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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 06:51







Henri-chéri réflêchit et demande à ses parents quand et comment le monde a basculé du noir et blanc à la couleur.

Du haut de ses 7 ans et demi il a remarqué que certaines photos sont en noir et blanc et il est bien évident pour lui, qui est né avec le numérique, que c’est la nature qui s’est parée de couleurs et non pas une avancée technique de l’art photographique.

Je me demande par quel cheminement de la pensée il en  est arrivé à ce genre de questions.

Imaginait-il une armée de peintres badigeonant les paysages en vert, la mer en bleu et les joues des petits garçons et filles en rose ?

Pragmatique comme il est, je ne crois pas une seconde qu’il ait pensé à un coup de baguette magique libérant un arc en ciel.

Oui Henri-chéri réflêchit et moi aussi par la même occasion.

Allez, vous trépignez d’impatience, je le sens bien : la journée scout en Normandie s’est déroulée sans pluie, ni sans soleil d’ailleurs. Eugénie est restée relativement propre et tout le monde est reparti ravi.

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 07:17


Il n’y eut pas pas de chiens sautants et bruyants, pas d’échanges hauts en couleurs, pas de soleil pour manger dehors mais au menu une côte de bœuf à la cuisson parfaite, des pommes de terre sautées aussi bonnes sinon meilleures que les miennes, du chauffage dans la maison et un  petit Brouilly qui descendait tout seul.

Il y eut des souvenirs échangés, Ste Maxime, la daube provençale un soir vers St Tropez, les fêtes pour un oui pour un non, c’était un temps où les rangs de nos 2 familles ne s’étaient pas encore éclaircis.

Hier j’écrivais que notre amie ne pouvait même pas se permettre un petit rhume, et voila qu’elle en prend bien à son aise…avec une belle entorse, suppose t-elle, car pas question de passer une radio.

Sans que l’on s’en aperçoive, les restes de midi sont arrivés sur la table, d’autres amis autour, je ne serai jamais couchée à 20h30…

Une coupe de champagne, une rondelle de tomate, baillements mal dissimulés, je suis une mauvaise convive à partir d’une certaine heure, « Makyyyyyyyyy on y va ??????????????????? » mais Maky est un bavard invétéré, un couche tard, il m’entend à peine.

Pour rentrer je prends le volant, c’est mieux !

 


 

 

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 08:48

 S'il fait beau, à midi, nous déjeunerons autour de la piscine de nos amis, bien que chauffée je ne pense pas faire trempette, ma couleur navet fait ressortir des plis grassouillets engrangés pendant l’hiver.

Nous serons accueillis par les chiens aboyants de joie et par leur maîtresse leur criant de se taire.

Le champagne est déjà au frais et la Gigi au fourneau à moins que Bernard la Gaffe ne soit préposé au BBQ.

Nos amis ont l’âge de Sister, donc au bord de la soixantaine et depuis 10 ans confrontés plusieurs fois à des attaques sérieuses et répétés du crabe sournois.

3 fois pour Gigi qui échange ses chimios contre journées à la chasse, 1 fois pour Bernard, avec suspicion d’une 2ème . En ce moment, y a d’la joie !

Gigi est la mère de mon amie Tartine, Bernard la Gaffe, son mari, et pour couronner le tout, ils travaillent ensemble, subissent ensemble la crise de l’immobilier, ainsi qu’avec leur fille qui elle aussi a de gros ennuis de santé.

Ceci expliquant cela : ne demandez pas à Tartine de faire des examens médicaux, histoire de voir si tout va bien, elle vous répondra avec son humour ravageur, que dans son cas il vaut mieux ne rien savoir, je la comprends.

Etant le capitaine d’un navire-hôpital, seul le petit rhume lui est permis et encore…

Et bien malgré tout ça, nous allons passer une journée placée sous le signe du rire, des prises de bec entre les protagonistes, nous serons les spectateurs habitués à ces débordements qui ne laissent aucune trace.

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 06:11

Dans la famille de BelleTété il y a le petit-fils A.

 Il a 18 ans, il est grand, il est beau, il est intelligent (très), il est cultivé, il est sportif, il est gentil, non, adorable, il est sociable, bref, il est presque parfait.

 Son ambition est de se mettre au service des autres, être utile, servir son pays.

La perte de son père, il  y a 2 ans lui a fait écrire des poèmes qui donnaient froid dans le dos.

 A passe son bac en juin, avec presque 100 points d’avance, il ne se fait pas trop de souci, ses dossiers de prépas sont envoyés, Saint-Cyr le tente beaucoup, engranger les connaissances et faire du sport semble lui convenir, en dernier choix Sciences-po sera un pis-aller.

