Déjà 2 ans que Maky goûte à une retraite bien méritée, 2 ans ponctués de deuils trop rapprochés, 2 ans qu’il a
abandonné son statut de fils de pour endosser le costume de chef de famille, 2 ans qu’il est en charge des femmes de la famille. 2 ans c’est court et long à la fois. 2 ans que Maminette s’est
annoncée, 2 ans vécus à mi-temps, mais là ça suffit, je ne veux plus d’un mari qui se lève tard, maintenant il faut que l’on fasse des choses ensemble, voilà c’est dit et je tape du pied et du
poing sur la table !
3 enfants sages heureux de retrouver papa et maman, Eugénie n’a pas manifesté une joie sans borne mais Henri était pressé de retrouver la ferme, les 27 agneaux et le dernier né des veaux. Je
constate qu’il est encore plus demandeur de nouvelles que moi, et ce n’est pas peu dire. Les agnélages en cours et sans lui font qu’il voudrait bien être doté du don d’ubiquité, chez Mab on est
bien mais il se passe tant de choses à la ferme…
Aller et retour en Normandie dans la journée, 16h30 au niveau de Versailles ce n’est pas un bon plan, mais alors
pas du tout, sortie des bureaux, départs en week-end, départs au ski, nous étions à la maison à 19h30, en ce qui me concerne, coincée, rompue, détruite, usée, 100 ans
ni plus ni moins, à peine un carré de chocolat, pour le moral, Kamelot et au lit avec le son de la télé à fond ou presque, pas besoin de se faire discrète, mademoiselle n’est plus là et ce matin
debout à 5 h sans craindre d’être suivie de près par Henri, la liberté retrouvée. Dans la journée Fille Unique retrouvera son Arthur après une semaine au ski et les
petits seront bouche bée en écoutant les exploits du grand frêre.