le blog attentiontravaux.suite

Quand les enfants sont à l’école, Eugénie à la garderie, Monsieur Gendre sur les routes ventées, les agnélages moins fréquents,c’est le moment propice pour dire « allo Maman » et raconter tout plein de choses agréables. La maman en question est au comble de la joie quand elle apprend qu’enfin sa fille dispose d’un canapé dans le salon, qu’elle a fait l’acquisition du super aspirateur et que la maison brille. La maman en question ne peut s’empêcher de sourire en apprenant que l’adorable petit Henri s’est métamorphosé en bon petit diable. Fille Unique a perdu la notice concernant le fonctionnement de cet enfant. La demoiselle ne marche qu’à la demande sinon elle préfère et de loin le 4 pattes qui muscle les bras. Oui quand les enfant sont à l’école et le papa loin du téléphone c’est encore mieux, quand les soucis sont moins nombreux c’est plus facile de dire « allo maman » et quand ça va presque bien on peut passer ensemble 37 mn au téléphone a parler de tout et rien comme avant. Mon lundi était donc bleu comme le soleil malgré le vent, un lundi qui nous a réuni chez Perfecta* autour des multiples patisseries habituelles, un bon lundi pour faire face aux souvenirs, papa aurait eu 87 ans aujourd’hui, il aurait été ou peut-être est- il est ravi de regarder Eugénie de son nuage et d’entendre que la pendule voyageuse, venant de l’Aude, faisant halte dans l’Hérault, puis étape en Seine et Marne  pour finir en Normandie a quitté la cuisine pour la salle à manger de sa petite-fille chérie et depuis sonne d’allégresse toutes les 30 minutes.


Portrait de Perfecta le 15-12-2006.
Malgré les conseils éclairés et précieux de Catherine je ne sais toujours lier vers mes propres articles!!!

Le challenge s’annonce extrèmement difficile, insurmontable même, la tension est à son comble, mais je tiendrai bon, pas un mot ne sortira de ces lignes, rien de rien, un dimanche ordinaire s’annonce, ordinaire car il est tellement fréquent de nous envoyer aux urnes pour un oui pour un non-nom que c’est d’une banalité affligeante.Grâce à Cerisette j’évite la soirée électorale, pendant que nos politiques se déchireront avec un sourire plus faux que jamais, nous serons autour d’une jolie table en train de complimenter monsieur Cerisette sur son repas, concocté pendant que ma survoltée sera au salon « Aiguilles en fête » ce qui me fais penser qu’hier chez moi c’était plutôt aiguilles récalcitrantes, la machine faisait un bruit inhabituel, pas vraiment inquiétant lais pas tout à fait comme d’habitude, je tiens le fil pour responsable, si à mon avis il ne faut pas mégoter dans un domaine c’est bien celui de la mercerie, 2 marques de fils se partagent le marché et ce n’est pas un hasard. Z’avez vu je n’ai encore rien dit…Même sous la torture je ne dirai pas ce que je ne manquerai pas à la télé ce soir et même avec le supplice de la roue je ne dirai rien de rien sur certaines listes, pas plus que sur un certain sac monté sur roulettes bien pratique dans un jour de semaine précis. Pourquoi me suis-je levée ce matin avec cette idée absurde en tête, faire un billet du dimanche sans les 2 mots clefs qui sont ma marque de fabrique ?

Un livre triste à recommander et déconseiller à celle qui ont un enfant unique.

Dieu merci, tout du moins dans nos régions les Lavandières n’existent plus, la dernière en date nous a fait une pub d’enfer à la télé sous le doux nom de Mère Denis, battoirs, baquets et linge flottant sur la rivière, c’est joli pour le folklore mais je préfère ma fidèle machine qui si elle ne chante pas « Les lavandières du Portugal » me fait un linge impec.
Ces lavandières ne devaient en aucun cas être Musardes, dans cette corporation la paresse était un vilain défaut et le linge sale entassé durant toute une année en aurait souffert, paresseuses non, mais frivoles c’est bien ainsi que l’on nous les représente dans la littérature populaire, voilà bien 2 définitions pour un seul mot que je découvre, par extension je m’en vais donc musarder jusqu’au N, peut-être pas car Nivôse n’incite pas à trainer le long des chemins et ce serait bien Nigaud de ma part de m'enrhumer alors que le printemps fait des efforts démesurés pour s'installer, bourgeons, fleurs, luminosité à certains moments de la journée, heure d'été qui va revenir, hum ça sent bon tout ça!

