Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : le blog attentiontravaux.suite
  • : Famille, lectures, humeur du jour.
  • Contact

  • bricol-girl

visiteurs

Archives

Articles RÉCents

18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 08:26

 

 

La journée d’hier a commencé par un embrasement du ciel pour fêter le lever du jour, il faisait déjà 12° au thermomètre de la cuisine et une ardeur toute printanière agitait un peu tout le monde, enfin surtout N°3 . Jonquilles précoces dans le potager et rosier toujours en fleurs, le printemps était là, au moins pour la journée.

 

Les menus travaux prévus ont été menés à bien, le soleil se faisant de plus en plus chaud je sentais bien que les diverses couches de vêtements ne résisteraient pas à une après-midi dans les rochers.

 

Bouteille d’eau et appareil photo furent bien utiles pour étancher une soif énorme et immortaliser un 17 février estival. N°2 débarrassé de l’ombre de son aîné a joué les chamois parfois même sous l’œil admiratif du petit, ce qui est assez rare.

 

Retour tardif à la maison, douche, Babar à la neige et un enfant épuisé qui s’endort sans dîner sur le canapé. N° 2 étant invité par Sister et Pomponette à dormir dans la chambre aux hortensias nous étions seul Maky et moi, mais avant il fallait porter le plomb au lit…ce qui devient de plus en plus dur.

 

L’atelier broderie a bien fonctionné et je me demande si un jour Maminette aura elle aussi envie de faire des petites croix comme ses frères.

 

C’est dimanche , c’est le marché, c’est la corvée…

 

 

Partager cet article
Repost0
17 février 2007 6 17 /02 /février /2007 06:56

Pas d’imprévu, aucun contretemps, la vie révée.

 

Jeudi vers 19h30 les normands arrivaient sans avoir trop avoir galérés sur l’autoroute, dans leurs bagages une Maminette bien changée, bien sage et jolie, avec de bonnes cuisses et de bonnes joues, adieu crevette, bonjour bébé cadum, les boucles blondes en moins, comme dit son père ce serait plutôt « Tifauvent ». Les garçons sont en grande forme, N° 3 ne manque pas de distractions, entre sa « feuille de couture », comme il dit, le quade, qu’il a eu parce qu’enfin plus de couche la nuit, les puzzles et surtout la promesse d’avoir beaucoup de travail à faire toute la semaine il n’aura pas le temps de compter les dodos. N° 2 commence un stage intensif dès ce matin de laçage de lacets, j’ai bien senti que s’il ne savait toujours pas le faire j’étais un peu responsable, depuis un an que l’on m’a chargé de cette mission…

 

Certaines d’entre vous se demandent comment je peux avoir autant d’archives personnelles concernant Jeanne, c’est très simple.

 

Toute sa vie elle a pieusement gardée la correspondance et journaux intimes de ses 2 enfants, qui eux-même conservaient l’échange de lettres avec leur mère.

 

A la mort de Jeanne, papa, son petit-fils a bien heureusement gardé ce « trésor » familial, tout aussi pieusement conservé, classé par Pomponette et maintenant mis sur disque dur et scanné par Sister et moi.

 

Je me dois aussi de préciser que Jeanne appartenant à une famille protestante  bien connue dans le domaine religieux et médical, quelques livres viennent à mon secours quand les souvenirs se font vagues, venant également  d'un milieu privilégié,  les photos sont nombreuses, ce qui était un luxe à cette époque. Et pour finir des personnages aux caractères bien trempés comme ce petit-neveu de Jeanne dont Alain Souchon a fait une chanson éponyme.

J'aurais pu facilement remonter beaucoup plus loins dans le temps, j'avais le matériel, mais je préfère que mes petits-enfants puissent se référer à quelqu'un qui a connu la personne dont je parle, moi en l'occurence.

Mais tout ceci serait bien inutile sans le travail de mémoire de Pomponette qui en épousant papa  a fait sienne toute cette saga afin de nous la transmettre, et c’est à moi maintenant de transmettre le plus fidèlement possible.

 

Les membres d’une famille ne sont jamais tout à fait morts tant que l’on se souvient d’eux.

