22 novembre 2009
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07:54
A l’enfant trop gaté, sans doute, qui n’a pas voulu de son billard américain (de table et
neuf) j’ai pu l’acquérir pour 20 € et mettre ainsi un point final à mes cadeaux.
Hier en partant chiner à Béthanie j’avais le sentiment que je ferais de bonnes affaires, boostée sans doute par la conversation téléphonique avec Eugénie, j’y avais appris que son papa était chez
le docteur, que le chien dormait et que ses frêres étaient passés à la tondeuse.
Pipoteuse va ! Tout n’était que mensonges éhontés.
Ma chérie de Fille-Unique en même temps que de te souhaiter une bonne fête laisse moi te dire « bon courage » tu as sans doute mangé ton pain blanc avec les garçons.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
21 novembre 2009
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07:11
Une surprise et de taille hier soir, Fille-Unique et les enfants sur l’écran de Sister. Ils disent bonjour à la caméra et tout d’un coup
disparaissent, un pitbull nommé Eugénie vient de virer tout le monde à coup de « pousse toi » pas aimable . De sourire point, bonjour encore moins, une mélopée décalée parvient jusqu’à nous «
Maky l’est où » en boucle pendant 5 mns.
Maky l’est pas là, Maky n’étant pas l’inventeur de skype ni de la webcam fait de l’opposition, mais allez expliquer ça à son idole…
Le décalage entre la parole et l’image me gène mais voir ces visages chéris est bien agréable.
Et si par miracle la prochaine fois Eugénie était souriante…
Sur l’Ebook la webcam est intégrée, tous les espoirs me sont donc permis.
Hier soir j’étais épuisée par une bourse aux jouets où il y avait foule, la journée de printemps en novembre (mauvais pour la tension) pas de sieste malgré un réveil aux aurores, alors qu’on
se le dise cet après-midi je regarde Miss Marple ou Mama mia en K7, il paraît que Meryl Streep est époustouflante.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
20 novembre 2009
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C’est un don qui me fait cruellement défaut, celui qui me manque le plus, car si j’avais ce pouvoir...
J’aurais vu Eugénie escalader (on aime ça dans la famille) chaise et tabouret, atteindre le pot de pâte à tartiner et se réfugier sous la table pour y tremper les doigts avec délectation.
J’aurais vu avec tristesse Henrichéri dans son lit en train de pleurer et dire « personne ne m’aime, je suis trop méchant » Henri a la faculté de produire à la demande des litres de larmes.
J’aurais entendu Fille-Unique lui répondre qu’il était le plus gentil des petits garçons (c’est vrai) mais trop taquin avec ses frêres. C’est vrai aussi.
J’aurais vu Fille-Unique plus qu’agacée par la maitresse du même Henri, celle qui fait une fixette sur sa difficulté à souligner les mots, sans prendre en compte le fait qu’il est gaucher.
Cela semble très grave de ne pas souligner correctement...
J’aurais vu Fille-Unique tenir la dragée haute à un maquignon afin d'obtenir le meilleur prix pour ses brebis, un grand moment sans doute.
Mais la fille raconte bien, et c’est comme si j’avais été une petite souris.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
19 novembre 2009
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07:20
Entre Arthur et Victor il y a une petite fille qui n’ a pas eu le temps de vivre, circonstances dramatiques laissant Fille-Unique les bras vides et le cœur lourd.
C’était une bonne raison pour ne pas claironner haut et fort, quelques mois après, qu’ un événement que nous souhaitions tous heureux se préparait.
Bien que cartésien et pragmatique dans l'âme, Maky en grand-père prudent et un brin superstitieux n’en souffla mot à personne au bureau.
Victor est arrivé, il ne disait toujours rien, pas de photos , silence total.
