22 juin 2010
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mardi 22 juin 2010
Les drapeaux étaient bien déployés depuis quelques jours et j’attendais le concert de klaxons annonciateurs d’une victoire.
Rien, silence complet.
La Maria de Sister vient tout à l’heure, le verbe haut et la gentillesse en bandoulière j’entends déjà sa colère gronder lorsqu’elle va se brancher toute seule sur le foot.
Si l’équipe de France n’a jamais reçu un savon, là c’est fait.
La Maria de Sister, elle, elle connaît le sens des mots : respect, travail, honneur, salaire et solidarité, car si les klaxons sont restés muets c’est bien parce que les cœurs portugais
balancent, hésitent et parfois choisissent le bleu, blanc, rouge.