J’ai bien écouté le maître, j’ai bien suivi les contours, pas mis mes doigts trop prés de la lame, bref c’est un
premier cours qui s’est bien passé, finalement le principe est un peu le même que de piquer à la machine, pousser le bois comme les tissus en suivant la ligne fixée au départ. Bon d’accord je ne
suis encore pas aussi à l’aise que Maky, mes contours sont plus géométriques que floraux, mais je suis contente. Maintenant il faut trouver du temps pour tout ça. Petites préoccupations de femme
qui ne travaille pas et n’a pas à chercher un moyen de transport pour ce jeudi noir. Le soleil sera là sans doute afin d’atténuer la morosité ambiante. Ce qui m’étonne toujours c’est de voir les
personnes interrogées prendre la chose en riant, l’effet micro sans doute qui doit agir comme un euphorisant…
Hier nous sommes allés faire un peu de vide chez Archi-mamy, objectif : Les décos de noêl…Question guirlandes électriques, intérieures, extérieures, je suis pourvue jusqu’à la fin de ma vie
et même les suivantes, ainsi que Fille Unique jusqu’à la 5ème génération.
Dimanche je m’installe sur le marché et je vends toutes les guirlandes à poils (Archi-Papy confondait Noêl et le 14 juillet) bleues, blanches et rouges. Quant au carton si lourd que Maky a failli
me mettre sur la tête, il ne contient pas moins de 15 rampes électriques. Généreusement nous avons laissé pour les voisins la collection de bonhommes de neige (6) les bambis géants (2) à mettre
sur la façade, le père-noêl qui escalade le mur, les mètres carrés de fause neige et beaucoup d’autres choses. Archi-papy était le champion toutes catégories de la
déco extérieure, il s’y prenait 6 semaines avant, les rallonges électriques s’entremêlaient dangeureusement sous la pluie et pour finir il revevait le premier prix décerné par la mairie.
La voiture était tellement pleine que nous n’avions plus de place pour éventuellement faire les encombrants, pas grave il n’y avait rien.