le blog attentiontravaux.suite

Plus c’est pénible, je parle d’expérience ! Ranger et tenir propre un studio de 9 m2 demande bien plus d’efforts que la même chose dans 150m2, coudre 50 m de rideaux, une fois l’angoisse du premier coup de ciseaux passée est bien moins pénible que de tenter la confection d’une robe pour une des poupées d’Eugénie (au fait c’est OK pour le 12 ?). Je lis des blogs où non seulement ces dames ont au minumum 3 enfants, des travaux en cours, parfois une profession, et malgré toute cette intendance à assurer  elles habillent aussi leurs enfants, filles et garçons de la tête aux pieds, et les poupées en plus. Alors me disais-je « Tu vas bien arriver à faire quelque chose » C’était sans compter : 1 le manque de patron, 2 mes doigts empotés, 3 l’envie d’avoir fini presqu’avant d’avoir commencé, 4, un tissu qui s’effiloche.

Résultat : de l’à peu près, du bon à refaire, des erreurs monumentales, mais c’est en cousant que l’on devient…je n’ose pas dire couturière, il faut pour cela des années de pratique mais un peu moins novice me contenterait déjà beaucoup. Bon pour Eugénie je vais faire un effort.

Mais je persiste à dire que plus c’est petit et plus c’est difficile.

Une belle journée hier, chaude mais pas trop, un bon bain et la journée aurait pu être parfaite mais…je me suis endormie avant Grey’s anatomy, j’enrage !!!

Elle est vraiment moche cette poupée, le regard  se disperse, les cheveux ont déjà subi  de nombreux outrages, les jambes sont arquées, tout ceci n'est pas trés important , en ce moment la demoiselle est dans la période lavage, décapage, sêchage de poupée.

Non, non et non je ne cèderai pas à la tendance du jour, trop facile de faire comme à la télé, les émissions s’arrêtent, les rediffusions explosent, c’est la  fin juin qui pointe son nez. Les blogs se mettent en pause, euphémisme pour dire dire poliment « j’en ai marre d’être au rendez-vous  tous les jours » et encore soyons reconnaissants à ceux qui préviennent et disent gentiment au-revoir, laissent entrevoir un retour, le temps que l’on s’habitue à leur  absence. Il y a ceux qui de quotidiens passent à hebdomadaires, puis inventent une connexion défaillante et hop septembre arrive et on ne les revoit plus, lacheurs !

Je pense particulièrement à Maminabelle qui nous enchantait avec ses photos du Japon et de la sublime Côte d’Azur, je sais  chacun est libre !

Oui, oui je suis bien d’accord avec vous, rien de bien époustoufflant à vous narrer (pas de mariage épique comme chez Ciboulette) mais j’y suis j’y reste, avec mes petits riens, mes agacements, tiens et Barnaby ? mes joies: eu longuement Victor au téléphone hier, après une visite chez l’homéopathe un peu psy, ses angoisses vont bien mieux dés, la première granule avalée, moins de baillements coincés au fond de la gorge et  avec les vacances qui se profilent il devrait retrouver son bon appétit.

Mademoiselle Eugénie se porte à merveille, nous les attendons de pieds fermes, elle et ses bêtises (genre remplir la cuvette des toilettes de savons, petites voitures…)

Les foins ne sont pas finis, en Normandie c’est toujours feuilletonesque.

Je file au marché, heu pas si tôt quand même !

Le fameux gilet obligatoire: Je n'ai pas connu le marché noir mais j'en ai presque une petite idée, denrées rarissimes, triangle et gilet vont bientôt se vendre sous le manteau. Les magasins les reçoivent 10  par 10, les vendeurs n'ont pas le droit de vous en réserver ne serait-ce qu'une journée, faudra t-il en venir aux mains pour protéger notre pauvre vie déjà bien menacée par le tabac, l'alcool, les pesticides, j'en passe et des plus dangereux

Attendre le moment idéal pour semer la petite  graine, choyer, chouchouter, écouter, encourager, soigner, enlever les embuches du chemin, oter les épines des jours difficiles, ne pas trop espérer, ne pas mettre la pression exagérement. Tout ça pour en arriver là !

