le blog attentiontravaux.suite

Encore une réunion de famille sans elle, car je peux bien le dire si ceux-là ne sont pas de la famille….Les Amidetoujours, 2 de leurs enfants, 3 petits-enfants et une belle-fille adorable, bon je reprends encore une réunion de famille sans Fille- Unique, ras le bol qu’il manque toujours quelqu’un, Pluskami non plus n’était pas là. Journée agréable, Fyl est arrivé en se frottant les mains, signe évident depuis toujours d’un immense contentement, ses 2 enfants  vont je le sens perpétuer la tradition « chez mab c’est cool, chez mab c’es beau et bon » Merci Fyl tu les a bien élevé.  La surprise de voir arriver ma filleule et sa coquine de fille fut totale, au lieu de faire ses valises pour 3 semaines de vacances elle à préféré venir se « colleter » avec son père, père qui me semble un peu agacé par 2 adultes sourds à ses conseils,  Pour ma filleule on dirait que le garçon manqué veut laisser la place à une jolie jeune femme qui sortait de chez le coiffeur, nouvelle coupe, couleur féminine et même les yeux maquillés. De quoi se poser des questions ! D’ailleurs je les ai posées.Changement de décor, cet après-midi tea-time royal en l’honneur de Pomponette, 85 ans  le 23 janvier. Sister et moi réunissons quelques amis, tartes, gâteaux, toasts aux concombres et saumon, rires et bonne humeur officieront autour de la table que je vais dresser ce matin, nous serons 11 ou 12. L’argenterie est faite depuis noêl, la porcelaine brille, ne manque que la touche finale et personnelle mais j’ai déjà ma petite idée.Tout ceci ne doit pas me faire oublier que le marché m’attend.Bon dimanche à tous.

J’ai bien fait le tour de la question mais la question demeure pour l’instant sans réponse, sur le fauteuil près de la cheminée  Chakespire ronronne doucement bien loin de mes interrogations, y a t-il réellement quelque chose de pourri dans ce royaume de la vie quotidienne ?  Les volets entre-ouverts laissent filtrer la lumière froide d’un jour d’hiver en pays nordique,  Chakespire a le sommeil agité, les oreilles  bougent au rythme de ses rêves, Ophélia entrechoque rageusement les casseroles dans la cuisine, le repas sera sur la table quand je rentrerai du bureau, l’air absent comme toujours, en proie à mon éternelle question : « Etre ou ne pas être ? »

Faut-il que des parents aient l’esprit bien pervers pour donner des prénoms si lourds à leurs enfants,et faut-il que le hasard fasse bien mal les choses pour que cette rencontre improbable ait lieu : Hamlet et Ophélia…

J’ai bien fait le tour de la question, il vaut mieux s’appeler Marcel et Ginette  et ainsi éviter le douloureux questionnement  « Etre ou ne pas être  agacé par le bruit des chaussons d’Ophélia qui traîne les pieds » Etre ou ne pas être tenté de faire cesser à jamais cet insupportable frottement sur le parquet. Etre ou ne pas être celui par qui le silence enfin règnera.J’ai bien fait le tour de la question, ce soir je lui préparerai sa tisane sans oublier la dose de poison mortel qui me redonnera la paix en mon foyer avec pour seul compagnon mon fidèle Chakespire.

Pluie et vent violent n’étaient guère engageants pour aller se déshabiller dans un vestiaire pas tro chauffé, traverser le pédiluve glacial, dire bonjour aux maîtres-nageurs qui ne répondent pas, non plus mais nous sommes inconscientes ou très courageuses, d’un mouvement d’un seul nous tombons dans l’élement aquatique en faisant la grimace, le prix du fuel a encore frappé, l’eau est de moins en moins chaude et pas question de papoter au bord, il faut nager et vite pour ressentir un peu de chaleur, les sous-marins aveugles sont là, ignorants superbement notre présence, ils foncent droit sur nous et qui slaloment comme des skieuses? je vous le demande, Mab et Cerisette. Comme pour les cafés non fumeurs il devrait y avoir des piscines non nageurs expérimentées, mieux elles devraient ouvrir seulement pour 8 nageuses appliquées mais pas rapides. Ceci dit on sort de la séance en pleine forme, détendues et prête à recommencer, le semaine prochaine il fera encore un peu plus jour quand nous sortirons.