 

Il est 6h45 Petinamour 3 vient de se lever, il réclame déjà d' aller dehors, du travail l’attend : nettoyer la petite maison des poubelles, ma voiture, passer l’aspirateur, plier les chaussettes, cet enfant est un bourreau de travail, il paraît aussi que son vélo est trop petit…nous aurons bientôt plus de vélos que d’enfants.

 

Bonheur suprême pour lui, hier soir il s’est endormi en me disant combien les vaches Salers étaient belles avec leurs cornes en forme de lyres, grands gestes explicatifs à l’appui. La prochaine fois il faut absolument que je montre un peu plus d’enthousiasme.

 

Partager cet article
Repost0
14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 07:37

Et comme nous nageons dans la rositude la plus totale il est bien normal que notre récompense arrive demain en la personne de Mademoiselle Maminette escortée, protégée, embrassée par 2 de ses frêres, sous le regard attendri de Fille Unique.

Par conséquent demain on ne parle plus tuyaux et cables disgracieux qui n’attendent plus qu’un coffrage, on relègue dans le subconcsient la possibilité d’une autre fuite, à force nous risquerions de manquer d’humour

demain on oublie les cartons qui envahissent Sister comme dans un mauvais film d’horreur,

 demain sera le début des vacances et nous comptons bien en profiter au maximum. Il semblerait même que la météo nous sera clémente.

 

Mais en attendant demain une liste de choses et de courses à faire m’attend, si j’étais bien organisée je reprendrais la précédente mais il y a longtemps qu’elle est partie à la corbeille.

 

Je vais malgré tout attendre l’arrivée de tout ce bonheur pour installer le couchage de Maminette, on ne sait jamais…

 

L’attente d’Heure-Bleue me ramène au 24 octobre, nous étions dans l’ignorance totale de ce qui allait nous arriver, et le moment venu Mr gendre au téléphone n’arrêtait de me dire, le bébé par-çi le bébé par-là, j’avais l’impression qu’il faisait exprés de ne pas me dire « c’est une fille ou un garçon » il a fallu au bout de 5 minutes interminables que je lui demande « et ce bébé comment il s’appelle » et là j’ai enfin compris que Fille Unique était récompensée par une jolie petite fille. Je l’aurais volontiers tué le Mr Gendre l’espace d’un instant, mais j’ai appris peu après que d’une part il croyait que nous savions depuis longtemps qu’une fille tant attendue allait arriver et que d’autre part nous connaissions le prénom choisi. Rien de tout cela, Fille- Unique avait bien gardé le secret.

 

Heure-bleue attend, attend, et je sais tout ce qui lui passe par la tête, une seule différence, c’est son fils qui va la faire grand-mère et c’est sa belle-fille qui décidera quelle grand-mère aura la chance de s’occuper du bébé, cela fait à mon avis une énorme différence.

 

Par contre nous, nous savions de façon précise quel jour la petite allait arriver.

 

Partager cet article
Repost0
13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 07:50

Plombier chéri est venu à l’heure, il a une facilité étonnante pour refaire en même temps et le monde et un bout de tuyau, j’aurais plus confiance dans sa soudure que dans sa manière de gérer l’état si jamais il était président, mais il a des idées ça c’est sûr et comme honnête homme on ne fait pas mieux, tout le monde ne peut pas en dire autant.

 

Sitôt a-t-il tourné le dos, marchant dans les flaques d’eau sans peur de se mouiller les chaussettes puisque été comme hiver plombier chéri est pieds nus, en sandales, nous attaquons la suite des travaux.

 

  Quelques étagères en plus ou en moins c’est selon qui les compte, quelques équerres en trop ou en moins c’est selon aussi comme on les regarde, quelques casses, ça c’est moi, quelques cartons, à vrai dire une mer de cartons plus tard, finalement le résultat n’est pas mal, une arrière boutique rangée, propre et rose, ça donnerait presque du cœur à l’ouvrage. Il reste encore quelques petites choses à faire mais je peux m’y consacrer encore aujourd’hui, demain je prépare la maison pour l’arrivée des petits, toujours programmée pour jeudi ! Et pendant qu’ils seront là mon temps ne sera que pour eux.