Je connais A. depuis toujours, Belle-Tété habitait le village et prenait ses petit-enfants pour de longues vacances. C’est comme ça que A. et Arthur se sont rencontrés, le premier devenant l’idole du second. Jusqu’aux 14 ans de A. ils étaient « connectés » sur la même longueur d’onde, les jeux de stratégie, les parties de ballons, la fabrication d’explosifs, faire les fous dans la piscine, Harry Potter, le scoutisme et les duels à l’épée en bois.

Maintenant l’écart (6 ans) s’est creusé, les préoccupations différentes, quoique…

J’ai noté avec amusement qu’Arthur regardait d’un air gourmand les belles chaussures (comme son grand-père) et hier j’ai bien ri en entendant A. dire que pour ses 18 ans il aurait bien voulu avoir un costume sur mesure.

A toutes les qualités citées plus haut, je rajoute un brin de snobisme, ce qui me le rend encore plus attachant.

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 06:56

Hier, Fille Unique avait une mission, quasi impossible, trouver un dentiste sur Lisieux qui prenne en urgence un garçon de presque 13 ans dont les molaires des 12 ans font de la résistance.

Au temps lointain où j’élevais une Fille Unique, je n’ai jamais entendu parler de molaires des 12 ans…

Depuis mardi mon Titou en voyait de toutes les couleurs, à tel point qu’il n’a  pu participer aux « connaissances communes » épreuves consistant à plancher sur les matières étudiées et corrigées par des professeurs extérieurs au collège.

Le dentiste n°8 accepte de le recevoir, perce l’abcès, extrait au passage une dent de lait qui bougeait et juge que les antibiotiques sont superflus, c’était sans compter sur la mère qui voit se profiler un loooong week-end et qui exige une ordonnance.

Ce matin j’espère qu’il a bien dormi et que le gonflement disgracieux de sa joue a diminué ou disparu. Car il y a du boulot pour les 3 garçons.

Dimanche une vingtaine de scouts, accompagnés de leurs parents vont jouer les envahisseurs, je ne sais pas pourquoi, mais Fille Unique souhaite qu’il ne pleuve pas…

Aux 3 garçons de flêcher, préparer les jeux, organiser au mieux cette « fête des enfants ».

Je sens que dimanche Eugénie ne finira pas la journée en petite fille modèle mais plutôt en treillis, bottes, cheveux collés et visage maculé, j’imagine déjà la photo.

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 06:53

La crise,  la bien nommée, ne suffisait-elle pas à nous pourrir la vie ?

Il faut croire que non puisque la grippe dite mexicaine envahit les infos, 4 sur une échelle de 5, file interminable devant les hôpitaux, scénarios catastrophe (Il n’y aura pas de vaccins pour tout le monde) .

Tout cela est pain béni pour les journalistes qui se délectent (pardon Karmara) de ces nouvelles fort peu rassurantes.

Rajoutons un peu de barbarie dans un procés à huis-clos, 730 000 euros de retraite annuelle pour un monsieur indigne et nous aurons la certitude de ne pas nous endormir sereins.

Il est temps qu’avril que ce termine, peut-être que mai avec sa permission de faire ce qu’il nous plait  sera plus propice à positiver (là j’ai comme un gros doute). J’aurais bien une solution : vivre en ermite, en égoïste, faire l’autruche, c’est bon pour le teint mais pas si facile.

Heureusement il y a comme un peu de soleil dans cette tourmente, il y a Pablo et ça efface tout le reste.

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 07:29





La grande affaire du moment: Acheter les fleurs qui garniront les vases Médicis en fonte de la terrasse et les jarres en terre cuites du jardin. C’est à moi qu’il revient maintenant, avec les conseils de Sister, de me coller à ce casse-tête, couleurs, floraison, exposition, entretien, autant de considérations à prendre en compte.

J’ai à mon actif quelques noms qui me restent en mémoire, dipladénia, je connais et sais même les reconnaître, bakopa, j’ai souvent entendu maman les nommer, lantana, je connais et j’aime beaucoup, géranium, ah ça j’en connais même les variétés nombreuses.

Forte de ce bréviaire et de la dernière consigne, pas de rose, je pars en chasse, l’institut où papa a travaillé toute sa vie, où moi-même j’ai œuvré et où  j’ai vécu de 4 à 25 ans, organise chaque année une vente de fleurs et légumes.

Les pensionnaires font pouser toute l’année, en guise d’apprentissage, de multiples variétés et le choix est immense.