J’ai envie de rebondir sur le dernier billet d’Otir, « les 7 pêchés capitaux du bloggeur »
Oui c’est frustrant quand on débute de ne pas avoir de commentaire à tel point qu’au fil de mes visites quand je vois un blog intéressant avec  1 ou pas de commentaire je laisse le mien.

Oui j’aime bien savoir d’où viennent mes visiteurs, non je ne compare pas le nombre de mes coms avec celui des copines.

Le plus grand moteur à cet excercice quotidien c’est le plaisir qu’il procure.

Enfin une chose qui me frappe de plus en plus c’est le côté immense satisfaction de soi sur certains blogs créatifs, je n’ai pas dit artistiques »

Et pour finir l’humour est quand même la chose la plus importante et la plus présente, j’enrage de ne pas savoir le manier aussi bien que…la liste serait trop longue mais je vous remercie d’être là.

Aujourd’hui il pleuvra ou bien tomberont des averses fréquentes ou alors nous serons soumis à diverses précipitations. Tout ça pour dire que le lundi sera humide, mouillé, les enfants sur le chemin de l’école trempés, sur les routes de campagne les tracteurs éclabousseront sans aucun état d’âme les pauvres marcheurs, oui il y en a encore et même de plus en plus, et passer entre les gouttes sera de plus en plus difficile. Surtout après la galette d’hier, finalement nous étions 3 à table au lieu de 5, Sister subissant une attaque violente de rhume et Pomponette jouant la discrète, Maky et sa mère ont pu dérouler le tapis des souvenirs lointains en toute quiétude, connaissant toutes ces histoires depuis plus de 40 ans j’ai appris à m’évader…Curieusement leurs souvenirs étaient en rapport avec le beau texte de Maky, période des plus pénibles pour mes beaux-parents.
Je suis restée toute l’après-midi vautrée comme un lamantin sur le canapé avec un sentiment de culpabilité énorme face à cette inactivité, tourner les pages d’un livre ou jouer de la zapette, je n’appelle pas ça de l’activité physique ou intellectuelle ! Aujourd’hui nouvelle semaine, nouveau jour je me bouge !

Six personnes dans la salle d’attente, six personnes qui semblent bien se connaître puisque rassemblées dans le même coin, devisant fort et se tutoyant pour la plupart, si elles baissent d’un demi-ton seulement celle qui vient d’entrer telle une intruse pourra finir son policier tranquillement, au moins 30 mn d’attente !
Un monsieur passe dans le couloir, septuagénaire peut-être, il se fait happer par les pipelettes qui ont déjà épuisé leur souvenirs d’école primaire, les maladies et les derniers potins (sans doute des adultères car la lectrice n’a rien entendu).
Prise par son détective préféré qui va enfin mettre la main sur le serial-killer, son oreille se tend comme un radar vers les bavards quand le vieux monsieur parle à voix haute d’une « créature » qu’il a mis à la porte de chez lui et par la même occasion avec son fils qui se laisse embobiner par la créature qui pratique la magie noire, aucune exclamation de la part des « copines d’école » bien au contraire, suit un catalogue pas du tout raisonné des différentes méthodes : poupées, épingles, chat cloué sur une porte…elles ont l’air de bien posséder leur sujets ! Monsieur tel un coq au milieu de ses poules en rajoute une louche, évoque des maladies qui lui seraient tombées dessus sans raison, son fils qui est bien à plaindre auprès de cette diablesse, le ton monte, la lectrice ferme son livre, c’est bientôt son tour.

C’était hier dans la salle d’attend de mon médecin, à 1 heure de Paris ,pas étonnant que ma tension soit élevée après des sketches pareils !