     Tu veux pas me mettre la photo, m'en fîche!!!!





Où comment claquer royalement dans les 10 eus et revenir avec une voiture pleine.
Au moins 3 semaines que je ne suis pas allée dans mon magasin préféré, magasin n’est pas le terme, local, ensemble immobilier, je tourne autour du pot mais il faut bien l’avouer cette œuvre humanitaire est installée dans les anciens abattoirs, au début j’avais un peu de mal, mais femme vénale que je suis, l’appât des bonnes affaires a été le plus fort. Aujourd’hui je ferai le tour complet.
Vaisselle. Je cherche 2 tasses à thé en porcelaine très fine mais sans dorure, pour les passer au micro ondes tout au long de la journée. J’irai jusqu’à 1 euros les 2 mais pas plus.
Jouets, je cherche mais pas très activement encore un landau ancien de poupée, devinez pour qui ?
Brocante. Toujours à l’affut de cadres à photos en bronze, du petit truc sympa qui ferait tilt, une affaire en or.
Boutique vêtements. Je cherche… rien, c’est l’hiver encore mais dans les tissus il faut bien fouiller pour ne rien laisser échapper, galons, dentelles, edredons, couette à 3 eus .
Un petit tour à la feraille, on ne sait jamais, sous le hangar des canapés, ma passion, à la boutique des livres, des vieux « modes et travaux » avec patrons pour fillettes ce serait bien.
Il se pourrait même que je revienne sans rien, parfois j’ai la flemme de fouiller. 

Les diverses « boutiques » sont tenues par des bénévoles ou  bien  par  les pensionnaires, pauvres types souvent mal embouchés, meurtris par la vie qui de galères en galères se sont retrouvés là, contre un peu de travail on leur offre le gîte, le couvert, les soins médicaux et un peu de considérationt..  ils restent là ad vitam…
Trier, ranger, rouspéter, c’est toute la réinsertion dont ils sont capables, avant de leur tirer un bonjour en réponse aux notres il faut des mois et parfois des années. J’admire le couple qui gère cette institution, vivre à longueur d’année avec des cas sociaux c’est usant.

A trop laisser vagabonder les pensées les plus diverses et les moins aptes à cohabiter, une seule hier m’est apparue comme une évidence avec une fulgurance qui m’a laissé songeuse : lundi a une couleur, je l’ai vu et depuis je voudrais bien pouvoir la reproduire. Un gris  vaste et presque ensoleillé qui définit bien un lundi qui va s’étirer en mille petits riens, des rangements, du tri, du repassage, de la couture, la rue est calme, les commerces fermés, peu de passage, c’est un jour entre deux, un jour calme mais actif avant le réveil du mardi qui commencera réellement la semaine. Le lundi c’est la couleur du temps qui s’immobilise quelques heures,  c’est le gris mêlé au jaune qui donne de l’énergie, c’est comme un ciel d’orage avant les éclairs, il y  a tant de choses à faire que parfois le gris jaune pourrait bien se transformer en couleur « farniente ». Une belle couleur elle aussi mais je préfère celle du gris qui était magnifique.
Un petit mot sur Barnaby, très déçue pour la seconde fois. Que reviennent vite les ambiances  « tea-intérieur cosy » sinon je me plaindrai à qui de droit !

C’est la faute non pas à Voltaire mais à Word si Pompette prend la place de Pomponette ou May celle de Maky, j’ai un correcteur qui ne rigole pas avec eux ! Donc là je suis sur Word et je vais devoir corriger quand je vais copier-coller sur ma page d’administration, mais quelque fois ça m’échappe. Ces longues explications pour Karmara qui s’inquiète d’avoir été la seule à relever le « pompette ».