Il y a des jours comme ça où l’on ferait mieux d’être sur une île déserte. Entendre dès le matin que des bébés ont été découverts dans un congélateur et je me crois revenue un an en arrière…
Passer à table et regarder les yeux exhorbités un élu d’Argenteuil expliquer comment il veut éloigner les SDF dépasse l’entendement…
Ecouter en ralant un spécialiste nous dire que les nappes phréatiques sont au plus bas pour des années me donne des envies de hurler à la pluie…
Heureusement un bon film, « Les mémoires d’une geisha » me procure un moment de dépaysement bienvenu, mais pourquoi ai-je zappé après ce film sur Arte ? Une plongée vertigineuse au cœur des névroses d’une famille américaine, filmée par Jonathan Caouette souffrant d’une dépersonnalisation aigüe, images
fortes et dérangeantes, musique envoutante, de quoi faire des cauchemars toute la nuit. Je viens de rendre visite à l’ami Google pour en savoir un peu plus sur ce
documentaire et ce personnage dont Gainsgourg a fait le titre d’une chanson. Je ne connaissais rien de ce Caouette et je peux dire que je vivais très bien sans.
A part ça rien de notable à raconter, si ce n’est qu’hier je me suis trompée d’un jour dans l’anniversaire de mon petit N°2, grand-mère indigne que je suis !
Ah si une nouvelle d’importance, il fait soleil et je vais m’éclater dans des lessives. Un ciel si pur c’est bizarre…