C’est le café ce matin qui n’a pas la température idéale, pour être à mon goût et me donner entière satisfaction il doit
bruler légèrement.
C’est aussi la température qu’il fait dehors, nous n’allons pas transpirer au jardin.
Décidément ce café presque tiède ne va pas du tout, j’y retourne. Ah c’est mieux !
Quelques fois, dès le début d’un film il y a comme une alchimie qui se fait, la sauce prend tout de suite, le charme est là, sans savoir exactement pourquoi ? La maison, les décors, la musique, la région du tournage ou simplement et c’est déjà beaucoup, les acteurs. En l’occurrence j’aime beaucoup Karine Viard, aux antipodes du star-système, actrice sensible et jouant juste, j’apprécie également le jeu tout en finesse de Kad Mérad qui a l’intelligence de ne pas se laisser enfermer dans le succés des chtis. Donc un joli film « La tête de ma mère » porté par une jeune actrice prometteuse qui occupe l’écran tout au long du film avec une présence trés physique.
Le thème pourrait être « Une fille cherche le bonheur pour l’offrir à sa mère » mais c’est trop réducteur pour dire la poèsie, l’humour, la violence verbale, la tristesse et la joie qui nous transportent pendant 90 mn. Une bonne surprise comme la télé en réserve parfois, tout de suite après une visite guidée de Tanger, juste après le brûlot de Michael Moore sur le "buisson maudit", histoire de ne pas oublier certaines choses extrèmement dérangeantes et c’était parti pour 4 bonnes heures de sommeil. Raz le bol de me réveiller à 3 heures sans espoir de me rendormir.