 

Hier j’ai eu des nouvelles, Maminette n’est pas dans les courants d’air, les agnelages se passent bien et à des heures raisonnables pour le moment.

 

Dans l’ensemble le moral a l’air plutôt bon, Mr Gendre était en livraison de lapins. N°3 semble avoir digéré Maminette, il est bien plus obéissant et faute de pouvoir aller dans les champs avec son père il vient de se découvrir une passion pour le pliage des chaussettes, après avoir bien regardé et aidé madame l’aide ménagère il a entrepris de donner des cours à sa mère…Cet enfant sera polyvalent s’il continue sur sa lançée, sa femme sera gâtée, si elle supporte d’avoir un mari que se mêle de tout même de ce qui ne le regarde pas. N°1 prend beaucoup de plaisir à essayer de faire sortir un éclat de rire de sa petite sœur et N°2, rien à dire, ce qui signifie que tout va bien, que le jeune homme est de bonne humeur et ça c’est la tranquilité assurée pour toute la famille.

 

Partager cet article
Repost0
12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 07:18

Beaubourg n’est pas qu’à Paris, rue Voltaire il y aussi « Tuyauxland » Tous les diamètres, toutes les matières, plomb, cuivre, plastique sont les plus courantes, tous les systèmes d’attaches aussi, colliers rouillés, chevilles sortant du mur, système D, les plombiers des années 50 faisaient des merveilles avec du papier journal, un bout de ficelle et de la débrouillardise, mais passer derrière eux n’est pas du tout évident, surtout si l’on rajoute à ces tuyaux divers cables électriques de tous diamètres aussi suivant le même chemin sinueux, l’arrière boutique étant une ancienne cuisine, rebaptisée à la va-vite, de nombreux témoignages de sa fonction première empêchent une bricoleuse amateur de faire un travail potable, je n’en veux pour preuve que des carreaux de faience sur un mur, pas possible de planter la moindre agrafe, robinet de gaz hors service qui pointe de manière disgracieuse derrière le tissu, pan de mur habillé à l’origine d’un superbe mais démodé papier plastifié, motif de volaille stylisé, envol de canards et autres beautés. Toutes ces merveilles doivent être dissimulées au mieux par le tissu, rose-boudoir de cocotte NapoléonIII, Sister n’est pas emballée, mais comme on dit 20 fois par jour, « au moins c’est propre ».

 

 

La soirée commence bien avec un documentaire sur Frida Kahlo,  couleurs et souffrances sur fond de politique. J’apprécie plus le personnage que sa peinture violente. On peut faire confiance à Arte pour nous emmener avec un seul détail le plus loin possible, c’est quelque fois un peu tiré par les cheveux, à mon avis, mais toujours intéressant.

 

 

Au menu de la soirée » Des beignets de tomates vertes » après le livre découvert et aimé il y a quelques années, j’ai revu le film avec plaisir et constate que lorsqu’un film est bon j’arrive à ne pas dormir.

 

 

J’aurais bien voulu vous raconter les péripéties de Maminette en grande observatrice d’agnelage, mais ceux-ci empêchent sans doute Fille Unique de nous tenir au courant du nombre d’agneaux déjà arrivés, du nombre de fois où il aura fallu qu’elle y mette les mains, sans parler des brebis à traquer dans les champs pour les faire rentrer, le tout avec une Maminette de bonne composition, dormant dans sa poussette, je ne sais pas dans quelle bergerie tout cela se passe cette année, donc je ne peux pas savoir si elle est en plein courant d’air ou pas. D’ailleurs je préfère ne rien savoir, juste le jour de leur venue.

 

 Hier soir à 19 h il faisait presque grand jour encore malgré un ciel gris et chargé de nuages lourds en alternance toute la journée avec un beau soleil rasant qui mettait bien en valeur la poussière sur la table basse.

 

Nous attendons "plombier chéri", dés qu’il aura fini son travail nous nous attaquerons à la remise en ordre de la pièce afin que Sister soit fin prête pour cette dernière semaine de soldes.

