Préparatifs, tout le monde au travail!
Pas de doute nous sommes bien à quelques jours de la fête des mères, journaux, écrans, affiches 4x4 sont envahis de femmes
toutes affichant un air débilo- extasié devant le mixer miracle, la machine à pain plus qu’indispensable, le robot qui parle et la cafetière sexy mais sans le « what else ». Il ne vient
donc pas à l’idée du plus nul des publicitaires qu’une femme peut avoir envie d’un bon livre, d’une soirée à l’opéra, d’un bel outil fonctionnel et à sa taille pour jardiner ou
bricoler, il ne suffit pas de faire des perçeuses roses, si elles sont toujours aussi peu adaptées au poignet délicat de l’utilisatrice cela reste du gadget !
Qui aura l’idée lumineuse d’offrir une séance chez l’épileuse, un abonnement au journal débile que la trentenaire lit en cachette chez son coiffeur. Qui parmi les annonceurs
fera le 1er pas en supprimant de sa campagne, ustensiles de cuisine qui servent peu, parfum, c’est rarement le bon, pour y vanter les bienfaits d’une journée rien que pour la maman
souvent débordée de nos jours, un bon pour « je prends les enfants en charge du lever au coucher et je range après ». Raz le bol des robot, des aspirateurs avec ou sans sacs, messieurs
offrez un écran plat, des cours de coutures , de torchis, de peinture ou 5 séances dans un club de gym, juste de le temps de comprendre que non c’est trop dur . Et si messieurs les maris vous ne
passiez pas par la case télé pour avoir une idée, si vous laissiez la CB à madame, grand seigneur « fais-toi plaisir chérie » cela eviterait aussi bien des retours à l’envoyeur.
Depuis toujours Maky me laisse décider moi-même de ce qui me fera plaisir et cette année je m’offre un petit piochon pour massacrer pissenlits et liserons avec l’outil indispensable pour aller
chercher au plus profond de la terre les racines de ces envahisseurs. C’est mon seul désir du moment. Plus goût à rien depuis que Fille Unique ne revient plus de l’école avec le cadre à photo en
plâtre, le collier de nouilles ou le dessin de sa main. Ceci dit je trouve que les qualités artistiques des maîtresses d’aujourd’hui ne font plus reléguer les cadeaux aux toilettes.