24 février 2010
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Plus les jours passent et moins le bazar dans le salon, les miettes sur le tapis, les portes ouvertes et jamais refermées ne me dérangent.
Plus les enfants envahissent mon espace vital, demande mon attention tous en même temps pour des choses différentes et moins j’ai besoin de ma bulle de protection.
Hier par exemple, je supervisais le rapport de stage d'Arthur, comptait le nombre de sauts à la corde de Victor, changeait le fil de la broderie d'Henri et refusait de faire le cheval pour Eugénie, d'où colère énorme mais vite passée.
Par contre Mai 68 n’étant pas passé par moi en matière d’éducation, pas question de négocier et parlementer pendant de longues minutes.
Un ordre simple et concret doit être exécuté aussitôt entendu. Mettre des chaussons, prendre une douche, mettre et débarrasser la table, rien de bien compliqué mais parfois il faut en arriver à des menaces et c’est là que je vois des bras et des jambes s’agiter, des cris de « frayeurs » sortir de 4 gosiers, comme si la pire des corrections les attendait.
Bon tout ça pour dire que nous les ramenons dans l’après-midi et que jeudi je pourrai m’éclater avec les rangements et aspirateur.