne ressemble en rien à ma photo, si quelqu'un peut me renseigner.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
10 mai 2012
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jeudi 10 mai 2012
Après une matinée grise j’ai attrapé une bonne suée en coupant les fleurs fanées des lilas.
La température montait encore pendant que j’hésitais, cisaille à la main entre laisser vivre le sureau ou pas.
Enfant c’est un arbre qui procurait bien des plaisirs.
Choisir une branche bien droite, enlever l’écorce avec un canif, évider l’intérieur, faire une encoche et j’avais un sifflet
formidable.
Mieux encore, toujours avec une branche bien droite, s’asseoir à l’ombre, aiguiser sur une pierre le canif et dessiner en entaillant l’écorce
des motifs tout autour de la branche.
Je ne me suis jamais ennuyée en vivant au milieu des bois il y avait tant de choses à faire.
En pensant à tout ça je me demandais si je ne gardais pas le sureau pour les garçons, ils pourraient y sculpter au moins leur nom.
Aujourd’hui on nous promet une journée d’éphémère été...
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.