Printemps 1946, Pomponette me promène dans les rues de Carcassonne, j’ai 2 ans, l’air boudeur et une poussette dont je me souviens très bien, siège en moleskine verte, craquelée, un peu rouillée, je me demande bien quels enfants elle a trimballé avant moi et surtout je me demande comment Bon-papa a consenti à ce que l’on me mette dans ce qui même sur la photo semble déjà fort vétuste, 6 ans après moi Sister y fera ses premières balades à Valras. Tout à l’heure Pomponette me racontera l’histoire de cette poussette que j’ai déjà dû entendre, histoires avec un pluriel car à l’époque mes parents se déplaçaient en vélo, Olonzac-Narbonne, ça fait le mollet svelte, papa toujours bricoleur attache la poussette au vélo, avec moi dedans bien sûr et…j’ai bien failli ne jamais bloguer, la poussette s’étant détachée par je ne sais quel coup du sort. . Pareille mésaventure n’arrivera pas à Eugénie, elle est pourvue d’un grand-père bricoleur, d’un coup de baguette magique et de pinceaux il a transformé la citrouille rouillée en carrosse flambant neuf. Vivement cet été qu’il frime dans les rues
Vendredi-fraises, vendredi treize, si je joue, si je gagne…je sais bien ce que je ferai avec le
pactole !
* Le carrosse sous tous les angles chez Maky bien sûr