Et puis 2 ans après Henrichéri a fait son entrée, une joie sans mélange, pour couronner le tout il ressemble à son grand-père, grand-père qui n’en peut plus de cacher Victor, alors il offre un pot
en l’honneur d’Henri, dévoile Victor qui a quand même déjà 2 ans et explique le pourquoi de son silence.
Il ne faut pas s’étonner que dans sa petite enfance Victor ait soufflé le chaud et le froid avec des colères bruyantes succédant à des périodes de calme plat. Ne pas s’étonner non plus si Maky lui
garde une place un peu à part.
Billet inspiré par elle
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
18 novembre 2009
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Autre chose que des livres je n’aurais pas loupé le dépôt des encombrants hier soir, si je lisais attentivement tout ce qui est dans la
boite à lettres j’aurais pu consulter le calendrier, magnifique, où figure les dates des monstres , ainsi ce matin je ne serais pas sortie du lit comme un ressort pour sauter sur ma chaise,( en
pensant à Heure-Bleue*) regarder par la fenêtre, (des chiens- assis) et constater la rage au cœur que les voisins avaient mis sur le trottoir de belles planches (j’adore les planches) et que le
camion les emportaient.
Je me demande ce que j’ai bien pu louper sur les trottoirs, rien d’extraordinaire sans doute, mais sait-on jamais !
*A 5 h du mat je pense à toi !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
17 novembre 2009
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08:59
Elle avait dit « rendez-vous sur le parking des mousquetaires » (pas Fille-unique) et bien nous sommes arrivés dans la seule ville de
France et de Navarre où ce magasin n’est jamais signalé.
Merci le GPS pour y arriver et merci les employés communaux pour nous avoir facilité la tache avec des indications précises.
Les garçons avaient vu une trottinette à 3 roues à leur dernier séjour, ils l’avaient testée et affirmé assez haut et fort pour que le père noël entende « c’est super » mais à 90 € l’engin la
secrétaire du bonhomme en rouge avait décrété que c’était effectivement super mais bien trop cher.
Sur un site d’annonces de particuliers je trouve l’objet de leur désir à 45 €, à Villecresne et c’est ainsi que nous avons visité la partie verdoyante du 9-4.
J’ai bien sûr essayé l’engin en arrivant, 3 roues en triangles, pas évident du tout pour rouler droit.
Il ne me manque plus qu’à trouver un sabre d’abordage, indispensable avec le bâteau de pirates (qui lui est à Montpellier et sera ramené par les cousins) et je pourrais penser aux menus des
fêtes.
La tendance actuelle (c’est les journalistes qui le disent) semble pencher vers des achats d’occasion pour noël, il y a longtemps que je pratique cette formule.
Over-blog a fait des siennes jusqu'à maintenant!!!!
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
16 novembre 2009
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06:10
Etre privée de connexion le matin, pendant une heure, est une offense personnelle.
J’imagine les dieux du « ternet » (dixit JC Convenant) pointant du doigt vers moi et coupant le débit.
J’ai des clics à faire moi et les grandes claques sur la machine ne résolvent rien du tout et puis ça me met de mauvaise humeur et ça gâche mon café.
Pas question de prendre mes cliques et mes claques et d’aller voir ailleurs, non je reste figée devant l’écran bloqué, une descente sous le bureau pour débrancher-rebrancher, des insultes, des
soupirs d’exaspération et même de l’indifférence, rien n’y fait.
Patienter est la seule voie à suivre mais dans ce domaine ce n’est pas mon fort.
Je dois à la vérité de dire que ça ne m’arrive pas souvent et jamais aussi longtemps qu’hier matin.
Il est loin le temps de la préhistoire du bas débit, d’ailleurs je ne me souviens même plus comment il fallait faire, j’ai un vague souvenir de modem…
mab bricol-girl
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15 novembre 2009
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Si j’avais une grosse jupe en tweed, un shetland et un barbour je les mettrais dès le Saturday jusqu’au Sunday. Je goûterais avec du
thé et des scones sans oublier d’inviter un révérend et un général en retraite. Mais il me manque bien des accessoires indispensables (révérend et général) et surtout la lande et ses
bruyères.
