Un 1er janvier ordinaire, un de ceux où l’on se remet des agapes de la veille, même quand la veille, pas d’agapes etc… Un janvier entamé avec Archi-mamy, Sister et Pomponette, repas vite improvisé, mais les belles assiettes se suffisant à elles-seules pas besoin d’ortolans. Le décor étant planté, juste un petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas les lieux : Nous habitons un grande maison que nous partageons avec Pomponette et Sister, 2 appartements, vastes, 2 entrées bien distinctes, un jardin commun dont Pomponette assure l’entretien, bref chacun chez soi mais pas loin pour veiller les uns sur les autres. Par le jardin Pomponette et Sister ont au plus 6 mètres à parcourir, les pieds au sec pour arriver chez nous.
Vous avez tous compris ? Alors je continue, hier vers 13 h pendant que Maky était allé chercher sa maman, qui vois-je arriver Pomponette, mais il y a un truc qui cloche, le sac, elle l’a, le manteau aussi, le rouge à lèvres OK, le fard à paupières pas oublié, la bonne humeur, présente ! Alors qu’est-ce qui ne va pas… Eh bien il a fallu que j’atteigne l’âge de 63 ans et demi et Maman celui de 85 dans 20 jours pour la voir chez moi, un jour de fête en …chaussons, coquets, certes mais là c’est un choc, la grande prêtresse du talon vertigineux c’est laissé embobiner par sa fille seconde, moi j’appelle ça de la maltraitance à personnes agées. Pomponette en chaussons, dans certains foyers je sais que la nouvelle va faire grand bruit et sera débattue longuement.
Un premier janvier ma grand-mère Odette écrivait dans son journal :
« Nihil novi sub calotta caelorum » Et bien plus d’un siècle plus tard je peux dire la même chose, sous la calotte des cieux, rien de neuf le monde est toujours à feu et sang et je préjère parler des pieds de Pomponette.