Plusieurs constations s’imposent après presque 3 semaines hors de chez moi. Rien de tel que quelques kms pour
que le quotidien s’efface un peu.
Kilomètres parsemés de cousins-cousines et amis, renouer des liens et s’apercevoir qu’ils n’étaient aucunement distendus, c’est agréable !
S’en mettre plein les yeux et la mémoire de paysages magnifiques, y compris le Larzac hier, c’est bon pour l’automne et l’hiver qui viendront immanquablement…
S’écrier intérieurement « Chéri on a rétréci mon village natal ! » ça fiche un coup au moral, d’ailleurs je n’ai toujours pas compris pourquoi quand j’avais 10 ans il nous fallait
une journée entière pour faire le tour du village et aujourd’hui à 63 ans en 30 minutes c’était bouclé ! Il est vrai que j’ai n’ai pas rencontré de joueurs de billes, pas eu à faire des
détours afin d’éviter certains vieux munis de canes, assis toute la journée au soleil pour nous surveiller aurait-on dit.
La constatation qui m’a procuré le plus de désillusions fut l’expérience du cyber-espace, pas du tout comme dans les films où l’on voit le héros s’installer devant le PC et d’un œil distrait
consulter ses emails, en expédier, scanner des documents de la plus haute importance et même entrer dans les programmes du FBI, non rien de tout cela pour moi, de plus il faut se munir de tous
ces codes et identifiants…
Bon maintenant je n’ai qu’une hâte, aller vous lire, vous commenter, et reprendre mes activités habituelles.