Il n’y eut pas pas de chiens sautants et bruyants, pas d’échanges hauts en couleurs, pas de soleil pour manger dehors mais au menu une côte de bœuf à la cuisson parfaite, des pommes de terre sautées aussi bonnes sinon meilleures que les miennes, du chauffage dans la maison et un petit Brouilly qui descendait tout seul.
Il y eut des souvenirs échangés, Ste Maxime, la daube provençale un soir vers St Tropez, les fêtes pour un oui pour un non, c’était un temps où les rangs de nos 2 familles ne s’étaient pas encore éclaircis.
Hier j’écrivais que notre amie ne pouvait même pas se permettre un petit rhume, et voila qu’elle en prend bien à son aise…avec une belle entorse, suppose t-elle, car pas question de passer une radio.
Sans que l’on s’en aperçoive, les restes de midi sont arrivés sur la table, d’autres amis autour, je ne serai jamais couchée à 20h30…
Une coupe de champagne, une rondelle de tomate, baillements mal dissimulés, je suis une mauvaise convive à partir d’une certaine heure, « Makyyyyyyyyy on y va ??????????????????? » mais Maky est un bavard invétéré, un couche tard, il m’entend à peine.
Pour rentrer je prends le volant, c’est mieux !