La fête du village, à la Pentecôte, était la sortie incontournable des enfants dont je m’occupais pendant ma période
d’éducatrice.
Joie pour eux et corvée pour moi. Un lâcher de moineaux sur des miettes de pain.
A cette époque ils étaient bien élevés, et jamais nous n’avons eu à regretter de les laisser sans surveillance durant quelques heures.
Mais la fête foraine et ses flons-flons n’est décidement pas ma tasse de thé, encore moins ses manèges et hier j’ai encore plus détesté les montagnes russes.
Pas de fauteuil pour Pomponette, pas de télé, pas de tentative pour la faire manger.
Nous étions prévenus, il y aurait des hauts et des bas. Un grand bas hier, de la fièvre dans la nuit, des convulsions stoppées à
temps.
Elle a peine ouvert les yeux à notre arrivée et pour la première fois des plaintes et gémissements qui nous crèvent le cœur.
Je réponds brièvement à certains de vos commentaires.
Si on lui a proposé de la crème à la vanille c’est qu’elle ne peut pas dire si elle aime ou pas.
Si on lui a remis la sonde gastrique c’est qu’elle n’a pas pu avaler.
Maman est bien moins « présente » ces 2 derniers jours. Elle ne nous reconnaît toujours pas…
Notre impuissance est insupportable.