24 juin 2010
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jeudi 24 juin 2010.
Faire des listes, les rayer au fur et à mesure, vérifier que j’ai bien pris les médicaments et l’appareil photo. Les chaussures
adéquates pour arpenter les rues à la recherche de Barnaby et les petits chemins pour entrevoir le fantôme de Jane Austen.
Vendredi prochain je pars fêter un départ en retraite, 40 ans de mariage et 60 ans, tout cela pour la même personne qui n’aime pas se faire remarquer…
Ma cousine Jasmine sera le centre de la réunion familiale, en forme, ça c’est autre chose, un zona et une sciatique se sont invités aux festivités.
En attendant il faut quand même que je prépare 2, 3 trucs pour ceux qui restent.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
23 juin 2010
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mercredi 23 juin 2010
Ce n’était plus possible, son jardin ne pouvait plus se passer de cet arbre aux fleurs roses si délicates. Sitôt son désir exprimé le cousin de Brignoles a mis dans ses bagages un bébé albizzia
venu tout droit de son jardin.
Maman est aux anges, Maky fait le trou, place le tuteur, car le mini arbre est fragile encore et tout le monde retient sa respiration, il faut qu’il passe l’hiver…
Et l’hiver il ne l’a pas passé.
Déception de maman mais pas question de rester sur un échec.
Novembre 2008 elle en achète un bien vigoureux, bien droit, un géant de 2 mètres.
Conseil de famille pour savoir où mettre ce nouveau venu, chacun donne son avis…
Là c’est bien, non finalement là ce sera mieux. Je crois qu’en 15 jours l’albizzia a changé de place 2 fois…
Ce fut son dernier achat important pour le jardin, elle n’a pas vu ses premières fleurs et nous le couvons comme un bien des plus précieux.
Avant hier je désherbais à l’emplacement d’Albizzia 1er…Stupéfaction ! Il ressuscite après 3 ans au moins de mort déclarée.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
22 juin 2010
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mardi 22 juin 2010
Les drapeaux étaient bien déployés depuis quelques jours et j’attendais le concert de klaxons annonciateurs d’une victoire.
Rien, silence complet.
La Maria de Sister vient tout à l’heure, le verbe haut et la gentillesse en bandoulière j’entends déjà sa colère gronder lorsqu’elle va se brancher toute seule sur le foot.
Si l’équipe de France n’a jamais reçu un savon, là c’est fait.
La Maria de Sister, elle, elle connaît le sens des mots : respect, travail, honneur, salaire et solidarité, car si les klaxons sont restés muets c’est bien parce que les cœurs portugais
balancent, hésitent et parfois choisissent le bleu, blanc, rouge.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
21 juin 2010
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lundi 21 juin 2010
Le dernier jour de la "Catherine" je vais tenter une bouture....
Couper autant de roses fanées en novembre ce n’est pas si fréquent, jeter un œil sur le calendrier et constater que juin se
termine, ça fiche un coup au moral.
Pull et pantalon d’hiver, chaussettes, hier j’avais la panoplie complète, sauf la petite soie sous le pull, et bien elle m’a manquée, il y avait comme un courant d’air froid qui tentait de se
frayer un passage entre ma peau et le pull. J’ai trouvé la parade grâce à un inestimable vieux gilet.
Aujourd’hui je voudrais bien avoir quelques degrés de plus, la raison en est toute bête, à cette saison j’étends les lessive dehors pour cela il me faut des certitudes de vent ou de
chaleur.
Pas question que mon linge prenne la pluie, trop long à sécher à l’intérieur, la chaudière est éteinte.
Je dispose d’encore 2 jours de petites culottes, après…il doit fait faire beau c’est impératif !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
20 juin 2010
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dimanche 20 juin 2010
Prénoms :Arsène et Rose.
Noms : Lupin et Trémière
Prénom de la mère : Ciboulette.
Prénom du père : JC la bricole.
Courte généalogie pour 2 enveloppes de graines de lupin et de rose trémière, venues tout droit de la douceur angevine en passant par la poste et ses méandres.
Merci à Mame Cibou qui au milieu de ses péripéties-déboires-frayeurs de toutes sortes a malgré tout trouvé le temps de me faire cet envoi-surprise.
Je sais déjà où je sèmerai les lupins (un espace à remplir dans les phlox) et les roses trémières tiendront compagnie à celles de maman, près de l’étendoir.
Ceci concerne l’avenir, pour aujourd’hui, veille de l’été officiel, je n’irai pas par 4 chemins, celui du marché passera par le carton des vêtements d’hiver à qui je vais faire prendre
l’air.
