Sale temps sur un dimanche.
Merci à Karmara qui nous demande comment nous écrivons nos billets.
Pour moi c'est le matin, très tôt, que j'ouvre word, le plus souvent sans trop savoir ce qui va sortir du clavier que je malmène sans douceur aucune. Comme certains, un mot entendu à la radio, une sensation au lever, un petit soucis comme un caillou dans la chaussure, une idiotie vue à la télé, un bouquin emprunté à la bibli, les enfants quand ils sont là, tout est bon pour étaler quelques étâts d'âme, n'importe quoi est prétexte à assembler avec plus ou moins de bonheur voyelles, consonnes et virgules.
J'envie toujours les textes que je lis ailleurs, construits, concis avec vocabulaire choisi et précis. La spontanéité que je pratique nuit souvent à la qualité de ce que je livre en pature à mes fidèles, tant pis mon plaisir est d'écrire, de partager certaines choses de ma vie qui pourtant n'a rien de bien passionnante.
Si parfois, peut-être même souvent mes lecteurs ne trouvent aucun intérêt à ma prose, ce que je peux comprendre, sachez quand même qu'avant tout ce blog est le fil me reliant à Fille Unique.
La photo que je mets n'a souvent aucun rapport avec le texte, on va dire que c'est un peu ma marque de fabrique.
Ces quelques phrases sans aucun doute impérissables, sauvegardées et copiées, je me dirige alors sur l'administration d'Over-blog, si tout se passe bien, l'hébergeur est souvent caractériel, un clic sur « coller », changement de police et de couleur des caractères, relecture pour traquer les fautes,( il en restera toujours) je n'ai plus qu'à valider et vite car les idées se pressent, se bousculent, tiens si je parlais de ça aussi, mais je me retiens, ne pas faire trop long et surtout ne pas oublier le titre. C'est le plus difficile mais j'ai renoncé il y a bien longtemps au poids des mots, la faute à Karmara qui découragerait les plus ambitieuses dans ce domaine.
Ecrire comme personne avec les mots de tout le monde, Colette y excellait...