Je me demande si c’est toujours vrai, entre ceux qui ne savent pas choisir une occupation tant les possibilités sont nombreuses et ceux pour qui la pause dominicale est la bienvenue pour ne rien faire, je crois que l’ennui n’a plus sa place.
Peut-être juste un peu de désoeuvrement, mais l’inaction n’est pas forcément génératrice d’ennui, ni mère de tous les vices.
Ne rien faire, révasser, peut apporter maintes satisfactions, ne pas se presser, rester au chaud, au calme, loin des trajets scolaires et des cours de récréations bruyantes, le dimanche offre bien des plaisirs.
Je sais que beaucoup souffre du mal être du dimanche soir, d’anciens pensionnaires pour la plupart.
Pas du tout ce genre d’étât d’âme pour moi, le dimanche est un jour en supens entre 2 semaines, la porte ouverte à une longue après-midi sans courses, la quasi certitude de pouvoir mener à bien un projet sans interruption extérieure.
Je sais que mes petits ne s’ennuient pas le dimanche, Fille Unique adore avoir ses poussins sous son aile, elle sera juste agacée, très agacée même, si une visite imprévue arrive (2 adultes et 3 enfants coutumiers du fait) juste au moment des douches-ongles-oreilles qu’elle supervise ce soir-là, moment suivi traditionnellement d’un repas- crèpes que personne n’a envi de partager avec les intrus.
Les dimanches soir de mon enfance étaient sous le signes des « dîners suisses » grandes tartines trempées dans les bols de chocolat, thé ou café au lait, pour Pomponette pas besoin de se demander que faire à manger et pour les enfants que nous étions la routine envolée.
Je n’ai même pas regardé si Barnaby sera là aujourd’hui…Quant au marché, si c’est comme la semaine dernière ily aura peu de marchands, froid et vacances d’hiver les font déserter mais j’entendrai les lamentation sur le cours du poireau !
* Je n'ai pas trouvé ou pas su chercher la chanson de Charles Trénet