le blog attentiontravaux.suite

mardi 21 septembre 2010

Il y a quelques semaines « Amiedetoujours » s’arrêtait à la maison avec ses 3 petits-enfants.

Nous devions sans doute échanger nos impressions sur nos respectifs degrés de fatigue qui augmentent un peu à chaque séjour des enfants quand elle m’assène le plus sérieusement du monde « Mab dans 13 ans nous aurons 80 ans ! »
Le choc que j’ai eu !

A peine si je me projette vers les 70 ans qui arrivent à grand pas mais 80…
Je dois dire que depuis j’y pense assez souvent.
Dans 13 ans nous aurons 80 ans, elle oui mais pas moi car je viens de faire le compte, je n’ai que 66 ans moi ! Et toc !
C’est bizarre chaque année je me mets un an de plus.

Le visiteur du soir flashé à 1 h du matin par Maky.

Je me demande quand même comment je vais attaquer mes plates-bandes à mains nues maintenant.

dimanche 19 septembre 2010

Donné en 2004 par la cousine de Provence, cousine germaine de maman mais plus jeune (un peu) que moi elle venait pour la première fois de sa vie à Paris et chez nous.
Issue d’une famille où l’on ne sait pas arriver les mains vides, elle apportait un gros ballot de vêtements. Comme moi elle pratique la récup’ et c’est ainsi que fouillant dans le tas je sors un pantalon en coton tout-doux, juste à ma taille,parfait pour dissimuler fesses et hanches mais il faut bien l’avouer pas flatteur du tout.
Après l’avoir mis les jours de grande chaleur pendant 3 ans, j’en avais fait mon pantalon de jardinage.
Usé jusqu’à la trame, il était déjà percé aux genoux et voilà que la déchirure est devenue béante, hier en montant à l’escabeau.
De toute urgence je dois trouver l’équivalent, mieux serait trop de félicité !

vendredi 17 2010.

Me sortir du lit si tôt, maintenant je dois attendre un bon moment avant que le ciel s’allume et que le soleil perce les nuages.
C’est sans doute un signe de vieillesse que d’attendre avec impatience que le jour se lève, mais se lever avant lui n’est pas très malin, les matinées sont longues et le repas de 13h semble de plus en plus lointain alors qu’en fait selon les pendules il se rapproche inexorablement à chaque tic-tac, est-ce bien clair ?
Tout ça pour ne rien dire finalement.
Ah, si hier soir j’ai vu un film-Julia et Julie- avec Meryl Streep en auteur de livres de cuisine française à l’usage des américaines, histoire vraie, sympathique, bien jouée, mais pourquoi au doublage avoir affublé Meryl Streep d’une voix aussi crispante ?
L’ennui c’est que j’ai eu faim tout au long du film, la nouvelle cuisine moléculaire n’était pas encore inventée dans les années 50 et le beurre, le chocolat, les sauces y avaient leur place.

mercredi 15 septembre 2010

Après 11 ans de bons et loyaux services, il a rendu l’âme samedi dans l’après-midi, d’alerte il était devenu poussif et de poussif à inerte il n’y avait qu’un pas.
Pour aborder le week-end sans internet j’avais de la peinture à finir, des livres sur la table basse, un vide-grenier à arpenter, des photos à trier et scanner, sans parler du repassage, je dois dire que je me suis fait une raison très vite.
Pas d’agacement, d’énervements inutiles, juste l’attente du lundi puis du mardi 18 h moment inoubliable où enfin internet fut.
Il ne me reste plus qu’à combler le retard pris chez les uns et les autres, j’ai lu en vitesse que certains parisiens de ma connaissance respiraient mieux en province, je m’en réjouis pour eux.
Pour l’instant, mon coin à moi que j’aime dans le salon est un peu chamboulé, c’est pas grave mais je vous explique :
Le mieux étant l’ennemi du bien et Maky son adepte, il a dégainé un tournevis pour remettre au bon endroit et bien visser une prise électrique, depuis le volet refuse de monter ou descendre. Fallait pas y toucher, en pendouillant elle fonctionnait très bien la prise en question et le volet aussi.

vendredi 10 septembre 2010

Rien de mieux qu’un roman anglais pour se sortir du quotidien, rien de mieux qu’une anglaise de la bourgeoisie pour se moquer avec humour et insolence de ses semblables.
La plume de Mary Wesley est trempée dans un mélange d’acide et de miel, les dialogues sont acidulés comme le citron et les caractères ont du…caractère.
Les protagonistes sont tour à tour légers, insolents, conformistes, mesquins, hypocrites, sympathiques ou détestables mais avec tant d’élégance et d’humour  que dès la première ligne j’ai envie d’en savoir plus sur ce cousin excentrique, père de 6 enfants et qui bien sûr fait installer dans la salle de bains…6 baignoires.