Et peut-être encore aujourd’hui « ils » l’ont dit, c’était l’été et c’était la journée choisie pour recevoir à dîner, et pas n’importe qui des virtuoses du fourneau, des Mozart de la sauce, des Léonard de Vinci de la présentation, bref prise de tête et angoisse pour moi qui suis loin de jouer dans la même cour, mais en même temps ce sont des copains alors j’ai le droit de tricher et d’aller me fournir chez tonton Pic**rd et de le dire sans complexe, parce que la cuisson des paupiettes (un peu trop je crois), c’est moi , les coquilles saint Jacques, les gâteaux c’est moi aussi, et finalement quand je vois qu’il ne reste rien dans les assiettes je me dis que 2 possibilités s’offrent à moi, ou ils avaient très très faim, ou le repas était bien. Les vins, je ne me pose pas la question, l’ambiance rien à dire, la table joliment mise, si je participais au "dîner presque parfait » je me mettrais 7/10.
Mais les lendemains sont durs, j’ai les jambes en compote, la cuisine en champ de bataille, juste envie de faire « canapé » et pourtant je viens de me lever.
Allez dans quelques cafés ça ira mieux. Une très bonne soirée, on aurait pu manger dehors.