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Mon week-end anglais commence avec Miss Marple le samedi , je fais ma petite sieste en sa compagnie, même chose le dimanche avec
l’inspecteur Lewis et son adjoint tellement cultivé qu’il agace le premier, je termine le soir avec mon cher Barnaby.
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En tout, cela me fait 9 meutres à résoudre, j’ai du boulot moi le week-end, mais j’évolue dans une atmosphère feutrée, cosy, on tue
avec élégance chez ces gens-là.
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Point de police scientifique, nul besoin de sécuriser la scène de crime, les petites cellules grises se mettent au travail et tout
finit avec du thé ou de la bière.
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C'est délectable, comme un dessert...
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J’ai souvent pensé que si je n’avais pas la chance d’être née française c’est anglaise excentrique que j’aurais voulu
être.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
14 novembre 2009
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Sans déposer de factures, sans les publicité habituelles, le facteur est passé, même sans lunettes je sais d’où vient la lettre, une bonne lettre, au poids il y a au moins 2 pages, écrites bien
serrées et pleines de détails, une lettre comme avant.
Sans l’ouvrir je sais ce qu’elle contient, des remerciements à n’en plus finir pour une toute petite attention.
Tante Préférée est comme ça, un rien lui fait plaisir mais elle ne se doute pas un instant à quel point sa lettre va nous combler.
Comme avant elle donne des nouvelles de tout son monde, 4 filles, 6 petits-enfants, un arrière petit-fils, elle a de quoi remplir des pages.
Tante préférée a 87 ans, l’esprit alerte, la moquerie toujours prête à fuser, elle vit seule mais entourée de l’affection des siens.
La lettre écrite sur 2 jours raconte aussi les cérémonies du 11 novembre aux quelles elle assistait enfant avec papa, leur grand-mère leur mettait des journaux sous les pieds pour les protéger du
froid car écrit-elle à cette époque les enfants étaient jambes nues toute l’année.
Elle dit aussi qu’un de ses grands bonheurs en tant que grand-mère a été d’acheter des chaussons à ses petits, comme moi et comme elle j’ai re-re regardé avec toujours le même plaisir « Et au
milieu coule une rivière ».
Elle n’oublie de mentionner que ces soirées passent vite, pour nous rassurer, que ses filles téléphonent souvent et bien sûr elle termine en parlant du « beau Maky » celui qui la fait rire et
qui du temps où les radars étaient moins vigilants lui offrait une petite pointe de vitesse qui l’enivrait de joie.
Une vraie lettre, du vrai papier, un timbre c’est quand même mieux qu’un email.
Ce matin je sais que sa fille de Fos va lui lire le blog au téléphone et Tante Préférée dira « Je n’aime pas que l’on parle de moi »
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
13 novembre 2009
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Fleurissez vos tombes cela profitera toujours à quelqu’un.
Mais en bonne chrétienne que je ne suis pas ça me révolte que l’on vienne voler les fleurs mises au cimetière.
Tout a commencé avec le gros pot que la fille de Belle TT avait mis, un gros pot de pomponettes pour Pomponette, au bout de 3 jours il avait disparu…
Avant-hier en passant devant le cimetière je vois avec satisfaction que mon pot- à- moi, mis avec les petits était toujours là, la couleur ne devait pas plaire.
Hier l’amie de Sister va dire un petit bonjour à maman, lui déposer une fougère et constate que mon pot à moi a disparu.
J’ai l’indignation molle en ce moment, presque fataliste mais quand même je me sens flouée, hérissée, agacée.
L’an prochain ce sera cactus ou rien !
Je regrette particulièrement ce matin de n'avoir pas le talent de Karmara ou du Goût, je jubile presque en pensant à ce qu'ils auraient tiré de ce petit fait divers.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
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