Se pencher sur l’objet de toutes nos inquiétudes, se concerter, consulter les plus grands spécialistes, hocher la tête en signe de résignation, implorer le ciel, envie de tout envoyer promener, recommencer le traitement et se dire que finalement la tomate est bien ingrate. Malgré des soins constants nous avons constaté qu’un pied de tomates bien chargé déjà est en train de jaunir dangereusement. Nous avons isolé le malade, consulté Dr Google en espérant avoir jugulé la contamination.

Ce matin je me demande quand même si la proximité de petits conifères décoratifs ne serait pas la cause de tous ces soucis. Un avis sur la question?

Après ce dernier coup du sort je me sens en totale harmonie avec les agriculteurs de France et de Navarre, ils ont droit à ma plus grande sympathie.

A part ça vous vous demandez "Quoi de neuf dans le monde?"  Et bien rien du tout, madame Longo, 49 ans au compteur est toujours en selle! Comme quoi manger des graines maintient en forme olympique!

Chatte noire est une gourgandine,

Chatte noire est abandonnée,

Chatte noire a un caractère de chien,

Chatte noire grossit de jours en jours,

Chatte noire est partie, revenue,

Chatte noire dans la grange a installé ses chatons.

Chatte noire nous prend pour la SPA…

Bon je vous solde la journée d’hier rapidement, « opération chatons en furie » menée à bien, opération coup de balai et désinfection dans la grange, OK, résultat final 2 heures d’attente au cabinet médical dans la chaleur et le bruit pour une morsure de chaton infectée. J’ai l’index comme les pieds d’Heure-Bleue.

Le positif de l’histoire : Une grange vidée de fond en comble, nettoyée, rangée, j’adore ces grands chambardements mais pourquoi faut-il que je les entreprenne toujours quand il fait une chaleur moite bien plus propice à un bain prolongé.

Hier après avoir nagé, oui, oui (en rond) dans la piscine, la chaleur a fait place à un orage violent mais éphémère et tout d’un coup j’ai eu 10 ans, nous étions à Valras et le vent marin nous obligeait à plier parasol et serviettes,  car dans ces cas là « ça pègue » tout est humide, poisseux, les cheveux collent sur le front, la mer se fait houleuse, traitresse, méchante et mieux vaut la quitter. Alors que fait-on à la mer quand le vent nous chasse de la plage ?

Vite on rentre à la location, vite on quitte les maillots pègueux de sable  collé, et vite à la pâtisserie car tout d’un coup les vacanciers sont pris d’une fringale subite, du sucre et en quantité !!! Enfin rassasiées les familles adoptent un pas nonchalant, il faut occuper les enfants jusqu’à l’heure du repas, après la patisserie c’est au tour de la librairie de recevoir la cohue renfrognée, (un jour de mer perdu) et que peut-on faire un jour sans plage ?

Les cartes postales aux amis, relations, famille : Bon souvenir de vacances, il fait beau, on pense à vous, à bientôt. Les enfants sont plongés dans les bandes dessinées, allez, allez, on y va ! Oui mais où, personne ne le sait mais tout le monde déambule dans la rue principale, les terrasses de café sont pleines, les marchands de souvenirs dévalisés, les poussettes encombrent les trottoirs, les enfants commencent à bailler, au bout de la jetée les vagues se fracassent contre la digue du phare, c’est «  marin » tout est poisseux, le sable est mouillé mais demain nous irons à la plage, il y aura un véritable inventaire à la Prévert au bord de l’eau, une sandale, un couteau, un chapeau, un maillot de corps (le TShirt n’est pas encore l’uniforme incontournable) un bas de maillot…tiens tiens où est le haut, un matelas pneumatique percé, et des coquillages, des coquillages, de quoi en remplir les seaux et faire de beaux chateaux décorés.

C’était en 1954 à Valras un jour de vent marin. Les plages du Languedoc sont immenses, le sable est fin, il y fait soleil tout l’été mais gare au vent du Nord ou au vent marin, ils vous précipitent direct à la patisserie…