samedi 2 mars 2013
Depuis toujours, en tous cas depuis 10 ans au moins il y a sur le marché un petit étal tenu par une femme sympathique. Un panier d’échalotes, une caissette d’oignons rouge, quelques bottes de radis, une dizaine de tomates non calibrées l’été et des pommes de terre, terreuses, voisinaient avec quelques douzaines d’œufs.
De temps en temps une volaille caquetait dans un carton, commande d’un client.
Aucun doute pour moi, la modestie du stand, le peu de produits et la volaille bruyante, c’était du local, du bon, pas du bio mais presque et j’achetais les œufs sans me préoccuper du numéro.
Un jour la dame n’est pas venue, remplacée par une jeunette, comme produits locaux il y avait des dattes, figues et abricots secs, des légumes à la mode en toutes saisons, de volailles en attente d’être adoptées point mais des œufs en grande quantité.
La tendance est à la vigilance, je regarde donc les œufs et stupéfaction ils portent le n°3.
Elevage intensif !
Je ne dis pas qu’il y a eu tromperie, je n’ai jamais demandé de détails sur la provenance et le mode d’élevage des pondeuses.
Mais il ne faut jamais acheter les « œufs » fermés.