Les rescapées d'un été pourri.
Certains tapent sur des bambous, moi je clique vainement sur les blogs muets. Tous les jours avec une régularité
maniaque je clique sur Elvire, mais ce sont toujours les serpents qui sont en première page, depuis des mois je clique sur Anitta et sa Corinne F en vain, pourtant j’aurais bien dû comprendre que
son dernier billet sonnait le glas de sa prose. Deux exemples de ma constance et fidélité, il y en à d’autres des silencieux, muets, aphones, boudeurs, fatigués ou tout simplement qui ont trop ou
pas assez à dire. Et moi je continue de cliquer, heureusement Bernie nous a donné de courtes nouvelles, il ne va nous laisser en rade avec sa Loïs. Dans mes favoris les hommes sont rares,
quelques voyageurs avec qui je fais le tour du monde, quelques expatriés, pas encore trouvé le blogueur idéal, d’ailleurs je ne sais pas bien ce que je recherche, pas plus si affinités, mais une
certaine régularité et de l’humour. Le Goût ne manque pas de sel mais il est rare.
Je clique beaucoup chez les brodeuses, pourquoi me torturer ainsi en voyant leurs ouvrages ?
Je clique sur les blogs-jardiniers, encore une torture, je suis maso ou quoi ?
Au hasard des commentaires chez certains je clique sur un site qui porte un nom accrocheur ou intriguant et me voici embarquée dans un quotidien parfois léger comme une robe d’été (pas de saison)
parfois lourd comme un manteau mouillé, blogs défouloirs, blogs photos, blogs de tout et de rien je me sens parfois si concernée par cette vie des autres que souvent je m’éloigne du clavier me
disant « Stop, ce n’est que du virtuel, tu as tes propres soucis sur les épaules et tout cela est-il bien vrai ? » mais qu’importe j’y reviens quand même.
Je clique, tu cliques, nous cliquons, vive le clic et revenez les absentes !
D’un clic vous pouvez agrandir la photo des tomates rescapées, elles ne sont pas mauvaises ni délicieuses et 12 tomates pour 50 pieds repiqués c’est un record à l’envers !