9 août 2012
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jeudi 9 août 2012
J’en connais au moins 2 qui vont dire « Elle nous agace avec ces bouquins » et quand je dis « agace » je suis
polie.
Ces 2 là veulent lire le quotidien, les petites choses sans importance qui ponctuent ma vie mais pour moi il était temps, grand temps même
après le séjour des enfants de recommencer à tourner des pages.
Pendant quelques jours je serai en Australie, un masque sur le visage, protection illusoire contre la grippe espagnole.
Après ou en même temps j’irai me promener sur la lande irlandaise.
Allez vous 2 souhaitez moi bonne lecture et patientez jusqu’à demain, je vous parlerai du repassage que j’aurais fait ou pas.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
8 août 2012
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mercredi 8 août 2012
Ils ont voyagé dans le monde entier, vécu à Singapour, arrivent d’Avignon en passant par Vichy, ils ont aimé la ville et les magasins, et
s’arrêtent chez nous avant de regagner Paris.
Tea time au jardin avec chouquettes et glace, les bavardages vont bon train entre cousins, pas envie de les laisser repartir.
« Vous dînez avec nous » C’est plus un ordre qu’une question.
Cousine marque une légère hésitation et la réponse qui deviendra culte fuse.
« Ne te casse pas la tête, fais nous un phoscao »
L’enfance aussitôt s’invite, les souvenirs de dîners suisses du dimanche soir jaillissent.
Tradition qui remonte à papa, sans doute parce que ce devait être le jour de sortie de la bonne.
Chez nous pas de bonne mais chocolat chaud, maman faisait fondre de gros carrés, et tartines.
Chez Maky c’était lait chaud et chez les cousines, phoscao !
Les souvenirs ne remplissent guère les estomacs, alors un tour au potager pour prendre une laitue, mélanger quelques tomates, sortir la
charcuterie de Moselle ramenée par les voisins et en guise de dessert quelques pastilles Vichy !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
7 août 2012
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mardi 7 août 2012
Moi le rez de chaussée et le 1er étage, Maky le second.
Aspirateur, tête de loup, sacs poubelle, serpillière, chiffons et courage en mains nous avons traqué la poussière, les petits légos, noyaux
d’abricots et que sais-je encore toute la journée. Chose extraordinaire Maky a même jeté quelques années de Micro hebdo, un exploit !
Trouvé 2 paires de chaussures sous le lit de Victor, je lui avais pourtant dit de vérifier, mais c’est vrai que pour ça il fallait se
baisser…
Constaté avec amusement qu’Eugénie avait fait main basse dans ma corbeille maquillage.
Du ménage et du vide, c’était une bonne journée.
J’espère maintenant que je pourrais faire au moins 4 lessives et les étendre dehors, oui j’ai des préoccupations terre à terre.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
6 août 2012
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lundi 6 août 2012
Depuis qu’Heure-bleue a eu un commentaire virulent et stupide sur son blog j’ai envie de faire un billet sur les anonymes qui déversent leur
bile au lieu de passer leur chemin, tant de bêtise me rend dingue.
Depuis le début des JO je pense à tous ces bons moments passés devant la télé, sportive-canapé je revois les magnifiques courses de Carl
Lewis.
Hier en attendant la finale du 100m je me suis endormie et n’ai rien vu.
Depuis que l’été n’arrive pas à s’installer j’attends l'automne qui est souvent si beau dans notre région.
Depuis que les enfants sont partis je cherche un bon livre, mardi j’irai à la bibliothèque.
Au moins 4 sujets de billets que je voudrais bien sentis mais je crois bien qu’ils vont rester à l’état de projet.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
5 août 2012
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dimanche 5 août 2012
Le train pour la Normandie était bondé, j’ai laissé les enfants dans un couloir, assis sur les sacs, entre 2 portes dont une qui refusait de
s’offrir. Arthur en scout toujours prêt a joué les portiers sans recevoir un merci ni même un sourire, je constate que les trains ne sont pas adaptés à la dimension des valises.
Ils sont bien arrivés, les sacs aussi, c’est important car dans un il y avait l’épée en or d’Eugénie.
A 20h hier soir Victor téléphone pour demander où est son treillis noir, je suis sûre de l’avoir mis dans les bagages et lui demande de me
tenir au courant des ses recherches mais pas ce soir, je suis couchée, épuisée, le sommeil réparateur n’est pas loin.
Que reste t-il de ces vacances ? Quelques photos, des souvenirs, des rires, une maison à retaper, un jardin qui réclame mes soins et le
silence qui s’installe jusqu’aux prochains congés scolaires.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
4 août 2012
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samedi 4 août 2012
Je suis toujours étonnée de la capacité d’émerveillement des enfants, eux que rien ne surprend à l’ère de la technologie qu’ils utilisent sans
se poser de questions.
Même l’ ado qui joue souvent les blasés était subjugué.