 

Partager cet article
Repost0
11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 07:02

Copropriété, enchevètrement de servitudes, parties communes, partage de tuyaux, bout de toit à moi, à toi, heureusement que nous sommes et en famille et en bons termes quand un tuyau de plomb descendant de chez nous et rien qu’avec nos « eauzanous » à la mauvaise idée de fuir derrière un coffrage dans l’arrère boutique encombrée de cartons et bibelots de toutes sortes de Sister qui 2 fois par an appelle au secours parce que ses cartons nagent et ses pieds baignent. Des étrangers se seraient entretués depuis longtemps.

 

Heureusement le samedi on trouve plus facilement un plombier qu’un médecin, l’homme de l’art est venu, nous a aidé à débarrasser l’endroit concerné puis devant l’ampleur de la tâche a accomplir nous a dit « Bon je reviens lundi »

 

Que nous restait-il à faire dans un magasin sens dessus dessous, des étagères enlevées, des cartons en pyramide instable, pas la peine de tout remettre en place puisque lundi, première heure…

 

Le tissu des murs est bien poussiéreux,sale et vieux, allez il n’y en a pas pour longtemps, je m’y mets tout de suite, escabeau, agrafeuse, rallonge, mètre, cutter, et tissu, toujours une petite réserve pour les  impulsions bricoleuses, le coup d’œil circulaire avait été optimiste, mais à midi un premier mur était fait, à 16 heure un second, à 18 h un troisième, à ce moment là les cartons semblent atteint de génération spontanée, plus le temps passe et plus nous en avons à enjamber, plus le temps passe et plus les étagères à manipuler sont lourdes, plus le temps passe et moins nous avons de place pour évoluer de façon acrobatique.

 

Il est temps d’arrêter, je pratique une trouée pour que Sister puisse accéder à son PC, demain il fera jour, et l’ensemble sera au moins propre, mais en attendant, nous nous servons le moins possible de la cuisine et salle de bains.

 

Hier soir je ressemblais un peu à la grand-mère épuisée de la photo mais le film avec Redford m'a redonné vie , je ne vous dirais pas le tître que j’ignore, une simple histoire de famille, un ours, des paysages superbes, un Robert égal à lui-même c'est-à-dire parfait, Morgan Freeman aussi et J Lo je me demande encore ce qu’on lui trouve !. Je n’ai pas dormi un seconde c’est dire…

 

Bon dimanche, moi ce sera marché sous la pluie, si les marchands sont là.

 

Partager cet article
Repost0
10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 06:52

La photo vient d’une carte postale des années 50 vendue au béné fice de « La ligue contre les taudis » remise au goût du jour ce serait « La ligue contre les algécos »

 

Taudis, bidonvilles, logement s insalubres, hôtels sociaux, tentes igloos, squats, les vocables manquent moins que les solutions. Chaque chose ayant son contraire chaumière, maison, appartement, hôtel particulier, palace, résidence, château, manoir, propriété, villa, dupleix, chalet, là non plus les dénominations ne manquent pas pour en fin de compte se résumer à ceci : sans abris, mal logés ou bien un toit sur la tête.

 

J’ai toujours du mal à intégrer le fait qu’à l’heure de tant de progrés dans tous les domaines possibles et imaginables il y ait encore des gens à la rue.

 

Ceci étant dit passons à quelque chose de beaucoup plus important.

 

De la manière de saper le moral de son conjoint.

 

Maky est bon public, très bon public même, téléphage parfois, il peut avec la même concentration ingurgiter une soirée Arte ou des séries policières par exemple. Il aime retrouver au fil des semaines ses protagonistes préférés, est parfaitement au courant de la vie privée d du commissaire Machin, des préférences sexuelle de telle fliquette et des divorces des uns et des autres avec tous les problèmes qui en découlent.

 

Depuis quelques jours en épouse attentionnée je le prévenais que vendredi soir les officiers de PJ seraient à l’écran en même temps que les Avocats associés, déjà je sentais l’homme un peu perturbé, comme à l’accoutumée je l’ai laissé seul face à ses héros, et nous avons regardé le même programme chacun de notre côté. Pour résumer nous avons regardé la même chaîne mais pas vu la même émission. Quand il est venu me rejoindre au lit Maky était tout content de sa soirée « C’était pas mal hein ? » ce qui en language Maky signifie « ouais super chouette, j’ai bien aimé » ce à quoi je réponds, pas endormie pour 2 sous « Non mais tu plaisantes, rien que des invraisemblances, pas crédible du tout, nul comme c’est pas possible » le téléphaage est d’accord avec toutes mes critiques et termine en disant « C’était bien quand même » Déçu malgré tout que je ne partage pas son plaisir télévisuel.

