21 février 2010
7
21
/02
/février
/2010
06:27
Sachant que Maky va chercher Arthur gare de Lyon, sachant qu’il n’est pas le seul à revenir du ski, sachant que la semaine dernière les TGV avaient 2 h de retard, sachant que l’arrivée du train est
prévue pour 10h00, à votre avis, je les attends pour déjeuner ou goûter ?
Autre sujet d’interrogation avec moi-même :
Sieste ou pas sieste.
Eugénie ne réclame pas la sieste mais à partir de 17 h elle a un coup de mou et si par hasard elle s’endort, je suis bonne pour être « d’astreinte » jusqu’à 21h. Pas question !
C’est pourquoi je lui concède un petit ¼ d’heure d’assoupissement, seulement après il faut gérer une humeur massacrante pendant une heure.
Mais l’avantage c’est qu’à 20h après le sempiternel « pipi-les dents- pyjama-histoire » la demoiselle est au lit avec en guise de viatique pour la nuit « Maky boit son café et il vient te faire un
bisou »
J’ai tranché, pas de sieste !
Oui, oui je sais, il y a plus important dans la vie, Barnaby ou JO, ce soir par exemple !
mab bricol-girl
-
dans
Un jour aprés l'autre.
20 février 2010
6
20
/02
/février
/2010
08:12
Tout le monde ne peut pas déjeuner chez Tiffany, mais tout le monde n’est pas servi à la demande non plus.
Pour une fois j’ai donné la priorité aux enfants, tartines grillées, pour l’un pas grillée pour l’autre, thé sucré, thé nature, miel, confiture, et bonne humeur, tout allait bien jusqu’à ce que
j’entende un cri joyeux « Maaaaaaaaaaaaaaaab il neige)
Une seule chose à faire les prévenir que l’ambiance tout miel est terminée.
La neige me rend hargneuse, garez-vous les enfants !
mab bricol-girl
-
dans
Un jour aprés l'autre.
19 février 2010
5
19
/02
/février
/2010
07:43
Le père appelle la fille, il sera en retard, trafic difficile.
La fille appelle le père, elle sera en retard, les brebis ont pris la poudre d’escampette, une fois de plus.
Brebis récupérées, nouvel appel de la fille au père. Finalement nous allons à Paris alors si tu veux on se retrouve à Dreux.
Le père appelle la fille pour un lieu de RV plus précis, la fille est sur messagerie, le père rale un peu.
Mes voyageurs de l’imprévu sont arrivés à 14h bien sonnées, affamés et contents d’être avec nous.
Eugénie est bien mignonne, même avec ses frêres, gentillesse qui s’apparente plus à de l’ignorance mais ils s’en contente.
mab bricol-girl
-
dans
Un jour aprés l'autre.
18 février 2010
4
18
/02
/février
/2010
07:04
Le jour d’aller chercher les enfants, enfin j’espère, pas de coup de fil, pas d’email, à 2 heures de prendre la route je reste
zen mais n’en pense pas moins.
Fille-Unique trop occupée, trop de travail, trop pressée, toujours quelque chose d’urgent à faire quand on l’appelle, je n’aime pas ça du tout.
Et pour ne pas succomber à son sourire enjoleur-ravageur je vais laisser Maky aller tout seul au rendez-vous, non confirmé, 11h parking d’Intermarché à Verneuil.
Ainsi je pourrais mettre la touche finale aux préparatifs de leur arrivée, descendre la cuisine d’Eugénie, profiter des derniers moments avec le PC, attendre le facteur qui doit apporter le DVD du
Petit Nicolas et enlever la dernière neige sur la terrasse.
Dernière minute, 7h52, même au téléphone son sourire parvient à m'enjoler, surtout quand elle me dit qu'ils avaient envisagé de nous amener les enfants, mais c'est le grand-père qui va faire la
route.
mab bricol-girl
-
dans
Un jour aprés l'autre.
17 février 2010
3
17
/02
/février
/2010
07:11
Sans eux nous n’aurions peut-être pas eu le plaisir de revoir ces 4 jours dans la vie d’une femme, le pont de bois qui est comme une
frontière entre la vie de tous les jours et l’autre, la route de Madison qui ne mène nulle part et 2 acteurs formidables, tout en finesse et non-dits qui résonnent plus que de simples mots.
A la sortie de ce film je n’ai vu que le côté romantique de l’histoire d’amour improbable. L’aspect enfants qui entrent dans l’intimité de leurs parents m’avait, je crois, un peu échappé.
25 ans après, les deuils et les peines ont tracé un chemin qui mène à la grande interrogation « Faut-il laisser des traces de sa vie? »
Ceux qui ouvriront des tiroirs, des boîtes, des cahiers, des albums photos et des fîchiers seront sans doute embarrassés, étonnés peut-être, perturbés parfois par le poids des souvenirs qui
alourdiront leur propre vie.
Alors laisser ou pas une trace ?
mab bricol-girl
-
dans
Un jour aprés l'autre.
16 février 2010
2
16
/02
/février
/2010
07:00
ELLE
Arthur s'est prêté de bonnes grâces à ce questionnaire, un peu déçu que je ne lui en fasse pas à la fin une analyse
psychologique.
1- Le principal trait de mon caractère.
Je suis logique (et ce malgré une imagination source de bien des terreurs)
2 - La qualité que je préfère chez un homme.
La sympathie et le travail.
3 - La qualité que je préfère chez une femme.
Affection et tendresse.
4 - Ce que j’apprécie le plus chez mes amis.
La solidarité. (Sans réflêchir)
5 - Mon principal défaut.
J’ai trop confiance en moi.
6 - Mon occupation préférée.