Grâce à Sister chacun avait un petit budget, avant le spectacle un petit tour dans les boutiques bondées, Eugénie a choisi une épée en or et
une sucette géante, léchouillée pendant 5 mn… « Mab tu me la gardes »
Enfin l’heure d’entrer dans l’arène arrive, la consigne est de faire le plus de bruit possible, taper sur la table avec les fourchettes, crier,
agiter les chapeaux offerts à l’entrée et coca à volonté, tout est fait pour séduire les enfants.
Rien ne manquait dans la légende de Buffalo Bill, même pas les bisons, qu’attendait Eugénie.
Voir les enfants aussi heureux me comble de joie, les entendre remercier notre ami cavalier et disséquer le show avec lui m’amuse mais nous
avons 100 kms à faire, il faut rentrer même si Eugénie insiste pour pour assister à la seconde séance.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
3 août 2012
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vendredi 3 août 2012
La quarantaine qui se profile a des effets magiques sur ma filleule, plutôt du style palefrenière jusqu’à maintenant voilà qu’elle nous a
accueilli en robe, ballerines, maquillée et embijoutée, déjà jolie jeune femme au naturel elle l’était encore plus avec quelques artifices savamment dosés.
Mais la transformation ne s’arrête pas là, elle est sur le point de devenir une maîtresse de maison accomplie qui reçoit ses invités avec une
abondance de mets préparés par ses soins, un peu aidée quand même par l’ami Picard.
Après un apéritif plus que copieux nous avions à peine la place pour la viande et les gâteaux délicieux.
Bravo Mélie, tu voulais m’étonner, c’est fait !
Comme toujours nous avons passé une journée excellente, Henri a apprécié la promenade en canoë sur la Seine et encore plus d’y avoir joué les
naufragé.
Eugénie a monté le cheval qu’elle voulait.
Les vacances se terminent ce soir en apothéose, le compagnon de ma filleule, cascadeur équestre chez Dysney nous a tous invité à son dîner-
spectacle.
La légende de Buffalo Bill n’aura plus aucun secret pour nous.
Arthur a déjà regardé sur internet le menu…
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
2 août 2012
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jeudi 2 août 2012
Alors, raconte ton raid au Tyrol ?
Entre la description des paysages, l’eau glacée des torrents en guise de douche, la neige qui crisse sous les chaussures de marche, l’ambiance
autour du feu de camp, un leitmotiv revient encore et toujours : « qu’est-ce que j’ai eu faim »
En temps normal il a faim toutes les heures, maladie chronique de l’adolescence, mais depuis qu’il est revenu, le scout rattrape tous les repas
rêvés pendant son raid.
Mise à sac des frigos, congélateurs et placards, lecture attentive des livres de recettes et occupation de la cuisine.
Avant-hier soir nous avons eu une petite part chacun d’un gâteau au noix et chocolat délicieux, hier des croissants au chocolat*, aujourd’hui
ce sera relâche, nous partons pour la journée au camping de ma filleule.
Eugénie a déjà choisi le cheval qu’elle montera, Henri se fait une joie de revoir son « ami de toute la vie », Victor espère se
baigner, Arthur n’a pas encore demandé le menu…
*Première fois en 16 ans qu'un pot de nu***la franchit le seuil de la cuisine!
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
1 août 2012
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mercredi 1er août 2012
Il y 5 ans les leçons de natation d’Henri ont été interrompues par une tempête qui a dévasté la piscine du village, il a eu le temps
d’apprendre à nager mais pas d’avoir son diplôme.
Pas question de laisser Eugénie prendre le pas sur lui, il donc passé hier son brevet des 5o m.
Garce jusqu’au bout Eugénie s’est incrustée dans la ligne d’eau, a nagé 50 mètres et Henri n’a pas pu savourer seul sa victoire.
Après ça il pensait que sauter du plongeoir des 3 mètres lui assurerait un moment de gloire rien qu’à lui c’était sans compter sur Eugénie pour
qui il n’est pas question qu’elle ne fasse pas pareil qu’Henri. Un vrai boulet cette petite sœur !
Pendant ce temps je triais 52 caleçons et 60 paires de chaussettes, quelques orphelines mais finalement pas trop !
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Un jour aprés l'autre.
31 juillet 2012
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mardi 31 juillet 2012
Depuis hier soir le brouillard nous enveloppe, ça change de la pluie et s’il se lève nous pourrons emmener les enfants à la piscine, Eugénie
est pressée de leur faire une démonstration.
J’ai fait 5 grosses lessives, emmenées et séchées à la laverie, certaines paires de chaussettes sentent encore le fauve…
Je qualifierais la journée d’hier de mollassonne, chacun récupérant à sa manière de 15 jours intensifs.
Eugénie dans sa cabane sous
une table. 
Henri dort
sous la couverture.
Arthur et Victor regardent un film.
Et ce matin
qui vois-je arriver dans la cuisine, Victor, malgré son beau sourire je l’ai renvoyé au lit, j’ai besoin d’un moment tranquille pour déjeuner.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
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