 

Ce soir j’ai prévu un Robert Redford, enregistré par Sister, peu de chance que ce soit nul et même si cela était il me restera le plaisir des yeux.

 

Pour Maé curieuse de voir mes dessous, pas chics, mais de fenêtres, ils sont dans l’album photos du même nom. Je suis satisfaite à 99%. Une amélioration suivra après les vacances des Petitnamours.

Partager cet article
Repost0
9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 07:42

Si ce billet avait été écrit hier il vous aurait relaté la belle organisation de Fille Unique pour les vacances, avec en prime le joie de l’avoir à la maison avec Maminette, certes une seule petite nuit mais nous nous en contenterons. Organisation soumise à certains imprévus (prévus) du genre agnelages, qui auraient du commencer le 30 janvier, mais toujours rien, elles attendent sans doute le 15 février, jour où mes normands espèrent venir faire un tour dans la civilisation parisienne, visiter un musée avec N° 1et 2, laisser N°1 à ses cousins pour qu’ils partent au ski ensemble et venir jusqu’à la maison afin que nous fassions  plus ample connaissance avec Maminette et nous laisser les N°2 et 3.  Très bien combiné tout ça, sauf qu’un grain de sable autre que les agnelages vient de gripper cette mécanique bien huilée : la belle-mère de Fille Unique est à l’hôpital depuis hier, malaise vagal comme à noêl, ce qui signifie récupération du beau-père par Fille Unique et inquiétude pour tout le monde.

 

J’attends la suite des évènements, toujours prête à faire un saut là-bas si c’est nécessaire ou à Paris pour en récupérer 3, en laisser un au train avec un autre grand-père et en ramener 2 avec nous. Vous étes largués depuis un bon moment, je comprends mais ne répète pas, tout peut chager plusieurs fois par jour, inutile de vous encombrer le cerveau.

 

 

Changeons de sujet, je suis encore sous le coup de l’émission « Des racines et des ailes » impressionnée par les souffleurs de verre, j’ai beau savoir que tout se fait à la main et au coup d’œil, la démonstration est stupéfiante. Le plus marquant pour moi restant la fierté de ces ouvriers-artistes devant leur œuvre, allant même jusqu’à l’installer en Turquie. Dans ces moments –la  j’imagine la joie et l’émotion des ces hommes, créer quelque chose de ses mains doit donner une grande satisfaction et peut-être même un sentiment de puissance, mais de cela je ne suis pas certaine, ils avaient l’air si modeste.

 

La visite ensuite des ateliers du bottier parisien est un vrai plaisir, beauté des cuirs, des couleurs et toujours le savoir faire qui  se poursuit avec des jeunes animés du même plaisir de créer. Je contemple mes chaussons d’un air dépité en voyant ceux confectionnés pour le pape, le goût du luxe va jusqu’au Vatican…Je me suis endormie au moment des bijoux mais ça m’interesse moins, alors pas de regrets.

 

 

Partager cet article
Repost0
7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 08:28

Ce moulin me rappelle certains étés de mon enfance.

 

J’ai 7 ou 8 ans, le pensionnat dans lequel papa travaille ne ferme pas, certains enfants y passent une grande partie de leur jeunesse, de 6 à 18 ans, l’été est un moment difficile car certains sont partis rejoindre leur famille pour 4 semaines, ceux de l’assistance publique ont retrouvés leur famille d’accueil, les plus mal lotis sont restés à l’institut, se regroupant autour des éducateurs en profitant d’un relachement de la discipline.

 

Le directeur est lui aussi parti en vacances laissant la place à un ami, Monsieur O, moins rigide et d’un abord plus facile pour tout le monde, il s’adressait à moi sans me donner du « Mademoiselle » par exemple, il m’intriguait beaucoup car Pomponette m’avait dit qu’il connaissait la langue des signes. L’été donc il quittait Asnières et les enfants sourds pour passer un mois en pleine nature avec des enfants catalogués caractériels.