M’identifier aux personnages des jeux virtuels.
7 - Mon rêve de bonheur.
Vivre sans aucun souci
8 - Quel serait mon plus grand malheur ?
Perdre quelqu’un qui m’est cher.
9 - Ce que je voudrais être.
Toujours heureux.
10 - Le pays où je désirerais vivre.
L’Argentine pour ses grands espaces.
11 - La couleur que je préfère.
Le rouge.
12 - La fleur que j’aime.
La marguerite (au hasard)
13 - L’oiseau que je préfère.
L’aigle.
14 - Mes auteurs favoris.
Jules Verne. Erick l’Homme. Tolkien.
15 - Mes héros dans la fiction.
Rambo, Aragorn, Dark Vador
16 - Mes compositeurs préférés.
Tryo, ACDC et les Beattles.
17 - Mes peintres favoris.
Géricault, (pour son radeau) Allesio Cavator (peintre de figurines)
18- Mes prénoms favoris.
Benjamin, Maxime et Louise.
19- Ce que je déteste par-dessus tout.
L’injustice.
20- État présent de mon esprit.
Heureux.
Je constate qu’en 3 ième, le programme de français ne laisse pas beaucoup de traces parmi les auteurs favoris et qu’à 13 ans le petit garçon n'a pas encore cédé la place totalement à l'ado .
La crise de l’adolescence n’est pas encore venue perturber la spontanéité des réponses.
mab bricol-girl
-
dans
Un jour aprés l'autre.
15 février 2010
1
15
/02
/février
/2010
07:41
Ce matin.
Je pensais qu’hier la neige allait fondre, qu’un peu de vert viendrait rompre ce monochrome hivernal, j’t’en fiche, blanc c’est blanc !
Jeudi les 3 petits arriveront, comment feront-ils du vélo, de la patinette et du roller ? Je m’estimerai encore veinarde si d’ici là il ne reneige pas.
La corbeille de bottes toutes tailles et couleurs est pleine, prête à servir, mais c’est curieux, il manque toujours la pointure de l’un ou l’autre, pas grave une grosse paire de chaussettes, une
bonne semelle et le tour est joué..
Je récapitule : jeudi Maky va chercher Victor, Henri et Eugénie, pendant ce temps je remplis le frigo.
Dimanche, le même va chercher gare de Lyon, Arthur de retour du ski.
Mercredi, embarquement immédiat pour la Normandie, premier voyage à 6 dans la nouvelle voiture.
Y a des retraités qui s’ennuient ?
mab bricol-girl
-
dans
Un jour aprés l'autre.
14 février 2010
7
14
/02
/février
/2010
06:06
Quand l’horaire du train est distillé toutes les 10 minutes en annonçant à chaque fois 5 minutes de retard, il vaut mieux rester agglutiné sous le panneau en tapant des pieds qui se congèlent
doucement.
De toutes façons il est impossible de bouger une jambe ou un bras, sardine est notre nouvelle vie.
Hier c’était super gare de Lyon, ascenseurs en panne (3 étages à monter en évitant de se faire assommer par des skis ou écraser par des sacs) froid glacial, queue interminable pour boire un café au
prix du champagne et toujours un TGV absent.
La grogne ambiante monte au fil des quarts d’heure qui s’éternisent.
Un enfant s’est perdu, l’a t-on retrouvé ? Des bébés frigorifiés avalent des biberons aussi froids que mes pieds, des jeunes femmes en talons aiguilles fouillent leur sac et en ressortent des
bottes plus adaptées à la situation.
Et toujours pas de TGV, encore moins d’explications.
Nous n’avons pas d’enfants en bas âge, juste Arthur et son cousin, 2 ados heureux de se retrouver, le temps ne compte pas pour eux, ce soir ils seront à la neige.
Après 2 heures passées à observer la nature humaine, la ruée vers le train des vacances est un grand moment de bousculade, les valises qui roulent sur les pieds, ça fait mal !
Embrassades, recommandations et vite, vite retour vers notre campagne, toujours aussi enneigée mais caaaaaaaaalme.
mab bricol-girl
-
dans
Un jour aprés l'autre.
13 février 2010
6
13
/02
/février
/2010
06:52
Elle lui avait dit « Tu prends ta famille en charge du début à la fin »
Ce qui fût fait avec relativement d’aisance, un peu crispé quand même le stagiaire, mais sérieux et mettant en pratique ce qu’il avait appris durant ces quelques jours.
En conclusion : c’est plus sympa d’être en cuisine, sauf pour l’épluchage des topinambours, cool avec le pâtissier, génial de faire un moelleux au chocolat et de le servir à sa grand-mère qui s’en
délecte.
Par contre une heure après, à la maison ce n’était pas vraiment la peine d’en faire 4, même toi mon Titou tu n’ y a pas touché.
mab bricol-girl
-
dans
Un jour aprés l'autre.
12 février 2010
5
12
/02
/février
/2010
07:56
Je donne 4 heures aux routes pour se dégager, je donne un dernier avertissement à la neige pour disparaître complètement et surtout que personne ne me parle de blanc manteau et de magie
blanche.
Toute la journée d’hier la neige est tombée en minuscules flocons, thermomètre et moral en dessous de zéro.
A midi nous allons chercher le stagiaire, demain nous l’emmenons Gare de Lyon, les services concernés ont intérêt à faire leur boulot.
Et comme par hasard c’est hier soir que nous mondanisions, dîner exotique et presque parfait, (la chips de betterave à retenir) et pendant ce temps la neige recouvrait nos
traces.
mab bricol-girl
-
dans
Un jour aprés l'autre.
/fdata%2F0415209%2Favatar.png){kind=avatar}