L’ennui c’est que à part les cités plus haut, je me trouve devant un abîme d’indécision au moment de choisir, maman mettait des verveines  dans les potées,  les dipladénias sont rouges, pas question, tiens des capucines, en couvre sol dans le massif de rosiers, ce sera parfait et en plus c’est la variété qui se mange en salade.

Je fais main basse sur les géraniums, quelques lantanas, des envies de ceci et cela, je me retiens malgré les prix plus qu'attractifs.

La maison du petit poucet que nous habitions n’a pas changé, les lilas plantés par maman sont toujours là, sensation bizarre d’un retour en arrière surtout quand le chef jardinier, que je n’ai jamais vu, dit me connaître, vous étes madame P, fille de...

Dernière recommandation : attendre que les saints de glace soient passés avant de replanter, donc petite étape dans la serre pour les jeunes pousses.

Aucune garantie pour l’orthographe des fleurs.

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 07:19


tous les jours, je veux bien y aller plus souvent.

Hier matin direction Paris, jour de rentrée pour les écoliers et leurs parents partis en vacances, l’autoroute sera encombrée, c’est sûr. Une heure pile pour arriver au rendez-vous prévu.

Où sont passées les voitures, motos?

 Personne pour me faire fulminer, même pas la pluie pour m’agacer (les esuies-glace grincent), rue de Chatillon, c’est interdit de se garer, aucune importance, je reste dans la voiture, prête à tout si la maréchaussée vient me voir.

J’ai pris mon livre et pendant que Sister se fait transformer en pelote d’aiguilles je me transporte à Cambridge en compagnie d’Anne Perry.

Cette séance d’acupuncture à du débloquer quelque chose pour Sister. Elle a faim…ce qui n’était pas arrivé depuis le 19 février !

Direction la brasserie de notre ami, face au Parc Montsouris, les marronniers roses sont splendides, des places pour se garer et au menu des tagliatelles, Fils d’Amisdetoujours déprime, pas un client, c’est la fin du mois dit-il !

Toujours personne dans Paris, traversée du périphérique pour aller voir des meubles, nous ne reviendrons pas à vide, le soleil est presque chaud, personne au retour, à peine une heure pour retrouver au jardin Maky  en train de tondre, l’herbe coupée embaume, la glycine aussi, on est bien à la campagne.

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 07:00




Fille Unique a bien fait de nous envoyer cette photo hier, je revenais du marché, trempée de la tête aux pieds et n’imaginais pas qu’en Normandie il avait fait un samedi à mettre une robe d’été à une petite fille « encouettée »  

Cette photo me fait aussitôt entrevoir la petite écolière de septembre, celle qui fêtera ses 3 ans à l’école. A peine avons-nous eu le temps de la voir grandir que déjà elle s’échappe presque.

Un peu obsédée par son sourire, j’opère un zoom révélateur, la dent n'est toujours qu'à moitié sortie, le sourire bien que crénelé comme la tour d’un château-fort est celui d’une petite Eugénie bien dans ses sandales, à l’aise dans sa vie de fille entourée de 3 garçons.

Elle n’a eu aucun mal à faire sa place dans cette famille qui déborde d’énergie, de bruit, et de rires.

Sur une autre photo je vois (contemple) Fille Unique, elle porte un Tshirt de Pomponette et gratte la terre d’une grosse jarre en terre cuite que maman avait voulu lui donner il y a quelques années.

Pas de photos des garçons, sans doute occupés ailleurs et je me réjouis d’imaginer Fille Unique seule un petit moment avec sa fille, un entre filles-poupées-dînette-jardinage.

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 05:49



Comme je l’espérais il a plu une bonne partie de la journée.

Cette eau tombée du ciel m’a permis de bien avancer ma lecture.

Wallander est toujours aussi déprimé, toujours entre 2 rhumes, toujours célibataire mais ses intuitions si elles ne font pas l’unanimité au sein du commissariat pourri qui abrite son équipe, ses intuitions donc, ressemblent au fil d’Ariane, elles démêlent de façon magistrale l’écheveau d’une intrigue particulièrement embrouillée.

C’est le meilleur Mankel que j’ai lu.

Changement de décor, les Desperates me procurent un début de soirée fertile en rebondissements, mais 2 épisodes, c’est bien court, un coup de zapette m’expédie sans transition sur la Tour de Babel, documentaire passionnant mais briseur de certitude, la tour n'était pas ronde mais carrée, ça change tout...

Pendant ce temps sur la Une des petits singes-cabots chantent devant les parents qui réalisent leurs rêves par enfants interposés. Affligeant !

Le foot sur la 2 s’éternise, Ruquier et ses chroniqueurs devront se passer de ma présence.

Tout à l’heure le marché se fera sous la pluie.

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