vendredi 29 juin 2012
Tous les jours j’observe la progression de l’ipomée sur le mur, paresseuse en mai, elle avait juste besoin d’un peu de chaleur pour démarrer son ascension, obstinée, elle s’accroche là où bon lui semble, contrariant le guidage que je tente en vain de lui imposer.
Sa tige liane qui s’enroule avec force me fascine, je trouve même que c’est un peu inquiétant, gardant en mémoire un vieux film fantastique dont les seuls effets spéciaux consistaient à faire grandir des plantes démesurément jusqu’à ce qu’elles envahissent la planète entière. Haricots, courgettes et tomates se mutaient en espèces carnivores et mangeuses d’homme. C’était angoissant.
De la même façon je regarde la progression de la vigne du potager qui en quelques jours tranforme un petit coin ensoleillé en tonnelle ombragée, les vrilles, sans doute ont-elles des yeux, se balancent doucement, mine de rien, et hop dès que j’ai le dos tourné, elles se sont enroulées sur le support avec une force phénoménale, inquiétant vous dis-je.
Sinon il a fait hier une fort belle journée d’été, limite un peu trop chaude, jamais contente la Mab et son Ipomée magique.