14 février 2010
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Quand l’horaire du train est distillé toutes les 10 minutes en annonçant à chaque fois 5 minutes de retard, il vaut mieux rester agglutiné sous le panneau en tapant des pieds qui se congèlent doucement.
De toutes façons il est impossible de bouger une jambe ou un bras, sardine est notre nouvelle vie.
Hier c’était super gare de Lyon, ascenseurs en panne (3 étages à monter en évitant de se faire assommer par des skis ou écraser par des sacs) froid glacial, queue interminable pour boire un café au prix du champagne et toujours un TGV absent.
La grogne ambiante monte au fil des quarts d’heure qui s’éternisent.
Un enfant s’est perdu, l’a t-on retrouvé ? Des bébés frigorifiés avalent des biberons aussi froids que mes pieds, des jeunes femmes en talons aiguilles fouillent leur sac et en ressortent des bottes plus adaptées à la situation.
Et toujours pas de TGV, encore moins d’explications.
Nous n’avons pas d’enfants en bas âge, juste Arthur et son cousin, 2 ados heureux de se retrouver, le temps ne compte pas pour eux, ce soir ils seront à la neige.
Après 2 heures passées à observer la nature humaine, la ruée vers le train des vacances est un grand moment de bousculade, les valises qui roulent sur les pieds, ça fait mal !
Embrassades, recommandations et vite, vite retour vers notre campagne, toujours aussi enneigée mais caaaaaaaaalme.