Nous avons eu juin en avril il est donc normal d’avoir mars en juin, et avec tout ça il faudrait que j’ai l’esprit clair et aiguisé comme un sabre de samouraï, ça ne risque pas! Entre enlever la couette, fermer les volets pour se prémunir de la chaleur, remettre la couette, mettre les chaussettes, les retirer, enfiler le pull, le laisser tomber sur un chaise, regarder la pluie qui dévaste le jardin, le vent qui souffle en mini tornade, les tomates qui n’osent même pas rougir et la chasse aux limaces et escargots, je ne sais même plus où j’habite. Comme chaque année les longues soirées de juin n’ont pas été propices aux dîners dans le jardin, en même temps ça tombe bien, la table dudit jardin perd ces lattes une à une, elle n’a qu’une bonne vingtaine d’années la garce, elle pourrait faire un effort. D’autant plus que j’ai du mal à en trouver une de même dimension. (1m50 sans les rallonges, 2m30 avec) Si en temps normal nous sommes tout au plus 4, il suffit que les enfants soient là, Archi-mamy, Belle Tété, bref les habitués, et tout de suite nous passons à 9 et comme dans ces cas là Pomponette est la championne toutes catégories des petits plats qui se multiplient, une desserte est encore nécessaire. Vous me connaissez suffisamment maintenant pour savoir qu’il est hors de question que j’achète au prix fort une table de jardin, alors j’écume la région à la recherche de la bonne affaire, c’est pas gagné !
Nous sommes dimanche matin et je déroge à la tradition, pas un mot sur ce qui m’attend.