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
19 juin 2010
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samedi 19 juin 2010
Mais rien ne viendra gâcher ces 2 jours consacrés, je vous le donne en mille, à la fête du casse-croûte et au championnat de
France de l’omelette.
Tout va mal avec un temps de novembre en juin mais les bouteilles sorties de derrière les fagots réchaufferont les participants et curieux.
Manifestation supposée gastronomique qui va se dérouler dans tout le pays samedi et dimanche, amateurs et professionnels à vos tabliers !
Tout va mal mais ce n’est pas grave tant qu’il y a du saucisson et des chansons à boire.
Et moi, et moi, et moi dans tout ça, je vais comment ? Comme une petite vieille ratatinée par le froid !
9h21
Je me suis mal exprimée, le championnat de l'omelette n'aura pas lieu ici et c'est tant mieux vu la pluie qui redouble d'effots
pour gâcher ce samedi.
mab bricol-girl
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18 juin 2010
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vendredi 18 juin
Plus ça va et moins j’ai envie de me polluer la vie avec des choses sérieuses. L’actualité se charge
bien toute seule de me ratatiner dans un état proche de la désolation.
Le hasard fait que j’ai des proches concernés par tous les cas de figures qui font l’actualité, hormis le drame (n’ayons pas peur des mots) vécu par la fantomatique équipe de France.
Mais le hasard fait aussi bien les choses, il m’a donné un jardin, des plates-bandes à nettoyer, des roses à admirer, des espoirs de floraison et des brouettes pleines de branches à broyer, ce
qui fera un paillage parfait quand les grosses chaleurs seront là. Quand ? ? ? ?
Ne pas me projeter plus loin que le bout de mon nez n’est pas si facile mais j’y travaille...
mab bricol-girl
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17 juin 2010
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jeudi 17 juin 2010
De temps en temps j’aime bien regarder cette émission, consacrée hier soir à l’art modeste, celui que les ayatollahs du bon goût
qualifient de mauvais à ch***
Mais tous les goûts sont dans la nature et se faire plaisir en décorant sa maison d’horreurs qui n’en sont que pour les autres, après tout on ne va pas en prison pour ça. Et moi j’aime les gens
qui vont au bout de leurs convictions « artistiques ».
Mais hier soir je n’ai pu assouvir ma soif d’appendre tout sur les sacs en plastique façon mobile de Calder ou sur les bouteilles d’eau peintes et joliment exposées au salon.
Non hier soir j’ai vite été saoulée par le premier reportage, une architecte-décoratrice, qui en moins d’une minute chrono a
utilisé pas moins de 12 fois le désormais inévitable « tout à fait » Je n’en peux plus d’entendre ça.
Je me suis rabattue donc sur les ours lippus danseurs en Inde, pas longtemps c'était d'une telle cruauté...
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
16 juin 2010
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Mercredi 16 juin 2010
La première jardiblogueuse est arrivée juste au moment où le vent faiblissait un peu, j’ai
ouvert ses présents dans le jardin.
La seconde, après quelques soucis avec des travaux sur la route a pris l’apéritif en marche, juste après avoir déposé entre mes mains,
roses de son jardin et lys jaune comme un soleil de juillet.
Quand on se lit régulièrement et ce depuis des années, la mise en route est facile.
Le tour de jardin avec elles deux ne fut pas inutile, j’ai appris quelques noms de fleurs, inscrits aussitôt, engrangé des conseils pour l’automne.
Mais le mystère reste entier quant à l’identité de cette plante couvre sol, à la feuille qui gratte et aux fleurs qui ressemble à la bourrache.
Le vent a repris de la vigueur vers 13 h, nous privant de déjeuner dehors.
Ce qui a peu d’importance quand on sait ce qu’ont vécu les habitants du Var entre autres.
La nature en veut vraiment à l’espèce humaine.
mab bricol-girl
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15 juin 2010
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mardi 15 juin 2010
Pour me dé-contrarier, rien de mieux que la mère et la fille.
Depuis 3 jours je cherche mes ciseaux à broder, les petits dorés en bec de cigogne.
J’ai peur que lors d’une crise de rangement ils ne soient partis avec des journaux.
J’ai tout retourné, le tiroir broderie, les tiroirs à fils, la travailleuse, ouvert un par un tous les Mains et Merveilles, rien, rien, rien.
Comme cela arrive souvent, la perte n’est peut-être pas définitive, tels des ciseaux farceurs ils surgiront un jour d’un endroit totalement saugrenu.
C’est vrai que parfois, je mets hors de portée des enfants certains objets, et après leur passage, je les cherche un bon moment.
Ce matin il fait bien gris et même pas chaud, déjeuner dehors je n’y pense même pas !
mab bricol-girl
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Un jour aprés l'autre.
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