 

C’est Monsieur O qui chaque année organisait la journée picnic au moulin, et ça c’était une grande affaire à préparer. La calèche pleine à ras bord de victuailles, c’est depuis cette époque que j’aime la salade de pomme de terre, les bidons d’eau, les grandes panières remplies de gros pain déjà en tranche, la viande froide qui attirait les mouches, mais surtout il fallait préparer les jambes, 10 kilomètres à pieds, une grande côte, mais pas question pour moi de monter dans la calèche, j’ai de petites jambes mais marche comme les grands, le soleil tape, mouchoirs noués sur la tête le convoi s’ébranle, soixante garçons de tous âges, les éducateurs, le directeur, les chefs d’atelier, papa et sa voix de stentor et une seule fille, moi. Inutile de dire que je suis vénérée, adulée par tout le monde. Epée en bois au côté, la poche pleine de hannetons, je n’ai qu’une envie, que l’on arrive vite au moulin pour faire des barrages, jouer aux cow-boys et aux indiens, donner à boire au cheval et surtout s’asseoir dans l’herbe et poser l’assiette en inox sur un petit trépied fait de branches, j’ai toujours été subjuguée par l’ingéniosité des ces enfants, certes la guerre les avait mis à bonne école pour la débrouillardise et les voir détricoter leur pull quand ils avaient besoin de ficelle m’a toujours semblé le comble du savoir faire.

 

Les moustiques se régalent de chair fraîche, le personnel d’encadrement se détend, nous nous dispersons dans les bois, pas de crainte, je sais que mine de rien tout le monde a un œil sur moi, l’eau est froide, quelques uns font semblant d’y tomber et l’heure du retour approche, il faut atteler le cheval et là je vais monter à côté du cocher et dormir jusqu’à la maison. Pomponette va me récupérer sale comme un peigne les nattes défaites,mais quelle belle journée.

 

Partager cet article
Repost0
6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 08:00

Pour Anitta.

En cherchant de quoi scanner dans les vieux albums de cartes postales entre les pioupious la fleur au fusil et les pauvres fiançées au regard plus bovin que langoureux, je tombe sur cette carte expédiée par un grand oncle de Maky à sa Germaine le 9 février 1916. La carte postale s’intitule « scène de plage à Malo les bains » Anitta y reconnaitra peut-être quelqu’un…Les femmes ont l’air d’avoir un peu froid mais l’ambiance semble chaleureuse.

Pour les gourmandes.

 

C’est lestées par un goûter plus que plantureux mais délicat que nous sommes rentrées à la maison

 

 En vrac je donne les ingrédients qui composaient la tarte aux poires et j’en oublie sans doute.

 

Pâte brisée faite maison, bien sûr.

 

 5 œufs, du beurre, de la poudre d’amandes, caramel, jus d’orange, crème fraîche, et poires. J’ai du laisser de côté quelques ingrédients, mais le résultat était à la hauteur du travail que cette préparation demande. Au cas où cela ne serait pas suffisant, un gâteau au chocolat avec crème anglaise trônait sur la table décorée de roses de noêl, le thé à la menthe parfait ce qui est normal venant de Perfecta. Après cela il n’y avait qu’une chose à faire se rentrer et passer directemment à la soirée en zappant la case repas.Ce que j'ai fait en finissant les petites croix du prénom de Maminette, le G n'est pas joli du tout, dommage.

 

Maky a profité de mon absence pour fixer les panneaux terminés sous les fenêtres, plus que 2 à faire et un à finir je tiens le bon bout, ensuite en avant pour attaquer les toilettes, mais là « l’artiste » ne se déchaînera pas autant, quoique j’ai quand même des idées.

 

Petit coup d’arrêt dans tous ces projets pendant que les enfants seront là, l’ordre du jour sera plus vraisemblablement, piscine, terrain de jeux au lac, promenades en vélo et escalade dans les rochers, tradition oblige.

 

Les jours rallongent bien et même le matin ils commencent à faire assez clair plus tôt. Réchauffement de la planète ou pas on se dirige vers le printemps et ses premières jonquilles, je les aurai dans le potager d’ici peu.
Partager cet article
Repost0